Johnny Knax est né il y a 28 ans au sein d'une caravane marchande. Il n'était pas encore complètement fou, ni complètement drogué. Normal, vu son jeune âge. Johnny était un jeune garçon des plus turbulents, incroyablement hyperactif, tapant sur le système de pas mal de monde, énervant les uns, désespérant les autres. Mais il ne faisait pas cela pour épater la galerie, non, il faisait cela car il était comme cela. Il ne se refrénait nullement, et s'amusait à faire les 400 coups sans qu'aucuns garçons de son âge veuillent jouer avec lui. La seule personne qui pouvait réfréner un tant soit peu ce petit diablotin était sa propre mère. Vous vous demanderez mais où est donc le paternelle de cet enfant turbulent mais ô combien charmant ? Et bien il c'était barré dès qu'il appris qu'il allait devoir s'occuper d'un marmot. Comme quoi, même l'apocalypse ne change pas certaines habitudes masculines ! Johnny fût donc élever sans son papa, ce qui expliqua que personne ne lui expliqua que voler, c'était pas bien, que manger les provisions des autres, c'était mal ou que pisser sur les gens quand ils dormaient, c'était vilain ! Sa pauvre maman, elle, ne pouvait surveiller son enfant et sustenté sa personne et celle de son fils. De plus en plus, l'enfant posait des problèmes, jusqu'au jour où il rencontra un voyageur, possédant une Boudicca-78/S. Cet engin provoqua ce qui ressemblait à de la dévotion envers la mécanique et le travail des métaux en général. Il venait d'avoir dix ans.

Le Pilote s'enticha de sa mère, et emmena quelques fois l'enfant avec lui, voyageant dans le side-car, allant à des vitesses folles. C'est à ce moment là que le joyeux dingue devint un amoureux des engins rapides. Très vite, il s'intéressa à la mécanique, aidant ce pilote qui était, pour le futur Bricoleur Fou, un moyen de calmer ses crises de folies passagères. Il répara sa première arme à ces douze ans, et sa première moto à batterie à fusion fonctionnelle à ces treize ans. Il devint un génie de la mécanique, et la communauté nomade trouva une nouvelle utilité a cet électron libre. Il répara les différents équipements de ces concitoyens, non pas pour leur rendre service, mais uniquement pour le plaisir de travailler. Vers ses seize ans, il commença à créer différents outils pour faciliter sa vie et celles de son entourage, qui consistait à sa propre mère, le pilote étant parti depuis plusieurs mois. Très vite, voir trop vite pour sa mère, il recréa des armes et bien qu'elles étaient plus ou moins primitives, elles étaient terriblement efficace, comme des gantelets à lames, ou il augmenta encore la capacité de tir d'un Smith & Wesson M19 en créant un barillet et une autre chambre. Au final, elle n'avait plus rien à voir avec l'arme d'origine. Il s'amusa encore, et toujours, de modifier des véhicules à tel point qu'ils n'avaient plus rien en commun avec le commencement. Il n'hésitait plus à bravé les interdits et à manier de plus en plus les énergies nucléaires pour augmenter la vitesse ou la puissance de ses créations à roues ou balistiques.

Mais à force de jouer avec le feu, il arriva ce qui arriva, et une immense explosion ravagea la caravane, tuant tous les camarades de voyage de Johnny. Sauf lui, qui utilisa une vieille baignoire en fonte qui se trouvait à proximité de son atelier pour se protéger du souffle meurtrier de sa bombe involontaire. Oh, bien sûr, il n'en ressortit pas complément indemne, et il se retrouva particulièrement sonné, étant donné qu'il fût projeté à plus de six cents mètres de l'endroit de l'explosion, et atterri dans une ferme proche notamment sur une pauvre brahmine qui n'avait rien demander, et qui finalement termina en steak tartare. Il ressortit de cette expérience encore plus fou que jamais, et cette fois, il n'avait plus son garde-fou maternelle, étant dispersé au quatre vents. Il devait partir d'ici, et vite, mais où ? Il vit un fermier venir vers lui, fusil à la main, complètement furieux de voir une de ses bêtes tués par une baignoire volante, mais fût surpris de voir quelqu'un de vivant de sortir de ce crash. Sans vraiment donné d'explication, Johnny demanda la direction de la ville la plus proche, et le fermier lui montra que la prochaine ville était celle de Jericho, et était à environ une trentaine de kilomètres, mais qu'il n'ira pas plus loin tant qu'il rembourserai pas sa bestiole. Sans vraiment chercher à comprendre, Johnny utilisa son gantelet à lame sur ce fermier, lui donnant la mort sans vraiment savoir pourquoi. Peut être par plaisir, peut être non. Peu importe. Il regarda le fusil, un superbe fusil d'assaut R-91, et décida de le prendre, sait-on jamais. Il fouilla la bicoque de l'ancien propriétaire, et trouva une machine formidable et rigolote, un bâton sauteur ! Il était cassé, il fallait remplacer le ressort, ce qui est plutôt fréquent sur ce genre d'appareil. Il regarda partout dans la maison, et trouva son bonheur sur ce qui semblait être un amortisseur reconverti pour acheminé la rampe permettant aux Brahmines d'aller se faire traire. Il retira donc le la pièce, étant donné que plus personne n'allait traire ces bovidés, et prit le ressort dont il avait besoin. Il prit également tous les outils qu'il avait besoin, et se mit à partir, quand tout à coup il entendit un grognement sourd. Lorsqu'il se retourna, il vit un gigantesque molosse montrer les crocs. Il ne prît même pas la peine de discuté et vida son fusil d'assaut droit dans la créature, qui mourut sur le coup, ce qui, en un sens, était farpaitement logique. N'ayant plus de munition, et puis légèrement fou sur les bords, il jeta son arme au loin, sur la bébète, et il entendit un bruit plaintif, comme lorsque quelqu'un se fait mal. Il s'approcha de la bestiole et vit un petit chiot, tout chétif venir vers lui, de même pas 1 mois, qui le regardait droit dans les yeux, s’interrogeant de qui était cette personne. Johnny, seul au monde, prit le chiot, le mit dans son sac, et ils partirent vers Jericho avec son barda. Il s'installa parmi les habitants de la ville, vendant ses services de mécano aux plus offrants, sans forcément demander qui ils étaient et de ce qu'ils voulaient en faire, lui, ce qui l'intéressait, encore et toujours, c'était la mécanique. Et puis, de fil en aiguille, certains clients commencèrent à le payer avec de la drogue, et c'était d'abord des choses douces, comme le Jet, ou bien le Rebound. Puis, il essaya les produits un peu plus fort, comme le Rocket, l'Ultrajet ou moins classique, le Psycho, qui, a forte dose et usage répété, en font une drogue particulièrement addictive. La boucle se boucla quand il commença à gober et mélanger tous les types de Mentats qui étaient à sa portée. Étant déjà fou avant ses prises de drogues, peu d'habitants voient la différence, et les rares personnes qui le voient pensent juste qu'il est un excellent mécano, et que si c'est sa manière de se détendre, ba qu'il se détende. Il n'a jamais agressé une personne sans raison, et les rares fois où c'est arrivé, il utilisa sans aucun problème de conscience son poing perceur, une petite invention à lui qui lui permet de percer des trous dans le métal, et dans autre chose accessoirement. Il devint citoyen à part entière, même si cela mit bien plus de temps que les autres, les Régulateurs et les habitants voulant vérifiés qu'il était bien fou et non un raider malin voulant les pillés dans leurs sommeils. Mais quand certains le virent traversé la ville avec un manteau de fourrure, un bonnet, des lunettes de soleil vintage, rangers aux pieds et slip pas tout a fait blanc pour caché son intimité, ils comprirent que c'était juste un fou du bulbe, et que tant que tu lui cherchait pas des crosses, ba tu pouvait dormir sur tes deux oreilles. Mais que fait il du petit chiot ? Il le donna à une gamine du coin. Elle fût heureuse d'avoir un animal de compagnie, et lui, il repris sa vie comme avant.