De longues années auparavant Lysa habitait dans un petit village appelé New Haven. Tous les jours elle allait à l'école ou la doyenne du visage leurs apprenaient l'histoire du monde, les sciences naturels et même des mathématiques. Tout leurs livres étaient anciens et barbouiller de part en part. En souriant Lysa corrigeait les erreurs que les anciens élèves avait laissé. Elle admirait la professeur et espérait pouvoir un jour être à sa place. Son père lui réparait les quelques machines dont la communauté dépendait comme la pompe du puits principal. Sa mère experte dans les plantes désespérait de voir un jour sa fille s'intéresser a autre chose que les moteurs et l'électronique.

Sa voie lui semblait toute tracer. Apprendre le plus possibles, faire de la mécanique puis un jour enseigner son savoir à une nouvelle génération. Puis vient un jour sinistre, un homme entra dans le village et s'écroula épuisé en pleine rue principal. Sa mère se précipita à ses côté et le retourna sur le dos. Son torse était tailladé par des centaines de plaie, mais surtout deux trous de balle lui traversait l'épaule. Avec lenteur il tenta de se redresse puis murmura quelques mots à l'oreille de sa mère. Un gargouillis s'échappa de sa gorge puis elle lui ferma les yeux. Sans un mot elle attrapa l'épaule du maire et répéta les quelques mots que l'homme mort lui avait dit.
-Il a dit que des pillards ont attaqué sa caravane et qu'il se dirige par ici.
-On va mettre tout le monde a l'abri dans l'église je vais faire sonner les cloches : répondit le maire


L'église la plus vieille structure du village. Des murs de ciment aussi large que Lysa, des fenêtres étroites avec des grilles de fer. Au yeux de Lysa une vraie forteresse invulnérable qui l'été auparavant les avaient protégés d'une tornade. Rien ne pourrait les atteindre une fois à l'intérieur.
De longues heures passèrent, entourer d'enfant plus jeunes Lysa leurs racontaient une histoire qu'elle avait lue dans un vieux livre. Puis un cri monta du clocher.
- Ils arrivent.
Depuis les fenêtres les villageois ouvrirent le feu alors que les pillards traversaient le village en brisant tout sur leurs chemins. Les épaisses portes en bois renforcer par des tiges d'acier allait tenir les bandits hors des murs de l'église. Les enfants se rapprochèrent d'elle et elle leurs chanta une berceuse pour les réconforter. Jusqu'ici Lysa était sûre que tout allait bien se terminer bien qu'il faudrai juste reconstruire le village.
- Ils ont de la dynamite ! : cria son père.

Une explosion la renversa, un nuage de poussière enveloppa l'église puis le monde disparu dans la noirceur alors que le plafond de l'église s'effondrait sur leur tête. Une douleur atroce réveilla Lysa. Elle était plongée dans un noir total et était immobilisé par des tonnes de débris. Elle poussa un cri qui fut sans réponse. Lentement elle se creusa à l'aide de ses mains un tunnel vers le monde extérieur. Épuisé les mains en sang, comme une taupe elle sortie de son trou. La lumière du jour l'aveugla alors qu'elle reprenait ses esprits elle se tourna vers ce qui restait de l'église. Un cri animal sorti de sa gorge alors que l'horrible vérité lui apparut enfin. Personne n'avait survécu. C'est déjà un miracle qu'elle en soit sortie indemne. Épuisé elle se replia sur elle-même comme un bébé en pleurant toutes les larmes qui lui restaient. Une ombre lui cacha le soleil, elle leva ses yeux pleins de larmes vers l'inconnu penché au-dessus d'elle. À ses côté un âne attendait tranquillement.
- Ça va petite ? Je m'appelle Sam et cet animal puant s'est Lucky.
Cette rencontre lui avait sauvé la vie. L'avait conduits sur une nouvelle voie. Au cours des dix années suivantes Sam lui avait tout montré. Ou trouver de l'eau, quelle plante était comestible et surtout les meilleurs coins pour faire de la récup. Puis un beaux jours à son réveil elle était seule avec Lucky et une lettre de Sam.

Ly je suis malade. Tu as bien fait de m'attendre a l'extérieur l'autre jours. J'ai chopé un truc dans la dernière usine que j'ai explorer. A mon avis seul des goules peuvent y vivre. J'aurai du me méfier en voyant ses squelettes brulés. J'utilise mes dernières forces pour trouver un coin tranquille pour voire une dernière fois les étoiles. Ne me cherche pas, je suis déjà mort mais continu d'avancer.
Ton Sam qui t'adore.
Samuel Wiscot