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La raideuse, l'esclave, et la Légion

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Chien Pendu
Calamity
Chien Pendu
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Message La raideuse, l'esclave, et la Légion Empty (#) Lun 3 Fév - 10:45

Ce n’était pas la première fois que Calamity venait au fort de la Légion, mais peu importait le nombre de voyage qu’elle ferait séant, jamais elle ne se trouvait tranquille dans sa tête en passant les grandes palissades en bois pour pénétrer dans l’enceinte. Ses yeux vadrouillaient de gauche et de droite, alors que son esprit fonctionnait à toute allure. A chaque aller retour entre Dog City et Fort Colorado, la brunette se disait qu’elle ferait mieux d’envoyer quelqu’un d’autre à sa place, mais ce serait faire preuve de faiblesse et contenterait les légionnaires un poil machistes sur les bords. En plus de ça, elle aimait faire chier Octavius, ce gros con qui portait sur lui sa faible considération des femmes. Il était sorti d’entre qu’elles cuisses cet abruti ? Elle préférait de loin quand c’était les légionnaires qui se déplaçaient à son stade de Dog City. Un environnement familier permettait d’être plus en confiance. Calamity était cependant une tête brulée et l’audace était sa grande sœur, alors à quoi bon minauder ? La tête haute, le regard au loin, elle se présenta au plancton en faction. Ils avaient du la reconnaître avant qu’elle n’arrive, persuadée qu’on ne laissait jamais un étranger arriver aussi près du camp fortifié des légionnaires. A part la clameur des hommes provenant de derrières les longues palissades en bois, dont l’extrémité était taillée en pointe, on ne discernait rien des activités de la Légion. Ici et là, de hautes croix où étaient cloués un malheureux ou une malheureuse, s’affichaient tel des totems prédicateurs de malheur à qui bafouait César et ses séides. Dommage que ces gus en jupettes avaient déposé un brevet sur cette méthode de condamnation, Calamity l’aurait bien emprunté à ses heures.

La raideuse passait dans le coin pour des affaires qui ne regardaient que elle, et elle s’était dit qu’aller faire coucou à ce cher Octavius, histoire de lui rappeler son bon souvenir, n’était pas une si mauvaise idée. Ce n’était pas ce que faisaient des partenaires commerciaux normalement ? Même si elle n’aimait pas particulièrement l’ambiance qui régnait dans ce lieu cauchemardesque pour beaucoup d’habitant du coin, Calamity se sentait bien là où régnaient la souffrance et le mépris de la vie. Néanmoins, ces légionnaires étaient trop disciplinés, ce qui les rendaient aussi intéressant que des cadavres de radcafards. Formatés, sans jugement, petit chien quoi. Calamity s’amusa du fait qu’elle élevait des molosses pour la Légion, alors qu’eux n’étaient capables que d’éduquer de vulgaires humains. Elle suivait les pas d’un légionnaire qui devait la conduire auprès des membres compétents pour traiter avec elle. Octavius en somme. Tout en le suivant, la jeune femme ne perdait pas une miette du spectacle qui s’offrait à elle. Ici et là, des hommes, le torse nu, exposaient leur musculature avantageuse en polissant, affutant, des glaives, lames et autres embouts de lance, d’autres s’entrainaient à se battre avec leurs poings, même si d’entrainement, ça en avait que le nom. Ils ne se faisaient pas de cadeau, et un officier leur interdisait toute forme de compassion pour le vaincu. Il y avait des femmes aussi, souvent très mal habillées et jamais elles ne semblaient porter d’armes. Une jeune femme passa avec un panier, une autre touillée un ragout fumant au dessus d’un feu qu’une troisième venait d’alimenter en petit bois. La vie était spartiate ici bas, et Calamity songeait à organiser un stage découverte aux raiders qui se plaignaient, parfois, de leur condition de vie. Un safari en pays pauvre quoi, qui nous faisait dire à la fin qu’on n’était pas trop mal loti dans notre petite vie pépère et aisée, puis qui était oublié la semaine écoulée.

Octavius n’était pas là. On lui demanda de patienter dans une tente chichement garni, sans fioritures ni extravagances. Dehors, le bruit du fort ne faiblissait pas. L’espace d’un instant, Calamity se serait cru dans son stade, près des chenils, à la différence près qu’ici, on entendait beaucoup plus les hommes que les chiens. Installée à une table, elle patientait, et Vault Boy savait que ce n’était pas son truc, de patienter. Qui plus est, il n’y avait rien pour se distraire sous ce bout de toile. La jeune femme espérait que ce salopard d’Octavius allait bouger son ventre mou pour se radiner dard dard. Ok, elle n’avait pas prévenu qu’elle allait passer, mais tout le monde devait s’attendre à voir Calamity déboulait ici et là ! Au bout de cinq minutes, ni tenant plus, la jeune femme prit la liberté de mettre le nez dehors. Observer la vie du clan permettait de faire passer le temps. Elle n’était pas accompagnée de son chien, Mad Dog, l’animal mi biologique, mi synthétique, pour la bonne et simple raison qu’on était un peu technophobe dans le coin, si bien qu’elle ne pouvait pas s’occuper avec lui en attendant. Passant par la tenture servant de porte d’entrée, elle fut de nouveau frappée par les rayons de l’astre solaire qui dispersait sa lumière, ainsi que sa chaleur, aux quatre coins de l’Etat. La raideuse contourna la tête, comptant bien trouver quelque chose pour poser ses fesses. Elle mit la main rapidement sur un rondin de bois taillé, et posant son dos sur la toile de la tente, elle s’attarda à prendre le soleil avec une vue admirable sur l’ensemble du camp, sans être embêtée par les allers venues des légionnaires dans les allées principales servant à se déplacer. Ici elle était tranquille malgré tout.

C’est alors que la Calamité de Denver remarqua une femme en contrebas, à une dizaine de mètres de sa position. Elle n’avait jamais eu l’occasion de converser - bien que ce ne soit pas son passe temps favoris, il fallait bien le reconnaître - avec une esclave de sexe féminin, car il s’agissait bien de ça, de la Légion. La brunette regarda à droite et à gauche, s’assurant qu’il n’y avait personne, avant de héler la jeune femme :

« Et toi ! »

Elle lui fit un petit signe de la main histoire de se rendre un peu plus visible. Y avait plus qu’à voir si elle allait oser s’approcher.
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Esclave
April Twist
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Message La raideuse, l'esclave, et la Légion Empty (#) Sam 15 Fév - 10:37

Voilà peu de temps qu’April était arrivée dans ce camps maudit et pourtant, on lui avait déjà trouvé un surnom : la Médée. Elle ne savait qui c’était ou même ce que ça pouvait être, probablement un quelque chose en rapport avec leur mode de vie de fous en jupes. La seule chose qu’elle en avait pensé, c’était que phonétiquement ça ressemblait étrangement à ces gens qui appellent à l’aide « M’aider, m’aider » et elle trouvait ça franchement ironique que ce soit les autres qui prononce ça à son adresse alors que c’était quand même elle qui était là, dans ce foutu camp, à faire les besognes des autres, réduite en esclavage. Mais elle refusait de mourir sans faire chier son monde et c’est son maître, celui qui l’avait capturée qui profitait de ses faveurs. Mwahaha, pensait-elle. Je vais le rendre dingue mon Titi. Oui parce que son maître s’appelait Tibérius. Qui pouvait supporter un nom d’une telle mocheté ? Elle espérait au moins que ce n’était pas lui qui l’avait choisi. Elle lui demanderait un jour. Bref bien que moche et à défaut d'être ridicule, elle avait choisi Titi, c'était quand même plus rigolo.

Alors qu’elle déplaçait du bois dans le camp, elle aimait imaginer tout un tas de scénarios, de bêtises à faire sans se prendre, sans se faire tuer, juste un peu fâcher. Quelle bande d’idiots. Ne savaient-ils pas qu’elle pouvait être insupportable, terriblement exaspérante ? Elle riait seule en posant une buche sur la pile qu’elle venait de composer. D’ailleurs, il était beau ce petit tas, elle avait fait un joli dessin avec tous ces bouts de bois. Enfin, elle, elle le trouvait joli, ça lui faisait penser à un beignet au chocolat. Ceux qu’elle n’avait plus mangés depuis qu’elle était partie de l’abri. Souvent, elle se faisait sermonner pour ce genre d’extravagances non conformes et à la limite du droit (inexistant) d’une esclave.

Arrête de faire ça, bon sang ! criait Titi.

Mais c’est joli !rétorquait-elle dans une moue enfantine laissant croire qu’elle n’avait pas compris ce qu’elle avait bien pu faire de mal.

L’esthétique est-ce un crime ? avait-t-elle demandé un jour. Ben elle n’avait toujours pas eu la réponse, pourtant elle savait pertinemment que ce genre de chose mettait ces petits légionnaires en rage. Ah qu’est-ce qu’elle se trouvait drôle ! Et en plus de ça, elle s’appliquait à faire son modeste travail d’esclave à temps plein avec autant de rigueur qu’elle pouvait afin qu’on ne puisse trouver un prétexte pour la tuer. Elle se trouvait diaboliquement maligne. Folle un peu sûrement, mais elle s’en foutait, elle pouvait se le permettre dans sa situation.

Sort d’ici et va ranger ce bois, je veux être seul, lui avait ordonné Tibérius alors qu’elle devait nettoyer son armure.

Bon ben elle était sortie. C’était si gentiment demandé. Il craquait pour elle, c’était certain. Elle avait esquissé un sourire amusé et puis s’était mise au travail. C’est en chantonnant un vieil air qu’elle avait disposé les buches selon une idée de beignet jusqu’à ce qu’on l’interrompe.

Et toi !

April souffla puis leva les yeux avec une grimace. S’apercevant que la personne en question n’était pas un légionnaire, elle fronça les sourcils. C’était qui ça ? Oh mon dieu, c’est cheveux sont trop bizarres ! pensa-t-elle en riant intérieurement. Dans un premier temps, elle fut tentée de faire comme si elle n’avait rien entendu, pourtant, elle eut de sale vieux sentiment incurable qui monta en elle, cette pauvre idée hasardeuse selon laquelle elle pourrait un jour s’échapper. La femme décoiffée –ou juste pas coiffée du tout- n’était visiblement pas une esclave. Ca doit être une raideuse, en déduit-elle. Cela signifiait qu’elle pouvait entrer mais aussi sortir d’ici. Peut être que… Non, elle refusait de l’imaginer. Mieux vaut toujours imaginer le pire pour ne pas être déçue. Ce n’était que lors de ces rares secondes d’espoir que son vif esprit coutumier reprenait le pas sur la démence qui s’était emparée d’elle dès son entrée dans ce trou. Ainsi, elle s’avança discrètement vers la curieuse femme assise contre la toile d’une tente. Au fur et à mesure qu’elle s’approchait d’elle, elle remarquait que l’expression de la raideuse n’était pas des plus aimable. Encore une qui la prenait pour une moins que rien. Ah tous ces connards, s’ils savaient tout ce que j’avais accompli bordel, ils ne me verraient pas comme une moins rien hein, ronchonna-t-elle au plus profond d’elle même. Avec une méfiance dans le regard, la Médée arriva à la hauteur de la femme –un peu débraillée, April préférait même être habillée en esclave que comme ça, beurk, décidément y’avait plein de trucs moches chez elle- resta quelques instants silencieuse, puis parla :

Moi c’est April.

Prononçant ces mots sur un ton aussi neutre que possible et lent, l’esclave se devait de ne pas réagir au sentiment de supériorité qui suintait des yeux de la brune qui lui faisait face. Il fallait la ménager si elle voulait qu’elle l’aide. Dire qu’elle en était réduite à lécher les bottes des raiders maintenant… Elle ne pouvait pas tomber plus bas. Certes, lorsqu’elle était marchande, elle avait bien eu quelques soucis avec ce genre d’énergumène, pourtant, si elle s’en était toujours méfiée, elle n’avait jamais chercher à les tuer gratuitement, ils s’avéraient être bons clients parfois quand ils n’étaient pas trop drogués pour ne pas tirer à tout bout de champs sur le simple fait de voir un homme armé se gratter l’oreille.

Tu es qui ? rajouta-t-elle ensuite.

Elle songea un instant à la mettre au courant qu’il n’était pas conseillé pour elle d’adresser la parole à une esclave, seulement, elle ne voulait pas la faire fuir si elle pouvait lui apporter une quelconque aide. Si on les surprenait, elle aurait sûrement plus de problèmes que la raideuse, toutefois, cela n’en valait-il pas la peine s’il s’avérait qu’elle pouvait sortir d’ici ?

En jetant un coup d’œil à la tente, -comment ne pas la reconnaître, celle-là ?- elle conclut que la femme brune attendait Octavius.

Je vois que tu attends le gros, tu vas voir il est de très bonne humeur aujourd’hui, ça va le mettre de meilleur humeur encore quand il va voir qu’une raideuse l’attend dans son trou.

Elle avait décidé de ne pas prendre de gants, était-ce la raideuse qui allait la dénoncer de toute manière ? Ce gros dégueulasse, elle le détestait, elle ne pouvait pas être moins insultante que ça même si on lui demandait d’être la plus gentille possible avec ce trouffion. Surtout que son armure le boudinait, elle trouvait. Il était répugnant en plus d’être con. En même temps, en faisant parti de la Légion on pouvait pas franchement en espérer plus. Se coupant dans ses pensées, April guetta les alentours et tourna de nouveau les yeux vers la raideuse.


Dernière édition par April Twist le Dim 23 Fév - 12:04, édité 1 fois
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Message La raideuse, l'esclave, et la Légion Empty (#) Mar 18 Fév - 13:31

Le soleil était haut dans le ciel, bien qu’il se trouvait être sur sa phase descendante désormais. Les rayons de ce dernier dispersaient leur lumière aveuglante aux quatre coins des terres dévastées et le camp de la légion n’y échappait pas. Accompagnant ces traits de clarté, la chaleur faisait elle aussi bonne figure, ci-bien qu’on ne savait pas laquelle des deux sœurs il fallait plus détester : celle qui vous cramait les yeux, ou celle qui collait la langue au palais. Après de longues années passées dans le désert, Calamity ne sentait même plus le soleil sur sa peau ni sur sa nuque. Elle se protégeait bien de l’astre stellaire en enfilant des vêtements amples, gardant l’eau de son corps, sans parler de l’écharpe qu’elle enturbannait parfois et de sa capuche recouvrant souvent sa tête. Enfin, une paire de lunettes teintées venait protéger ses délicats yeux verts des ultraviolets. Néanmoins, là où beaucoup de monde le maudissait, Calamity le prenait volontiers comme compagnon de route. Chaque matin il était là au rendez-vous, jamais absent, et depuis maintenant trente quatre ans, il accompagnait les pas de la jeune femme ici bas. S’il advenait de disparaitre, chose inconcevable pour la raideuse, le monde serait tellement triste et froid.

Loin de ces hautes considérations, Calamity avait posé son cul sur un rondin de bois, prenant pour dossier la toile tendue de la tente d’Octavius, l’éternel absent de ce début d’après-midi. Peut être qu’il était entrain de culbuter une des gueuses qu’il répudiait tant. Pour le coup, elle ne portait pas tout son accoutrement à la dernière mode dans le désert, son écharpe se contentant d’être posée négligemment sur ses épaules, laissant ses cheveux se promener. L’esclave qu’elle avait hélé quelques secondes plus tôt avait bel et bien compris que la raideuse en avait après elle. Le cul toujours vissé sur son rondin, la trentenaire laissa la brunette approcher, ce qui lui permit de la détailler aisément, chose que ne semblait pas se priver de faire l’autre. Elle était drôlement attifée, et Calamity se demanda si toutes les femmes esclaves étaient semblables dans le camp. De manière implicite pour la raideuse, cette dernière se sentait supérieure à cette jeune femme, en partant simplement du terrible constat qu’elle était au service des autres de part son statut, une esclave, un meuble en somme. Et un meuble ne parle pas, ne pense pas, ne bouge pas, n’a pas de personnalité même s’il peut avoir du caractère. Et pourtant, force lui était de constater que ce mobilier lui parlait, prenait des initiatives, lui rendait ses regards, la toisait. C’était con à dire, mais si la raideuse avait rencontré cette jeune femme dans un autre contexte, ce sentiment de supériorité ne l’aurait pas forcément traversé. Quoique... En définitive, Calamity était Calamity. Toujours mieux que tout le monde, la plus forte, la plus sympa, la plus sadique, bref, la reine quoi. Peut être que l’esclave et son statut n’arrangeait pas les choses, mais elle n’était pas une exception. La brunette traitait tout le monde de la même manière, même ce gros tas d’Octavius.

« April hein. » Ses yeux balayèrent de haut en bas la jeune femme. Elle avait envie de s’amuser avec elle. Après tout, elle n’était rien. « Qu’est-ce que ça peut te foutre de comment je m’appelle ? » L’intonation de sa voix ne suivait pas la dureté de ses propos et soudainement, à l’évocation d’Octavius, son visage s’illumina et un sourire déchira ses traits. Ses yeux exprimèrent la franchise, délaissant le mépris et la supériorité.

« Je plaisante, April. Marrant que t’es pas un nom de débile comme les autres, du genre... Octavius, Maximus, Enculus... » Elle balaya ses propos d’une main avant d’ajouter : « Je m’en contrefous bien de l’humeur du gros tas quand il verra ma gueule. T’façon je ne suis pas là pour lui tailler une pipe. »

Si April ne comptait pas prendre des gants, il en fallait un petit peu plus pour arriver au degré de vulgarité de la raideuse. Il fallait croire qu’elle ne se rendait même plus compte de ses propos, car tout naturellement, elle s’empressa d’ajouter en haussant les épaules.

« Moi c’est Cal’. »

Curieusement, Calamity n’avait pas envie que cette souillon ne connaisse son patronyme en entier. Pourquoi ? Elle ne saurait dire. Telle une conspiratrice, la raideuse bascula son corps vers l’avant, posant ses avant bras sur ses cuisses, pour se rapprocher légèrement de la jeune femme lui faisant la conversation.

« Il se passe quoi si jamais je fais savoir que tu m’as manqué de respect ? »

Après tout, l’esclave devait avoir des comptes à rendre auprès de son ou de ses maître(s). Alors elle était vulnérable à ce genre de chantage. En opérant cette démarche, Calamity espérait la rendre docile pour s’amuser un peu avec, voir jusqu’à où elle se laisserait faire. Plutôt que de compatir de la condition de sa vis-à-vis, la trentenaire faisait preuve de cruauté gratuite. En face d’elle ne se trouvait qu’une femme faible, désireuse de sauver sa peau par tous les moyens possibles, y comprit en se constituant esclave de ces brutes. Putain, s’eut été elle, mais jamais elle ne se serait laissée prendre vivante. Elle esclave, et elle aurait mis le camp à feu et à sang, sans se soucier de mourir. A quoi bon vivre pour servir de meuble ? La situation était entrain de mettre Calamity en rogne. Cependant, elle avait quand même envie de savoir si cet enfant sage l’était réellement. La Chien Pendu ne souhaitait pas vraiment dénoncer la jeune esclave, simplement lui foutre la pression. C’était un de ses passes temps favoris que d’aller provoquer les gens qu’elle côtoyait.
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Message La raideuse, l'esclave, et la Légion Empty (#) Lun 24 Fév - 11:54

C’était une conne. Il fallait bien l’avouer, la brune débraillée devait être une belle garce. En même temps, c’était une raideuse d’après les conclusions d’April, alors elle ne pouvait pas trop en espérer non plus. Cela dit, elle n’avait pas l’air bête, défoncée, le cerveau complètement lobotomisé comme les autres qu’autrefois, elle avait bien pu pouvoir entuber en leur vendant des armes. L’esclave se demanda d’ailleurs si la femme qui lui faisait face n’était pas quelqu’un d’important. Cal’, elle n’en avait jamais entendu parler, certes, et cela faisait assez peu de temps qu’elle fréquentait le camp, c’était pourquoi elle ignorait encore pas mal de choses sur les allés et venues des raiders dans le coin, seulement il lui semblait assez logique que, dans ce maudit camp sur-protégé, n’importe qui ne pouvait pas rentrer comme ça, pour aller friser la moustache du gros. Il lui paraissait aussi évident que la femme était loin d’être stupide en plus d’être lucide.

April ne sut vraiment si elle devait regretter ou non de lui avoir parlé avec autant de familiarité, surtout lorsqu’elle se fouta de sa gueule pour ensuite la menacer. Le fait était que, si mal il y avait, il était trop tard pour maintenant changer ce qu’elle avait dit : elle ne pouvait qu’essayer de rattraper sa connerie. Le souci étant qu’elle devait brosser l’étrangère dans le sens du poil sans trop le faire voir, la Médée ne savait trop par quel bout la prendre. En effet, la raideuse, en tant que raideuse, devait aimer faire du mal, c’est pourquoi il ne lui aurait pas sans doute était désagréable de voir l’esclave se faire lyncher après qu’elle l’eut dénoncée. En outre, en tant que personne, la brune semblait très sûre d’elle. Il ne fallait donc pas la contrarier. Le problème se posait au moment de choisir de rentrer dans son jeu ou de s’écraser. Le choix était ardu dans le sens où, dans le premier cas, elle risquait en somme de se faire buter si jamais ça tournait mal et dans le second, elle risquait de passer littéralement pour une merde sans intérêt, ce qui pourrait ainsi écarter la possibilité de recevoir de l’aide. Après une courte réflexion, et aussi motivée par un choix légèrement enrobé d’orgueil, April décida de prendre un risque. Cela allait évidemment impliquer qu’il allait falloir la jouer fine, toutefois elle écarta la difficulté, poussée par cette idée selon laquelle, elle n’avait pas à faire l’esclave devant quelqu’un qui n’était pas du camp. Après tout, ne disait-on pas « esclave de la Légion de Caesar » et non de on ne savait quel type venant de on ne savait vraiment où ? Bref, la devise était celle-ci en somme : s’imposer sans vexer, ou brosser ces sales cheveux moches en arrachant un ou deux nœuds pour la forme.

Si je n’ai pas de nom débile, c’est parce que je ne suis pas née ici et que je viens juste d’être capturée.

Elle essayait de conserver un ton neutre, sans trop fixer son regard dans le sien, ce qu’elle avait toujours eu coutume de faire lorsqu’elle était libre en constatant que cela irritait et déstabilisait les gens qui lui faisaient face. Seulement, contrarier la Cal’ ne faisait pas parti de son plan initial. La liberté, que ne fallait-il pas faire pour elle ? Jadis, elle avait déjà lutté pour elle pendant des années avant de l’obtenir, il lui semblait déjà que c’était il y a si longtemps… Elle n’avait pourtant pas trente ans. C’est d’ailleurs en voyant son âge encore peu avancé qu’elle avait décidé dès son entrée dans ce trou à rataupes en jupette qu’elle avait de la marge avant de pouvoir prétexter qu’elle n’avait plus aucune chance de revoir les terres dévastées.

Le fait est, Cal’, que je ne pense pas t’avoir manqué de respect encore, alors ce serait bête de rater l’occasion, tu penses pas ? lui demanda-t-elle avec un léger sourire.

Au plus profond d’elle, April sentait comme une pointe d’adrénaline : elle savait que si jamais la raideuse la dénonçait, même Titi, son « maître », ne pourrait rien faire pour la sauver, surtout ici, à côté de la tente de l’autre trouffion aussi doux que pouvait l’être un griffemort. Bref. En tout cas, elle était lancée.

Attend au moins que je trouve la motivation, histoire de pouvoir jouer avant que les soldats me tuent. Ou serait l’amusement pour moi sinon ?

April échappa une esquisse de sourire, tout aussi involontaire que calculée au fond. Calculée, certes, c’était normal, mais elle ne pouvait qu’admettre que rien que cette idée farfelue de faire des bêtises ensoleillait sa journée. Après tout, elle ne s’amusait jamais autant que lorsque Tiberius était là pour être son jouet.

Sinon, pour ton information, si vraiment tu racontes que je t’ai manqué de respect, ben au mieux je me fais battre, au pire Octavius envoie un de ses chiens me faire la bise. En clair, dans tous les cas, je ressorts en steak.

L’esclave, pour le coup, ne pouvait s’empêcher de sourire jusqu’à la limite de s’esclaffer. C’était devenu régulier maintenant qu’elle se mette à rire pour rien et d’autant plus pour tout ce qui flirtait avec le cruel, le malheur, le sang et tout ce qui pouvait rappeler la chair hachée. La démence s’était probablement emparée d’elle ce fameux jour où elle avait été capturée. Tout cela n’était qu’une farce, n’importe quelle tâche n’était qu’un jeu, une occasion de faire une connerie, de faire ce quelque chose d’inattendu qui faisait écarquiller les yeux des autres, des autres esclaves qui la prenaient sûrement pour une tarée suicidaire, des soldats qui se plaisaient à la menacer lorsqu’elle s’amusait à renverser – toujours sans faire exprès- le pot de chambre sous leurs pieds, de son maître qu’elle s’arrangeait toujours pour réveiller trop tard ou trop tôt. Il était tellement drôle quand il était en colère. Ca lui valait quelques gifles, mais à côté de la vigueur des autres, une claque n’était rien de moins qu’une caresse. Elle était un peu folle, mais c’était pas grave, le rire, ça ride moins que de faire la gueule.
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Message La raideuse, l'esclave, et la Légion Empty (#) Mer 26 Fév - 11:22

Ainsi donc elle s’était faite capturée, comme tant d’autres avant elle, et comme tant d’autres après. Est-ce que la raideuse était en partie responsable de cela ? Peut être bien que oui. Après tout, elle leur vendait des chiens, et ces molosses étaient susceptibles de combattre pour la Légion, même si leur fonction première n’était pas de rabattre des esclaves dans les filets des négriers. Non ils étaient éduqués pour se battre, mordre, déchiqueter, bref, tuer. Peut être qu’Octavius s’amusait à corrompre leur dressage initial pour les transformer en chiens de troupeaux, allez savoir. De toute manière, pour en revenir à cette question, il fallait bien reconnaître que la notion de responsabilité chez Calamity était loin d’être pleinement développée. Ce n’était que très rarement sa faute, même quand les faits étaient flagrants et indiscutables. En revanche, sa curiosité n’avait cependant pas de limite, et le sujet des esclaves de la légion était plutôt passionnant pour quelqu’un de non initiée comme elle. Qui plus est, faire un brin de causette avec cette souillon lui permettait de passer le temps, tout en approfondissant ses connaissances sur ses partenaires commerciaux. Elle joignait l’utile à l’agréable en somme. Peut être qu’elle essayait de se faire une idée des conditions des esclaves histoire de savoir ce qui l’attendait une fois que l’intérêt du Centurion Maximus pour ses chiens l’aurait déserté. Loin d’être conne, Calamity savait que les travestis lui foutaient la paix par pur intérêt. Si elle ne fournissait pas de chiens à ces enculés, la trêve serait rompue et ils constitueraient un ennemi de plus... Enfin une proie de plus. Oui, c’était en fait plus judicieux de raisonner comme-ça. En gros, en acceptant leur marché, négocié, renégocié, encore et encore, Calamity leur rendait service. La brune avait en effet plus de scrupules (un poil plus seulement, faut pas déconner quand même) à s’en prendre aux légionnaires gratuitement dans les Terres Dévastées. En gros, elle était drôlement sympa !

Si la femelle (car il s’agissait d’un animal non ?) qui lui faisait face ne la regardait pas dans la prunelle des yeux, Calamity elle, ne se privait pas de la reluquer de pied en cape, histoire de la jauger. Ce manque de franchise du regard dénoté, chez sa comparse, d’un manque de confiance en elle, du moins, c’est ce que la chienne se disait. Mais qu’importe, de toute façon, elle avait déjà le sentiment d’être supérieure à elle, et c’était juste un petit étage de plus à l’échafaudage menant à cette sensation. L’idée que l’esclave, jeune au demeurant, continuait de vivre malgré tout pour espérer un jour se faire la malle, traversa l’esprit de la raideuse. Ce n’était peut être pas si con que ça. Cette pensée en amena une autre, et la jeune femme en vint à se demander si elle serait capable de favoriser une évasion, histoire de faire chier les beaux mâles dominants. Car bon, soyons lucides, à part pour emmerder le monde, elle n’avait aucun intérêt à prendre des risques pour une quelconque personne d’aussi basse extraction. Son attention se reporta rapidement sur la jeune femme lui faisant face, chassant de sa tête cette idée saugrenue. Finalement, au regard de sa réplique, elle semblait en avoir dans le pantalon malgré tout. Elle jouait un jeu dangereux en allant dans le sens de la raideuse, qui pouvait à tout moment décider de la balancer aux légionnaires histoire de voir. Mais cette franchise, doublée d’un apparent caractère de cochon, amusa la brunette qui vit sa face s’illuminer d’un sourire.

« En gros, tu veux aller jusqu’à me manquer de respect pour... » Elle marqua une pause afin de faire peser ses mots. « ... pour t’amuser ? » Elle préférait reformuler pour être sûre d’avoir bien compris ce qu’elle venait de dire. Finalement, le sentiment que l’esclave jouait un double jeu dans ce camp s’empara rapidement de la raideuse, qui ajouta une petite remarque à son propos : « On dirait que la petite chienne que voilà n’est pas aussi docile qu’il n’y parait. »

Malgré le fait que son interlocutrice avait tous les pouvoirs sur elle (puisqu’elle avait le droit de vie ou de mort selon qu’elle dénonçait un manque de respect ou pas), la femme esclave ne se ratatinait pas devant elle. C’était culotté, surtout quand on risquait de finir en steak. Et en plus de ça, ça la faisait sourire, limite rire. Cette impertinente devait bien faire chier son monde dans le camp, Calamity en était maintenant certaine. A quoi bon la dénoncer alors ? Après tout, si elle était embêtante, c’était une petite victoire. Croisant une jambe par dessus l’autre, tout en reprenant appui sur la toile tendue de la tente, la raideuse considéra de nouveau sa vis-à-vis.

« Tu as sans doute raison, j’vais te laisser tout le loisir de t’amuser un peu. » Nouvelle pause, alors que ses yeux verts observaient rapidement les alentours, pour vérifier qu’elles étaient toujours tranquilles. « Et ça s’passe comment ici ? Tu as un maître ? Tu peux accéder à tous les endroits que tu veux ? » Curieuse elle l’était, mais les questions étaient intéressées bien entendu. Calamity pouvait se mettre dans la poche un guide touristique officieux pour le camp et ses trésors, en la qualité de la subordonnée ici présente. Toujours joindre l’utile à l’agréable, toujours...
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Message La raideuse, l'esclave, et la Légion Empty (#) Jeu 27 Fév - 13:43

Ca ferait pas un bon esclave ça, songea April avec un sourire en coin. En effet la brune semblait bien trop sûre d’elle est orgueilleuse pour finir dans cet état de servitude, seulement, April n’était-elle pas convaincue de cela aussi avant qu’elle ne se fasse capturer ? Lorsqu’elle avait été faite prisonnière, la jeune sauvageonne avait lutté corps et âme durant tout le trajet, ne manquant aucune occasion de s’échapper ou de foutre le bordel, allant même jusqu’à flirter avec un charmant wolverine ; puis, quand elle pénétra dans le camp bien malgré elle, elle se calma, bien entendu. Car déjà, dans le camp, elle serait morte avec un tel comportement puis, elle devait s’avouer à contre cœur que le Maximus là, il foutait la pétoche avec les esclaves, et surtout les esclaves femmes. Cal’, elle, était à l’aise sur son rondin, libre de ses mouvements et avait l’occasion de sortir d’ici. L’esclave pensa avec une joie à peine dissimulée que ça devaut leur faire bien mal aux fesses de traiter avec une femme telle qu’elle à ces tas de muscles gonflés de testostérone.

April haussa un sourcil quelque peu mauvais lorsqu’elle parla d’elle comme d’une « chienne », il fallait dire que esclave et chienne, et ce, en même temps, ça faisait beaucoup. Bien évidemment, elle n’allait pas jouer avec cette femme, ni risquer de la vexer si elle pouvait l’éviter, car il lui sembla que c’était quand même le genre qu’il ne fallait pas faire chier –puis accessoirement, elle avait le pouvoir de la faire buter. Ensuite, elle nota que, sous ses airs décomplexés et assurés, la Cal’ surveillait ce qui l’entourait, probablement pour vérifier que personne ne viendrait les déranger. Elle n’avait pas tort cela dit. Si jamais elles se faisaient surprendre, peut-être que la brune pourrait s’en sortir mais quant à elle-même, rien n’était moins certain. Tiberius lui avait déjà pas mal de fois sauvé la peau, mais il allait bien y avoir un moment où cela deviendrait impossible ou qu’il en aurait marre. Ça lui piquait la langue de l’avouer, mais elle se devait d’admettre qu’elle était tombée sur un de ces cons de légionnaires les plus « doux » -s’il est vraiment possible de parler d’eux ainsi- et des plus respectueux envers les esclaves. Pourtant, elle n’était pas tendre avec lui au quotidien. A cette pensée, elle esquissa un sourire parce que bon, lui non plus n’était pas le dernier quand il s’agissait de l’emmerder.

Bref, tout ça pour en venir au fait que, bien qu’il n’y ait pas franchement songé sur le coup, April devait rester prudente, c’est pourquoi elle jeta un rapide coup d’œil autour de la tente, derrière la brune qui ne pouvait certainement pas tourner sa tête à cent quatre-vingts degrés – quoi que, il y avait tellement de gens bizarres.

« Et ça s’passe comment ici ? Tu as un maître ? Tu peux accéder à tous les endroits que tu veux ? »

La petite sauvageonne fronça les sourcils : ça sentait l’arnaque ces questions. Etant donné que la raideuse n’était manifestement pas débile et qu’elle semblait particulièrement joueuse, April sentait qu’elle devait se méfier et que, bien qu’avoir un espoir quant à son aide pour la libérer, mettre en elle une confiance très, très mesurée. Elle se demanda malgré tout si c’était pour passer le temps qu’elle lui demanda tout cela ou s’il y avait un intérêt quelconque. Peut-être les deux au fond… Quoi qu’il en soit, l’esclave se fichait bien de savoir si elle trahissait l’esprit et les secrets de la légion en répondant à ces questions qui, il fallait le dire, n’allait pas bien loin pour le moment. Une certaine idée pointa en elle, qui la ramenait bien loin dans son ancienne vie faite de marchandage. Des vieux instincts semblaient montrer le bout de leur nez au fin fond de son esprit. Pouvait-elle négocier sa liberté contre des informations ? Côté négoce, elle se connaissait et se savait douée, d’autant qu’elle avait souvent traité avec des raiders, c’était son terrain, et cela la rassura face à la femme brune. Reprenant plus de contenance, un léger sourire flottant sur ses lèvres, elle se redressa, adoptant une stature plus droite, plus fière d’où suintait une forme d’assurance nouvelle. Ainsi, surveillant les alentours derechef et affichant un sourire assez sincère, elle fit un nouveau pas la reprochant quelque peu de la raideuse.

Ca se passe différemment pour tout le monde en fonction de qui t’es, répondit-elle. Après, oui j’ai un maître et non, certains endroits ne me sont pas autorisés.

April laissa une sorte de mystère planer sur ses paroles tout en restant aussi neutre et évasive que possible, tentant de laisser la curiosité –intéressée ou non- de la brune sur sa faim ; elle espérait ainsi qu’elle approfondisse le sujet et pouvoir lancer un marchandage. Cette femme, si April parvenait à l’emmener sur son terrain, ne serait pas facile à manipuler, c’était certain, et le prix de la liberté était élevé, surtout dans un camp imprenable tel que celui-ci, l’esclave en était plus que consciente. Seulement, elle savait qu’il fallait tout tenter, de la même façon qu’elle avait tout tenté il lui sembla une éternité avant de passer les murs de cette prison de testostérone maudite. Si j’arrive à leur fausser compagnie grâce à elle, je me rase la tête, se promit-elle. On ne sait jamais, peut-être qu’un dieu quel qu’il soit saurait entendre cette promesse comme un arrangement suffisant pour la laisser s’échapper ?

Pour ne pas laisser transparaître le chemin qu’elle essayait de tracer pour arriver à ses fins, April demanda à Cal’ d’un air plus détaché et jovial :

Et toi ? Comment ça se passe dehors ? Je suppose que t’as pas de « maître » dans les pattes toute la journée, toi.
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Message La raideuse, l'esclave, et la Légion Empty (#) Jeu 27 Fév - 18:49

Franchement, Calamity n'imaginait pas une seconde passer sa vie ici à servir et à obéir. Ce n'était clairement pas dans sa nature. Elle se demandait quand même si elle serait capable de survivre juste le temps de partir dans un ultime coup d'éclat, ou si elle irait au devant d'une mort certaine au premier jour de sa capture. Bien que confiante, elle espérait au fond, n'avoir jamais à faire ce choix. C'était une baroudeuse, une femme libre et autonome, qui avait vécu seule pendant de longues années sans s'embarrasser de la compagnie des humains. La mettre en cage revenait à mettre en cage un griffemort sauvage depuis la naissance. Il deviendrait fou, serait incontrôlable, inconsolable et peut être qu'il se laisserait mourir. Bien que ce denier point aurait fait toute la différence entre un animal sauvage et la raideuse, qui ne se serait pas laissée mourir pour rien, sans marquer de son empreinte l'histoire de la légion. D'une empreinte sanglante. D'ailleurs, elle se demandait pourquoi tous les esclaves réunis ne tentaient pas un truc conjointement. Le nombre pourrait suffire à faire pencher la balance de leur côté. Après cela demandait un minimum d'organisation qu'ils n'étaient peut être pas capable d'avoir, communiquer, décider, agir, tout cela ne pouvait pas se faire au petit bonheur la chance au milieu de toute cette discipline militaire. Le camp à première vue, semblait anarchique et archaïque, mais les troupes étaient sévèrement tenues en laisse, et la moindre incartade se payait cher. Qui plus est, la raideuse supposait également qu'une espèce de tyrannie psychologique oppressait les esclaves, ne leur donnant plus aucun espoir. L'avenir bouchée, il n'y avait plus qu'à vivre au jour le jour, dépossédé de toute personnalité. Enfin bon, Calamity n'allait pas s'apitoyer sur le sort des subordonnés de la légion plus en avant, ce n'était pas le genre de la maison.

Sans trop savoir pourquoi, la jeune femme s'attendait à ce genre de réponse de la part de l'esclave, qui semblait tout sauf sotte. Au moins, la conversation pouvait s'installer sans que chacune ne grille ses munitions trop vite. Si la jeune femme tatouée escomptait titiller la curiosité de la raideuse, elle avait tapé dans le mille. C'était juste pas assez pour que ce soit pleinement satisfaisant. Elle avait commencé, sans terminer, et c'était frustrant. N'empêche que le comportement de la belle avait changé. Là où elle semblait peu sûre d'elle même, soumise, quand elle avait répondu à la question, l'esclave s'était quelque peu révélée. Pour le moment, outre ses questions orientées pour en savoir un petit peu plus sur les us et coutumes du coin, Calamity ne projetait secrètement aucun marché. Elle se contenta donc de répondre, avec franchise pour le coup, puisque la question lui plaisait, étant donné qu'elle pouvait la ramener encore une fois, et montrer à cette moins que rien qu'il fallait parfois prendre son destin en main.

« Non je n'ai pas de maître en effet. » Elle marqua une pause, goutant à ses propos. « Je l'ai tué pour prendre sa place il y a quelques années. Maintenant c'est moi la patronne. »

Elle afficha un sourire suffisant. Elle n'était pas peu fière de ce petit événement de sa vie. Après tout, elle en avait eut marre de sa condition de subordonnée entre les mains d'un autre, alors elle avait choisi de le défier et de prendre sa place. Le pari avait été risqué de part la dangerosité du bonhomme, mais à la force brute, elle avait répondu avec toute sa folie, sa hargne et une détermination sans faille. Il ne pouvait tout simplement pas gagner. Mais est-ce que ce genre d'exploit pouvait être reproduit ici ? A l'évidence non, à moins qu'un légionnaire ne prenne le pouvoir en tuant son supérieur, mais un esclave, c'était peu probable. En tuant le chef, il se ferait tuer par les autres qui n'accepteraient jamais d'avoir un ancien domestique comme mâle dominant. Alors que chez les raiders, la hiérarchie étaient moins compliquées. Le plus fort prenait les rennes et s'adjugeait tout les pouvoirs. Les conflits se réglaient dans la violence et dans le sang. Ca n'allait pas plus loin. Néanmoins, il fallait reconnaître qu'une fois le chef en place, une certaine fidélité s'installait autour de lui, et certains de ses hommes étaient près à tout pour rester dans le clan. En même temps, la structure du gang permettait d'apporter du lien social, des alliés, de la drogue, une occupation pour la journée, et pour le lendemain, bref l'impression d'appartenir à quelque chose d'utile. Après, tous les raiders n'avaient pas l'ambition, ni le charisme, ni la volonté, de devenir le boss. C'était quand même réservé à une élite.

« Et ton maitre, il a quel pouvoir sur toi ? » Elle était intriguée par cet aspect là de l'esclavage, tout en montrant une curiosité malsaine. Toujours est-il que pour sa part, la raideuse n'était pas, à première vue, séduite par le concept d'esclavage. Car, avec ses accords vis-à-vis de la légion, elle pourrait se permettre d'envisager prendre des esclaves, bien qu'elle doutait fortement que les trous du culs de César ne soient à même de répondre à ce genre de requête. Mais qu'importe, avec toutes les rencontres, fortuites ou non, qu'elle faisait, les Chiens Pendus et elle, dans les terres dévastées, elle pouvait bien sauvegarder la vie d'un pauvre marchant pour se le prendre comme esclave. Mais ça faisait une bouche de plus à nourrir, quelqu'un qu'il fallait surveiller, et un ennemi de plus dans sa loge. Alors à quoi bon s'emmerder ? Autant le zigouiller directement et le tour était joué. « Si tu viens de te faire attraper, tu dois bien avoir une idée de comment ça se passe dehors... » Mine de rien, elle remit le sujet sur la table, vis-à-vis des informations : « Et tu me disais que tu n'avais pas accès à tous les endroits, pourquoi ? »

Ca voulait certainement dire qu'il y avait des coins dans le camp qui étaient plus sensibles que d'autres, ce qui sous entendait soit des petits secrets bien gardé, soit du pactole, ou autre. La brune était certaine d'arriver à tirer les vers du nez de la jeune femme lui faisant face. Elle semblait coopérative et ouverte à la discussion, un bon point déjà. Au moins, elle ne se sauvait pas comme une vulgaire esclave ayant trop peur de son maître pour oser s'adresser à une étranger.
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Message La raideuse, l'esclave, et la Légion Empty (#) Ven 28 Fév - 10:34

L’esclave était assez fière car elle était finalement parvenue à intéresser la raideuse qui s’empressa de lui poser d’autres questions. April, d’ailleurs, sourcilla rageusement lorsqu’elle demande quel pouvoir avait son « maître » sur elle. Pouah, son « maître », et dire qu’on en était venu à parler d’elle de la sorte, dire qu’elle était enfermée ici au service de tous et plus spécifiquement à celui qui l’avait justement amenée ici : ce type était le diable, elle le haïssait, elle lui aurait volontiers laissé un cadeau digestif dans sa gamelle si elle en avait eu l’occasion, seulement, cette bande de cons étaient toujours là pour les surveiller, et elle en particulier car elle devait être la plus têtue –et du coup la plus battue- de tous les esclaves présents dans le camp. Si un jour elle perdait espoir, il est clair qu’elle mettrait tout à feu et à sang et parfois, elle est tentée de tout lâcher, d’abandonner ses rêves de liberté pour se déchainer et avoir le plaisir d’enfoncer à Tiberius son glaive par son trou de balle et de le faire remonter jusqu’à la glotte. Et ce Maximus et ce tas d’Ocatvius… elle ferait tout pour leur massacrer leur sale tronche de cake quand elle perdrait le contrôle, elle mourrait, pire, ils s’arrangeraient malgré tout pour la garder en vie afin de la torturer pendant des années –ce qu’elle imaginait franchement possible vue l’esprit tordu de Tiberius qui s’arrangeait déjà pour lui pourrir la vie autant qu’elle pourrissait la sienne plutôt que de la buter une bonne fois pour toute. Ca un jour, elle n’en ferait qu’une bouchée de celui-là, elle lui arracherait son bel œil bleu pour écraser son gros orteil dessus et elle se moquerait, elle lui déchirerait l’estomac avec les dents s’il le fallait et en faisant ça, elle rirait, elle lui rirait au nez pendant qu’il chouinerait !

Cette question la mettait drôlement en fureur, le sang battit soudain fort dans ses veines, au rythme de la marche d’une armée progressant au pas, comme ces sales Parses ou Perses ou Berces dont ces abrutis de légionnaires parlaient quelques fois, une bande de gros brahimes ! Voilà ce qu’ils étaient, et ils ne méritaient pas autre chose que de finir en tant que tel ! En tirant une pauvre charrue bondée pour finir dans une assiette mal lavée d’un bar de Jericho pourri sur laquelle une pauvre mouche serait venue chier… !

Merde, calme-toi, se dit April qui sentait sa démence envahir les tissus de son corps. Pourtant elle explosa de rire, tout bonnement, dissimulant le désespoir de son existence derrière la chose qui rendait de coutume heureux, la distraction. Son cerveau passait en mode survie, elle avait toujours été douée pour ça. Mais il fallait voir le bon côté des choses, cela ne pouvait normalement pas empirer. En tous les cas, elle chercha à stopper sa crise de folie qui pouvait attirer l’attention sur les deux femmes qui n’auraient déjà même pas du pouvoir s’adresser un bonjour.

Il a tous les pouvoirs ! s’écria-t-elle encore rieuse.

Bon, c’était loupé sur la discrétion.

Y’en a qu’un qu’il a pas et je risque pas de le lui donner de sitôt ! ajouta-t-elle. C’est que s’il arrivait à me sauter je n’aurais plus les deux pourcents de droits qu’il me reste, bordel !

Ca c’était certain, si une femme avait bien un droit ici, c’était d’avoir la possession de son utérus ! Quoique, c’est ce qu’elle avait constaté pour le moment, mais après tout, si un gros d’Alamo vous invitait chaleureusement à passer la nuit dans sa tente, c’était pas pour faire des crêpes et est-ce qu’on peut dire non au centurion –même pour ça- sans y perdre un ovaire en passant ? April balaya cette idée de la main car de toute manière, elle n’avait pas à faire –heureusement- au centurion et ce qui était certain, c’était que Tiberius respecterait ce droit, elle en était à peu prêt certaine. Cela dit, la frustration de ne pas avoir eu l’occasion de lui faire essuyer un refus la tiraillait parfois. Quand même, c’est qu’il n’avait prit l’initiative ! C’est probablement qu’il savait qu’elle le renverrait bouler sans la forme dans le rire le plus moqueur que la terre n’ait jamais porté. April, en fait, n’envisageait même pas qu’il n’en ait pas envie, pourquoi aurait-il été si patient avec elle depuis tant de temps, hein ? Il en peut plus de mon corps, songeait-elle parfois en le regardant s’énerver sur elle. Mais beurk, il était roux. Enfin, elle se devait d’admettre que lorsqu’elle lui mettait son armure, ces fesses rebondies et son abdomen ferme et bien formé donnait comme des envies de chocolat. Mais non, il fallait pas déconner quand même, elle le détestait, c’était Satan ce type, alors normal qu’il poussa à la tentation.

Oui c’est vrai que je sais comment ça se passe dehors, dit-elle en reprenant quelque peu son sérieux. Mais j’ai l’impression que ça fait cinquante ans que je suis enterrée ici.

Pendant quelques secondes le regard ocre de la petite tarée se perdit au loin, derrière ces satanées murailles, puis balayant rapidement ses rêves aussi tordus qu’elle, elle déclara avec la plus grande assurance du monde :

Les endroits où je peux pas aller ? Bof, ça doit être pour que je ne puisse pas atteindre ce qui s’y cache sûrement.

April avait planté son regard dans celui de la raideuse, un léger sourire énigmatique flottant derechef sur ses lèvres.

Ca t’intéresse de connaître la vie de servitude ? Tu serais peut être tentée par un stage ? rajouta-t-elle d’un ton plus léger. Si c’est le cas, soit sûre que ces salauds t’accueilleraient avec joie, ils ne disent jamais non aux étrangers, surtout que toi, tu dois pas être n’importe qui pour pouvoir rentrer et sortir de ce trou.
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Message La raideuse, l'esclave, et la Légion Empty (#) Ven 28 Fév - 18:34

Calamity ne se savait pas si drôle. Elle arqua un sourcil, si ce n’était les deux, tout en observant la jeune femme, esclave de son statut, s’esclaffer, voir rire sans faire preuve de discrétion. Sans être une as de la psychologie humaine, et notamment féminine, la brune était certaine que la tatouée se bidonnait uniquement pour masquer une certaine impuissance. Aller dire que son maître avait tous les pouvoirs sur elle, en se marrant, permettait d’occulter la dure réalité de sa condition. Cependant, du point de vue de la raideuse, la jeune femme lui faisant face semblait avoir la tête bien sur les épaules. Alors à quoi rimait tout cela ? Peut être qu’elle en avait marre de leur petite discussion, de ce copinage entre nanas, ou de cette réunion Tupperware, et qu’elle souhaitait qu’un légionnaire ne se radine pour constater que la soubrette taillée une bavette avec la fille des terres dévastées. Calamity chassa rapidement cette pensée de sa cervelle libre de toute substance, préférant se dire que c’était probablement du à un accès de nervosité, voir de dépit. En même temps, elle ne se trouvait pas dans la tête de la jeune femme tatouée pour savoir ce qui si tramait, et heureusement, vu le travail qu’elle avait déjà avec sa propre caboche. Quoiqu’il en soit, la raideuse ne put s’empêcher de faire les gros yeux à la jeune femme pour qu’elle arrête de faire pareil boucan. C’était un camp ici, pas une colonie de vacance, et le passage dans les allées et alentours ne facilitaient déjà pas les choses, alors si en plus de ça elle se mettait à rire à gorge déployée. Mine de rien, la raideuse, bien que libre, prenait quand même des risques à venir parler de la sorte à une soumise de ces négriers de légionnaires. Après, Calamity n’était pas connue pour son sens des responsabilités légendaires, ni pour ses savants calculs afin de prévoir les dangers. N’empêche, la raideuse était étonnée. Ces gros porcs ne profitaient donc pas librement du corps des esclaves féminines. Ils étaient un minimum éduqués alors, ou bien peut être qu’ils étaient châtrés une fois au service du grand et valeureux César.

Encore une variable qui rendait les légionnaires différents des raiders. Ces derniers n’hésitaient pas à violer la première gueuse venue, fut-ce-t-elle un cageot ou un canon. Bon quand il s’agissait de goule, ils étaient plus regardants. Sans une bonne dose de Jet dans les veines, ils n’y touchaient pas. Calamity ne savait pas quel était le blaireau qui avait pondu cette règle absurde de ne pas disposer du corps des femmes comme les légionnaires l’entendaient, cela devait forcément provoquer des tensions dans les rangs, les hommes étant ce qu’ils étaient. De plus, c’était un peu comme donner le pouvoir aux femmes, car s’en était bien un. En faisant miroiter une possibilité à ces messieurs de vider leurs bourses, ils devenaient plus coopératifs voir plus laxistes.

« A mon avis, tu as plus que deux pourcents de pouvoir en pouvant disposer de ton corps de la sorte.... » C’était plus une réflexion à voix haute, suivant le cours de sa pensée, qu’une réponse en soit. Calamity n’était pas une séductrice dans l’âme, si bien qu’elle ne savait pas vraiment comment rendre les hommes dingues. La plupart du temps, elle prenait le mâle dont elle avait besoin pour se satisfaire, et elle l’envoyer chier ensuite. Du cul pour du cul. Pas de sentiment personnel là dedans. Du moins pas pour le moment. En même temps, la raideuse tirait des interprétations sur les dires d’April, vu qu’elle n’y connaissait rien jusqu’à présent. « M’enfin, tu as raison, vaut mieux avoir ça sous le coude. »

Bien que raideuse, Calamity ne goutait pas tellement au viol. Bon, d’accord, des fois elle s’amusait avec une personne, jeux qui pouvaient s’apparenter à des attouchements et autres, mais ce n’était pas son trip. Après, elle ne l’empêchait pas à ses hommes, elle n’était pas folle à ce point. Sinon c’était elle qui allait servir de fourreau à toutes les épées des Chiens Pendus.

Ouais ce n’était pas étonnant que la tatouée avait l’impression d’être là depuis belle lurette. Quand on était privé de liberté comme ça, le temps semblait long et cour à la fois. Calamity ne disait rien. Elle ne tenait pas spécialement à se moquer de cette petite écervelée qui s’était laissée prendre, la laissant tout à sa contemplation du ciel par delà les fortifications. Ca ne dura pas longtemps avant que son regard redescende titiller les prunelles vertes de la raideuse. Calamity n’en saurait pas plus sur ces fameux endroits, il fallait se rendre à l’évidence. L’esclave s’amusait à faire miroiter les choses, mais au final, elle devait avoir les pieds et poings liés dans ce camp de malade mental.

« M’ouais. » Pas la peine de commenter plus en avant ces propos là. Par contre, les quelques phrases qui suivirent firent sourire Calamity. « Pourquoi, tu cherches une copine pour te tenir compagnie ? » Elle rigola un petit peu avant d’ajouter : « Merci, mais non merci. J’ai déjà donné quand j’étais môme, j’ai cramé cinq personnes pour me barrer. Pour le moment, y’me font gagner du fric, j’ai pas envie de tout bruler dans le coin. » Nouveau sourire entendu. Ce gros tas d’Octavius semblait être aux abonnés absents pour le moment, et les deux jeunes femmes pouvaient continuer leur petite discussion peinarde, à moins qu’un des types en jupette n’ait entendu. Nouveaux coups d’œil ici et là histoire de s’assurer que tout allait bien. « En plus, vu le portrait que tu en fais, ça donne pas envie ! Puis si c’est pour me retrouver fringuée comme toi, bonjour ! »

C’était dit.
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Message La raideuse, l'esclave, et la Légion Empty (#) Dim 20 Avr - 8:29

April ne put s’empêcher de faire la moue aux dires de la brune qui lui faisait face. Ce n’était pas de la déception, pas vraiment, c’était plutôt l’expression désolée d’un enfant qui avait raté l’occasion de jouer avec un nouveau copain. Bien entendu que Cal ne devait pas avoir envie de finir esclave, qui le voudrait, hein ? L’esclave elle-même ne le voulait pas mais bon, c’est pas comme si elle avait eu le choix avec Titi qui l’avait traînée ici par la sensible peau de son postérieur, littéralement.

Quand elle songeait que la femme n’était là que pour le business, qu’elle pouvait entrer et sortir, qu’elle était entrée et qu’elle allait sortir, April devait retenir quelques larmes. Pourquoi toutes les pires merdes qui pouvaient lui tomber sur la tronche lui étaient vraiment tombées sur la tronche ? Quelle connerie.

Soudain, alors que la petite sauvageonne se lamentait sur son sort de nouveau, elle tiqua : avait-elle mal entendu ou ce qui était probablement une raideuse lui avait dit avoir cramé cinq personnes quand elle était plus jeune ? Et « môme », qu’est-ce que cela signifiait ? Non parce qu’April plaçait l’échelle du môme entre cinq et douze ans et si vraiment, à cet âge, Cal avait pu mettre le feu à cinq personne alors de quoi était-elle capable aujourd’hui ? Certes, c’était un peu tordu, assez effrayant, pour ne pas dire déroutant mais l’esclave notait davantage le fait que la brune nonchalamment assise sur son tronc ne semblait aucunement douter qu’elle était amplement capable de tout faire péter si cela lui chantait. Un léger sourire illuminé étendit les lèvres d’April. Décidément, la raideuse se trouvait être de plus en plus intéressante et la petite brune ne doutait pas une seule seconde qu’avec un peu de maîtrise et de manipulation, une chance d’escapade clandestine et définitive était largement envisageable en compagnie d’une telle créature.

Avec cette soudaine bonne nouvelle –hormis celle découvrant le fait que Cal était une profonde psychopathe pyromane, mais ça, ça ne remontait pas au cerveau de l’esclave-, April commença à rêver de sa nouvelle nouvelle vie à l’extérieur : devrait-elle se cacher ? si oui, pendant longtemps ? redeviendrait-elle marchande ? Après tout, elle adorait son métier autrefois. Seulement, elle se dit que si vraiment la raideuse pouvait l’aider, elle devrait la suivre un certain, lui rendre la pareille ? Bof non pas vraiment, elle s’en fichait d’avoir des dettes au point où elle en était. Mais la vie de raider serait probablement, après l’existence qu’elle avait menée, le meilleur chemin à suivre. Elle en avait trop bavé pour se sentir obligée par sa raison, devoir se plier à un elle ne savait quel « bien » -soit le meilleur qui pouvait être dans ce monde cela dit- avait abouti à la rendre esclave. Quand elle sortirait, elle ferait tout péter, elle déchiquetterait le plus de légionnaires possible et son cher « maître », elle lui réserverait un traitement spécial, rempli de choses qui jaillissent plus ou moins de son corps, d’ablations… Quel doux rêve.

Néanmoins, à cet instant, April tiqua derechef avec plus de violence, affichant une expression indignée :

Fringuée comme moi ?! répéta-t-elle avec agressivité. Non mais oh tu…

Précipitamment, la petite sauvageonne se tut, une moue sur le visage. Elle évitait de trop crier mais remettait surtout en question le fait que Cal n’avait peut être pas tort. De la sorte, elle baissa la tête, détailla la pauvre guenille qu’elle avait sur le dos et tourna sur elle-même, constatant au passage que la terre sèche avait durcie la toile de sa… « toge » ( ? ).

Merde, t’as raison c’est sacrément moche, murmura-t-elle comme pour elle-même.

Jalouse, elle regarda la tenue de la raideuse : non c’était pas beau, fallait pas abuser, mais ça en jetait un max quand même. Puis elle balaya sa frustration superficielle d’un revers de la main et enchaîna sur un sujet qui l’intéressait davantage :

Bof, pas grave, tout me va bien à moi. Mais alors tu as vraiment fait brûler cinq personnes ? C’est dingue ! Comment tu as fait ?

En son fort intérieur, April voulait en savoir plus sur l’histoire de la jeune femme qui lui faisait face car elle serait alors en mesure de savoir de quoi elle était réellement capable. Après tout, il fallait évaluer la raideuse, connaître son degrés de folie, d’inconscience ou de bravoure –peu importait le terme tant qu’elle avait le pouvoir de lui donner une chance de partir un jour.

En tout cas, rajouta-t-elle avec malice. Si tu comptes faire tout cramer ici, arranges-toi soit pour me tuer avant –ouai je suis pas une grande fan de la combustion, la chair humaine brûlée, ça pue- ou pour me faire sortir au passage.

April sourit. Certes, elle cherchait à utiliser la raideuse, mais il fallait avouer, qu’elle avait aussi l’attrait de ce que l’esclave n’avait désormais plus : la liberté, l’assurance et donc, par dessus tout, des vêtements cools.
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Message La raideuse, l'esclave, et la Légion Empty (#) Dim 8 Juin - 19:29

(Bon on va essayer de se remettre dans le rythme du rp, ça fait un moment, dur de reprendre !).

Calamity aimait bien ses fringues. Non pas qu’elles déchiraient tout, mais c’était un amas de tissu de récupération, d’ici et là, de vêtements trouvés dans des armoires datant d’avant guerre, le tout recousu à la mode raider, avec des petites touches personnelles. Elle y voyait surtout un côté pratique avant un côté esthétique, même si elle était plutôt soucieuse de sa petite personne, l’hygiène mise à part. N’est pas raider qui veut. Quoiqu’il en soit, elle n’était pas prête à troquer ses oripeaux contre les guenilles de la légion, pas plus que sa liberté contre sa soumission. L’homme qui pensait qu’elle était qu’une femme susceptible d’être dressée comme elle le faisait avec les chiens, avait de la merde dans les yeux ou une ambition un peu trop démente. Quand il serait sur de sa victoire, quand il penserait que la chienne était docile et qu’elle répondrait à tous les ordres possibles sans sourciller, à ce moment là, il succomberait de la pire manière qu’il soit, déchiquetés à petit feu par son animal de compagnie. Il penserait avoir un chat, hors c’était une lionne. Et Vaulty sait combien les félins sont joueurs avec leur proie.

Ayant entendu sa remarque, la brune décida de ne pas relever. Elle ne pouvait pas vraiment la blâmer d’être attifer de la sorte, étant donné qu’elle n’avait surement pas voix au chapitre pour s’accoutrer comme elle l’entendait. Il ne fallait surement pas perturber l’ordre et la morale des eunuques de César. Cependant, l’esclave, l’embryon d’être humain qui se tenait devant elle, rebondie sur ses frasques de jeunesses. Vraie qu’elle venait d’en parler à l’instant, et n’importe qui ayant l’esprit un peu malsain aurait cherché à en savoir plus. Mais ce n’était pas bien grave, Calamity était le genre de femme qui aimait parler d’elle.

« Bah tu sais, ce n’est pas difficile, un peu d’essence, une allumette, et WOUF, embrasé comme une brochette d’écureuil trop proche des flammes ! » Elle rigola de sa comparaison, ayant même accompagné le « WOUF » d’un grand geste théâtral des bras, mimant les flammes surgissant du combustible quand l’allumette le frappait. « En fait, si tu veux tout savoir, des enfants de mon âge ont essayé de me faire bruler pour me... punir ? » Elle fit une moue boudeuse. « Ouais, ça devait être l’expression qu’ils ont employés. » Elle réajusta sa position sur son tronc, avant de poursuivre, cherchant du regard un éventuel légionnaire les ayant remarquées. « Sauf que je n’avais pas été une vilaine fifille, et j’ai réussi à me libérer, et au final, c’est moi qui les ait fait cramer ! » Elle jubilait, avec un petit air de folie furieuse dans les yeux. Bientôt même qu’on y voyait danser les flammes du brasier qu’elle avait provoqué. Les historiens étudiant le cas de Calamity marquent d’une pierre rouge le début de son antisocialisme.

« Ils n’ont eut que ce qu’ils méritaient. » Elle venait de reprendre son sérieux et elle se pencha vers la soubrette face à elle, avec des airs de conspiratrices. « Crois-moi, je ne ferai rien cramer ici, mais toi, peut être qu’un jour, tu le feras. Attend, patiente, et quand le moment sera venu, envoie les tous en enfer ! » Un sourire mauvais se dessina sur ses lèvres. « Ta liberté, tu vas l’obtenir toi-même, sinon tu appartiendras encore une fois à quelqu’un d’autre. » Elle se redressa pour appuyer son dos de nouveau sur la toile de tente d’Octavius, avant de jeter un bout d’écorce en direction d’April, sans toutefois la toucher puisque la peau du tronc tomba mollement entre ses jambes. « J’suis sur que mes gars trouveraient en toi un bon petit cul à baiser, mais je ne suis pas sure que c’est ce que tu veuilles comme liberté. »

Calamity faisait dans la provocation, n’empêche que l’esclave en question était plutôt intéressante d’un point caractériel. Une recrue de choix pour les raiders, sans aucun doute : un peu de cervelle, une hargne latente, et pour d’ici quelque temps, elle détesterait tout ce monde de merde, et elle n’aurait qu’une envie, le faire souffrir. Quant à la drogue, ça viendrait naturellement, pour oublier sa propre misère et son calvaire, ainsi que son passé. Mais peut être que cette haine, elle l’avait déjà en elle.
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Message La raideuse, l'esclave, et la Légion Empty (#) Jeu 17 Juil - 14:51

April écoutait Cal’ avec plus d’admiration que de crainte car, il n’y avait qu’à l’écouter parler pour se rendre compte que le maître mot dans l’esprit de la femme qui lui faisait face était « liberté ». Bref, tout ce en quoi l’esclave avait cru et croyait toujours puisqu’elle n’était pas encore totalement accablée et désespérée d’avoir été capturée par ces bouffons de légionnaires. En revanche, il était relativement évident qu’il était plus sage d’être l’amie de cette brune que son ennemie et d’ailleurs, si elle et April avait l’envie de liberté comme point commun, il semblait y avoir quelques notes différentes dans son mode d’acquisition : Cal’ semblait être prête à tout, voire mourir pour atteindre sa liberté –pas le genre à négocier son bout de gras quoi-, ce qui n’était pas du tout le cas d’April. Il fallait dire que son passé de marchande ne l’avait pas entrainée à obtenir des capsules ou quoi que ce soit par la force, la torture, comme semblait l’avoir fait cette femme. Non, April avait toujours mené ses petites affaires en douceur, jouant davantage de l’esprit et des mots que des muscles. Pas étonnant en même temps, il n’y avait qu’à voir son petit corps frêle et de plus en plus desséché par la malnutrition pour comprendre que la domination physique n’était absolument pas son point fort.

Lorsqu’elle se pencha vers elle pour lui susurrer qu’elle ne toucherait pas à une seule allumette à l’intérieur de ce maudit camp, la petite sauvage ne put s’empêcher de faire une moue dépitée, ses yeux en amandes s’affaissèrent quelque peu en se rendant compte que la présupposée aide que Cal pouvait lui apporter n’était pas dans son programme. « Attendre et être patient. ». La bonne blague. Elle avait déjà été patiente plus de la moitié de sa vie pour enfin sortir du trou appelé « abri ». C’était comme dans ce camp : une prison ! Cal ne semblait vraiment, mais alors vraiment pas se rendre compte que le fort ne laissait pas la possibilité à une esclave de s’évader seule à moins de recevoir de l’aide, d’autant plus que, comme si la surveillance sous laquelle était les esclaves n’était pas suffisante, en plus ils s’arrangeaient pour que les esclaves soient à bout de forces, parfois en mauvaise santé. Peu leur importait en même temps, il suffisait de renouveler le stock si jamais les esclaves mourraient tous trop vite ! Et puis de toute façon c’était pas avec leur pâte à modeler qui leur servait de médicament qu’ils pouvaient les soigner ! Déjà qu’ils arrivaient à peine à ne pas crever eux-mêmes ces imbéciles…

Quant à sa remarque sur son bon cul à baiser, certes, elle était bien d’accord, pourtant, ayant fréquenté des raiders dans son travail avec les Gun Runners, elle n’était pas convaincue d’en avoir envie pour sa part. Vu le nombre de pustules de crasse que certains avaient sur la face, il valait mieux éviter d’imaginer ce qu’il y pouvait y avoir sur leur queue. April plissa le nez de dégoût, mais ne laissa pas passer une occasion qui se présentait devant elle. Le semblant de sympathie qui semblait s’installer entre les deux femmes pouvait lui rendre service en fin de compte, de la même façon qu’elle saurait rendre service à sa nouvelle coéquipière. Après tout, la brunette devait être influente et intelligente, c’était clair : non seulement elle était ici en VIP mais en plus de cela, elle avait « des gars », c’était un chef, indéniablement.

Tu sais, commença-t-elle l’air calme, sérieux et complice qu’elle adoptait autrefois avant chaque transaction. Tes gars doivent aimer les femmes qui donnent envie, pas les coups de triques comme moi. Regarde moi ça sérieux !

April écarta les bras et se tourna pour montrer son corps maigre.

Ils nous affament de plus en plus tous les jours, continua-t-elle. Nous laisse crever dès le premier rhume qui nous tue parce qu’on n’est pas assez fort. Quelle merde, j’te jure.

La jeune esclave avait auparavant décidé d’amener le sujet délicatement, pourtant, après avoir constaté l’esprit provocateur, franc –voire carrément grossier- de la raideuse, tourner autour du pot allait être inutile. De toute manière, étant donné les questions que lui avait posé Cal, il semblait incontestable que quelques renseignements utiles lui faisaient envie. Ce qui était davantage avéré, c’était que Cal possédait une ambition sans limite et c’était certainement un atout des plus exploitables.

Et d’ailleurs, toi qui viens de l’extérieur, tu pourrais sûrement me rendre service, à moi et aux autres esclaves.

Elle attendait la réponse de la jeune femme pour en dire plus, envisageant dors et déjà qu’elle pourrait lui promettre certains des esclaves du camp en plus des renseignements pour la convaincre. April se connaissait, elle savait qu’elle était une excellente oratrice lorsqu’il s’agissait de vendre, et la situation des raiders, pour sa liberté, elle saurait la vendre et la rendre attirante. Après tout, si jamais elle parvenait à s’entendre avec la raideuse, alors ce serait de sa propre initiative qu’elle s’échapperait, et ceux qui l’accompagneront seront à elle car, comme l’avait fait remarqué Cal il faut se libérer soit même pour en devenir le seul maître.
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Message La raideuse, l'esclave, et la Légion Empty (#) Jeu 24 Juil - 11:50

Calamity éclata de rire quand l’esclave lui montra combien elle était en valeur maigre comme elle était. C’est vrai que ça ne donnait pas envie de se farcir un squelette, aucunes formes à attraper, du moins aucunes voluptés si ce n’est des os durs et secs. Rien de glamour en somme, ni d’érotique. Mais bon, quand on était un raider, qui plus un chien pendu, défoncé toute la journée, un trou était un trou même si c’était malheureux de le dire. La brune mit un petit peu de temps à se calmer, l’œil luisant de plaisir, dirigeait d’ailleurs vers le faciès de la soumise de la légion.

« J’avoue, y a rien à manger sur toi. »

La raideuse attrapa un long bout de bois et l’apposa sur les épaules dénudées de sa vis-à-vis. « Rien ici. » Elle descendit son bout de bois lentement en essayant de ne pas la griffer, chose guère aisée quand on était à un bon mètre de sa cible et qu’on restait assis, le dos contre la toile de tente. Sa lente progression, si elle n’était pas stoppée par la jeune femme, s’arrêta sur sa poitrine. « Pas grand chose ici, mais ça se défend. » Et de reprendre sa descente vers son ventre. « Oui tu ne manges pas à ta faim. » Direction les poignées d’amour. « Difficile de t’attraper toi. » Calamity arrêta son ustensile au niveau du creux de la hanche de la tatouée, ne s’aventurant pas plus loin. Elle releva son regard situé dans un premier temps sur l'entrejambe de son interlocutrice pour recroiser ses prunelles.

« Tu te fourvoies sur deux choses ma jolie. D’une, mes gars t’aimeraient comme tu es, ils ne sont pas très regardant. De deux, je ne rends jamais de service... Pas sans une contrepartie. »

Mais elle n’aimait pas cette expression : « rendre service ». C’était vulgaire et rabaissant pour sa petite personne. Elle n’avait rien prit à personne qui ne nécessite d’être rendu. Quant au service, elle pouvait le donner de bonne grâce ou contre quelques capsules, ou autres joyeusetés de ce genre, mais c’était rare qu’elle se laisse apitoyer par quelqu’un, et encore plus rare qu’elle consente à quoique ce soit quand on l’a sollicitée. Finalement, elle remonta son bout de bois le long de la cuisse de la brune, s’arrêtant cette fois-ci au niveau du genou.

« April, April, April. Tu me fais bien rire, je dois le reconnaître. Alors dis moi, et sans essayer de me cajoler comme un bon toutou, ce que tu aimerais de moi. »

De la drogue ? Des armes ? La raideuse voyait bien l’utilité de la drogue dans pareil endroit. S’il y avait bien un lieu sur cette planète où des humains avaient besoin de s’évader au pays des bisounours, c’était bien ici. Les armes, pourquoi pas. Fomenter une révolte ou un truc du genre. En plus, ces primitifs de légionnaires n’aimaient pas les armes à feu, ci-bien que si un max d’esclaves étaient armés, ça pourrait tourner en leur faveur. Pour la drogue, la calamité avait la logistique, mais pour les armes, ce serait difficile, voir impossible à fournir. Elle était fouillée à l’entrée, et même si on lui laissait quand même pas mal de latitude, elle ne pouvait pas faire n’importe quoi.
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