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Les bonnes nouvelles peuvent être dites à quelque moment que ce soit, mais les mauvaises seulement le matin.

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Légionnaire
Tiberius Quintilius
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Message Les bonnes nouvelles peuvent être dites à quelque moment que ce soit, mais les mauvaises seulement le matin. Empty (#) Dim 23 Fév - 19:32

Libération absolue, c'était ce qu'avait ressenti Tiberius lorsqu'on l'avait assigné à la troupe qui partirait en patrouille aux aurores. April avait passé la moitié de la journée dans ses pattes à lui taper sur les nerfs comme elle le faisait si bien, et il ressentait un (très) grand besoin de prendre de la distance avec cette tente qui lui servait de maison et qui ressemblait plutôt aux portes de l'enfer abritant la réincarnation de Médée ces temps-ci. Aussi était-il partit presque heureux et sifflotant au beau milieu de la nuit – faisant tout de même un maximum de bruit pour réveiller cette esclave ingrate qui ne méritait pas de vivre – pour rejoindre les légionnaires prêts à partir faire un tour.

Il aurait probablement plus traîner les pieds s'il avait su qu'un maudit groupe de régulateurs venus tout droit de Jericho s'étaient embusqués pour lui faire ravaler sa joie de libération et son espoir d'une petite balade tranquille.

L'affrontement avait été sévère. Tiberius ignorait s'ils s'étaient tant éloignés du Fort que ça ou si c'était le groupe de régulateurs qui s'était aventuré à leur rencontre, mais quoi qu'il en soit, ce ne fut pas la mission pacifique à laquelle le légionnaire s'était attendu. Ces salauds de Jericho leur étaient tombés dessus à coup de fusils en profitant de l'obscurité pour les surprendre davantage. Alors autant vous dire que ça n'avait pas été la fête la plus sympa de l'année.

Cependant, malheureusement pour la pseudo police de Jericho, on avait beau être très tôt le matin, les légionnaires étaient bien réveillés et avaient réagi au quart de tour. Après quelques coups de feu, quelques cris et quelques ordres donnés par le decanus qui les menaient, les abrutis venus dire bonjour si méchamment à la Légion disparaissaient aussi sec en ordonnant le repli comme s'ils avaient été les victimes de cet affrontement. Et après on allait encore déclarer que la Légion n'était qu'un groupe de brutes esclavagistes qui se débarrassaient peu subtilement de tous ceux qui n'étaient pas d'accord avec eux. Soupirant face à la bêtise humaine souveraine dans ce bas monde, Tiberius glissa l'étoile de régulateur – qu'il avait cueilli sur le pauvre cadavre qui avait tenté de trouer la poitrine d'un collègue l'instant avant qu'il ne lui colle lui-même une balle pour venir l'achever d'un coup de glaive – dans sa poche. Peut-être pourrait-elle servir à quelque chose, un déguisement pour s'aventurer au sein de Jericho ou une décoration sympathique. Au pire, il pourrait toujours tenter de la revendre une prochaine fois.

Ses pensées amicales envers les habitants de Jericho furent subitement interrompues lorsque le decanus de la troupe le fit venir à lui. C'était leur chef qui avait été la victime du régulateur déshérité de son étoile, le salaud avait bien choisi sa cible. Serrant les dents face à la blessure, le légionnaire constata avec un grimace que la plaie n'était pas des plus négligeables. « Heureusement qu'il nous reste des brins d'herbe, il va falloir tenir jusqu'au Fort pour soigner ça convenablement. » Grogna t-il alors, déplorant encore et toujours le refus de la Légion à utiliser la médecine moderne. « Tiberius, tu es dans la Légion depuis longtemps, tu sais ce qu'il faut faire. En arrivant, tu feras le rapport de cette attaque au centurion pour moi. » Murmura le decanus en ignorant la précédente remarque du légionnaire, il n'avait probablement pas la force de rentrer dans le débat de la médecine de la Légion. Comme le pauvre gars perdait inutilement son sang pendant que la troupe trépignait sur place, Tiberius se contenta d’acquiescer avant de s'affairer à regrouper les survivants pour lever le camp au plus vite. Leur précieux decanus était déjà en train de perdre connaissance, et dans sa mauvaise foi assumée envers la médecine de la Légion, Tiberius doutait fort que ce soit quelques herbes médicinales qui lui sauvent la vie s'ils ne se dépêchaient pas de rentrer au Fort où il pourrait recevoir des soins à peu près décents – et encore, rien était sur, il valait mieux ne pas se faire tirer dessus du tout quand on était légionnaire.

Aussi, c'est à pas rapide que la troupe de légionnaire retourna au Fort en traînant les blessés avec elle. Franchir à nouveaux les portes du Fort sonna étrangement comme une sorte de délivrance pour Tiberius qui ne s'était pas attendu à revenir en hâte, tâché du sang du decanus qui les menait. Toute cette agitation avait fini par l'épuiser, et il aurait presque été content de retrouver April pour lui demander de nettoyer son armure aux aurores. Cependant, il lui restait une dernière mission qu'il était loin d'oublier, une mission de decanus après tout. Dès qu'ils furent à l'intérieur du Fort, d'autres légionnaires vinrent leur donner un coup de main et ils furent délestés des blessés, après quelques mots échangés pour savoir si le reste des survivants allait bien, Tiberius se dirigea donc tout droit vers la tente du Centurion.

Les premiers rayons du soleil commençaient tout juste à réchauffer l'atmosphère, et une bonne partie des légionnaires dormaient probablement encore, mais Tiberius ne se posa pas de question quant au Centurion. Le rapport avant tout, ensuite le commandant pourrait se rendormir s'il le souhaitait, mais le légionnaire aurait rempli sa mission et pourrait repartir embêter April de bon matin la conscience tranquille. Et puis, en parlant d'embêter de bon matin, Tiberius était bien au courant de la sympathique relation qui régnait entre le Centurion Maximus et la maire de Jericho. Nul doute que ce rapport allait mettre le commandant dans une joyeuse humeur dès l'aurore.

C'était donc avec un certain petit sourire en coin que Tiberius se présenta à la tente du Centurion. On lui déclara cependant qu'il était occupé, et fut donc invité à patienter un instant. Ainsi, tandis que le légionnaire tournait en rond en attendant de faire son rapport, il s'attrista de ne pas avoir pris le temps de se passer un coup d'eau au moins sur le visage. Il n'était pas très présentable pour sa première mission en tant que représentant de decanus. Il n'était pas encore decanus, certes, mais son statut actuel de représentant le laissait penser avec plaisir qu'il n'en était probablement plus très loin. Mais avant qu'il ne s'élance dans ses pensées profondes autour de son père déchu, quelqu'un vint finalement à lui pour accaparer son attention.
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Message Les bonnes nouvelles peuvent être dites à quelque moment que ce soit, mais les mauvaises seulement le matin. Empty (#) Lun 24 Fév - 21:31

Maximus observa longuement la carte étalée sur la table au centre de la tente du commandant, sa tente. Refaite à la main par un aide de camp, elle représentait les environs de Dog City comme on l'appelait dorénavant, Boulder, Jéricho... Des pions représentant les différentes factions étaient posés dessus autour de leurs bases relatives, faites par un des armuriers à sa demande, tout ceci lui permettait d'avoir une vision plus globale de la situation, et d'en discuter plus aisément avec ses officiers. Bien évidemment, la plupart de ces pions étaient voués à être retirés de la carte, exceptés ceux de la Légion, mais cela demanderait du temps, il en était conscient. Si la patience n'était pas son fort, il s'était fait une raison, et envisageait avec le decanus Priscus et quelques autres un changement d'approche. Un travail de sape s'avérerait manifestement nécessaire, et pour ce faire il lui faudrait faire confiance aux frumentarii, même s'il s'agissait pour le texan des moins légionnaires de la Légion.

Levé depuis l'aurore, comme à son habitude, dormant peu et d'un sommeil léger, Maximus envoya l'un des gardes de faction chercher une des esclaves les plus récentes, pour son rituel matinal. Il lui arrivait évidemment de partager sa couche pour la nuit, auquel cas cette tâche revenait à l'élue d'un soir, mais ce n'était pas le cas cette nuit, aussi lui fallut-il patienter le temps que le factionnaire reviennent accompagné. Pendant ce temps, il avait déjà revêtu une tunique de coton simple, qu'il conserverait sous son armure pour la journée.

S'il tenait à ce qu'il s'agisse d'une nouvelle venue au camp qui effectue généralement cette tâche, c'était tout bonnement pour mater les plus indociles dès le début et les mettre au pas. Il y prenait d'ailleurs un plaisir malsain, et n'attendait qu'une chose, qu'elle se rebelle et profite de l'occasion. Le commandant du Fort était donc parfaitement éveillé et aux aguets de bon matin, à l'affût de tout comportement suspect. La jeune femme qui fut introduite dans la tente semblait un peu perdue, amenant avec elle un broc d'eau et un savon artisanal fabriqué par les femmes du camp.

"Approche, n'aies pas peur. Je n'ai pas de raison de te battre. Pour l'instant tout du moins. Tu sais pourquoi on t'a amené ici?"

La jeune femme hocha la tête, gardant le regard désespérément fixé vers le sol, manifestement apeurée.

"Et bien viens-t-en par ici alors, qu'on s'y mette aussi rapidement que possible."

S'asseyant sur une vieille chaise en bois bien restaurée, le centurion la laissa déposer son fardeau sur une petite table, puis lui ceindre une serviette autour du cou, avant de commencer à lui humidifier la barbe et y appliquer le savon.

"Et ça a un nom, petite? Ou ça ne parle pas?

-Luce..."

La réponse lui avait été délivrée dans un souffle, murmurée d'une voix tremblotante, alors même que l'esclave finissait de faire mousser le savon.

"Bien. Petite lumière, maintenant tu vas me raser de près, prends mon poignard." Il lui tendit l'arme par la garde, attendant qu'elle l'aie saisie fermement après quelques instants d'hésitation pour la lâcher. "Ne te coupe pas, la lame est bien affûtée, et je détesterais de devoir déjà me changer si tôt dans la journée si tu tâchais ma tenue." Intérieurement, le légionnaire se demandait si celle-ci oserait, aujourd'hui, ou si elle n'en aurait pas le cran. Il se posait invariablement la même question chaque matin.

La jeune femme approcha la lame de la gorge du centurion d'une main peu assurée, mais la stoppa net lorsqu'une certaine agitation se fit entendre du côté de l'entrée, un des gardes de faction interpelant son chef avant de pénétrer les lieux à son invite.

"Centurion, l'une des patrouilles parties ce matin est déjà revenue, l'un des membres attend dehors pour vous faire son rapport."

Maximus tiqua. D'ordinaire, le decanus aux commandes du contubernium se serait chargé du rapport, et le fait de les voir rentrer aussi tôt ne présageait rien de bon. Qu'avait-il bien pu se passer en aussi peu de temps? "Fais-le attendre, je vais le recevoir dès que cette potiche en aura fini." Le soldat salua puis ressortit. "Bien, reprends, veux-tu? Nous n'avons pas toute la journée, et je n'ai pas de temps à perdre avec une gourde comme toi de si bon matin. Mets-y un peu d'assurance, pour changer, sinon je serai forcé de te faire fouetter pour t'apprendre la célérité, ce qui ne me pose aucun problème, sois-en certaine. S'il est une chose que je déteste par dessus tout, c'est bien l'indécision." Il lui saisit le poignet tenant la dague, rapprochant la lame de sa propre gorge. "Rends-toi utile, et applique-toi à la tâche, si tu veux manger aujourd'hui autre chose que de la boue et des rognures."

Il parlait fort, peu soucieux de se faire entendre à l'extérieur, et jouait bien évidemment avec les mots pour la pousser dans ses retranchements, curieux de voir jusqu'où l'apeurée supporterait les brimades et provocations. La jeune femme sembla un temps se calmer, le texan reposa donc son bras sur son genou, assis, la tête penchée en arrière, mais entre deux passage de la lame, le rasant de près, une légère pause accompagnée d'un subtil mouvement de la lame changeant d'angle ne lui échappèrent pas, la respiration de l'esclave semblant s'emballer dans le même temps. Il la laissa armer son geste, mais la saisit à nouveau au poignet lorsqu'elle voulu lui transpercer la gorge.

Se levant prestement, il lui tordit violemment le poignet, lui faisant lâcher le poignard, et lui arrachant un cri de douleur, avant de la tirer de toute ses forces pour la déséquilibrer et la faire rouler à terre devant lui.

"Ttt ttt ttt. Crois-tu qu'une si piètre résolution suffira pour te débarrasser de moi? Crois-tu que tu es la première à espérer y arriver? Et surtout, n'est tu pas ingrate? Qui te permet de dormir sans te soucier d'une quelconque attaque ou des bêtes sauvages? Qui te permet de manger sans avoir à batailler pour chaque ration? Pas une pour rattraper l'autre!"

L'entendant laisser échapper quelques sanglots, il lui asséna un coup de pied dans les côtes, s'assurant ainsi de graver la leçon au fer rouge dans sa mémoire. Si nécessaire, il la briserait à nouveau la prochaine fois pour s'assurer de sa docilité. Il était inadmissible de voir des femmes aussi ingrates au camp, et inconcevable de laisser se propager ce genre de conduite. La femme se releva maladroitement, et s'élança vers la sortie, passant tout juste l'embrasure de la toile lorsque le centurion qui l'avait suivie la rattrapa par les cheveux et la ramena en arrière.

"Tu crois aller où comme ça? Tu as une tâche à finir, il me semble... Tu m’aideras ensuite à enfiler ma cuirasse."

Son ton était volontairement dur, sec, pour finir de briser toute velléité de résistance et mettre sa victime d'un instant devant la réalité de sa situation. Le regard de la pauvre apeurée en guenilles se voila, comme si quelque chose s'était brisé en elle, et termina le rasage sans heurts, comme absente. Elle sangla ensuite les attaches de l’armure du centurion, puis sans un mot remballa le matériel, puis se dirigea vers la porte de la tente, Maximus lui lança alors une dernière pique, destinée à clôturer l'incident et renfoncer le couteau dans la plaie:

"Et bien tu vois, Luce, quand tu veux, tout se passe bien. Tu peux aller voir le vexillarius de ma part et lui demander une ration complète pour aujourd'hui, il se fera une joie de te l'accorder. Et reviens quand tu veux."

S'il avait bien appris quelque chose de Priscus, en matière de guerre mentale, c'est que la gentillesse utilisée à bon escient pouvait être bien plus douloureuse qu'une avalanche de coups. Et à voir les épaules de l'esclave tressaillir avant qu'elle ne quitte les lieux, il sut que son decanus avait raison. Même si ce genre de comportement avait pour lui quelque chose de frustrant, dans le sens où cela lui laissait un goût d’inachevé, mais au vu de la réaction de la jeune femme, il en éprouvait néanmoins une certaine satisfaction. Il était curieux de voir si la leçon aurait porté ses fruits à leur prochaine entrevue.

Le centurion s’assit dans sa chaise, à côté de la table où reposait le plan, et décida qu’il avait suffisamment fait attendre le légionnaire revenu de patrouille et héla donc ses gardes de faction pour qu’ils le fassent entrer. Avisant le soldat, et dans l’attente de sa présentation et son résumé, Maximus se contenta d’un simple mot.

"Alors ?"
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Message Les bonnes nouvelles peuvent être dites à quelque moment que ce soit, mais les mauvaises seulement le matin. Empty (#) Jeu 27 Fév - 17:30

C'était une jeune esclave qui sortit d'abord de la tente en semblant prendre les jambes à son cou. Tiberius, qui s'occupait en observant tranquillement les activités du camp se remettre progressivement en route, la regarda s'échapper sans rien dire. Il lui sembla qu'elle pleurait. Rien de bien surprenant néanmoins, l'avis du centurion à propos des esclaves du camp était bien connu, et il était rare – sinon impossible – de le voir faire dans la subtilité et la délicatesse. D'ailleurs, le légionnaire songea qu'il devrait proposer à April de faire une petite visite chez le commandant la prochaine fois qu'elle viendrait se plaindre qu'il était trop dur avec elle, car en comparaison avec le Centurion Maximus, elle finirait probablement par admettre que Tiberius était le plus sympa des légionnaires, voire carrément laxiste parfois. Elle l'adorerait, c'était même certain.

Tandis que le légionnaire se moquait d'elle tout seul, satisfait de son plan diabolique, un soldat vint finalement à sa rencontre pour le chercher, déclarant que le Centurion était fin prêt pour le recevoir. Allons bon, les choses sérieuses reprenaient. Pénétrant dans l'endroit plutôt grand, Tiberius ne s'attarda pas sur le décor et posa son regard presque immédiatement sur le Centurion qui semblait l'observer aussi. Flûte, lui était tout propre et bien présentable. Tant pis, le légionnaire ne prit pas le temps de s'en émouvoir davantage et salua donc le commandant dans la forme avant que celui-ci ne l'interroge finalement sur les événements précédents d'un simple mot. Ah c'était clair qu'il n'y allait pas par quatre chemins, pourtant, le légionnaire n'était pas spécialement pressé de lui annoncer qu'un de ses decanus avait manqué de se faire descendre de peu, probablement sous ordre de la maire de Jericho. Mince, maintenant qu'il était face au Centurion, Tiberius songea qu'il aurait peut-être du réfléchir à comment rajouter des paillettes autour de cette mauvaise nouvelle, juste histoire de ne pas être celui qui allait lui gâcher sa matinée si bien commencée. Néanmoins, il n'en avait plus le temps. C'était donc en impro totale que le légionnaire se lança : « Alors, Centurion, il faut se dire que le soleil brille sur la Légion ce matin... » Euh, c'était une façon de lui annoncer qu'il était bon de relativiser les propos qui allaient suivre, il fallait espérer que le Centurion apprécie suffisamment de bronzer sous ces durs rayons pour le comprendre. « Le decanus Manius m’envoie vous informer des bonnes nouvelles du matin, puisqu'il n'est pas, ou du moins plus, en état de le faire lui-même Centurion. » Ah, voilà qu'il se mettait à dire n'importe quoi n'importe comment, on était pas rendu, et pour peu que le Centurion ait l'impression que, dans l'ironie du légionnaire, Tiberius se foute ouvertement du decanus, alors on marchait même sur les mains. « La troupe a rencontré un groupe de régulateurs sur le chemin de patrouille. Ils venaient probablement tout droit de Jericho. » Déclara t-il finalement en tendant l'étoile qu'il avait conservé pour appuyer son propos. Voilà qu'elle servirait au moins à ça celle là. « Les pertes sont minimes, enfin plutôt la perte, il y a eu un mort. Mais plusieurs blessés à déclarer, au moins quatre ou cinq, dont le decanus, qui se sent plutôt mal. » Expliqua alors plus en détail le légionnaire, qui avait prit soin de compter avant de venir faire son rapport. En soit, le bilan n'était pas si terrible, la plupart avait survécu. Cependant, il restait peu brillant tout de même puisqu'une bonne partie de la troupe avait tout de même était blessée dans l'attaque. Et un légionnaire blessé, c'était plutôt embêtant, surtout avec la médecine sur-développée de la Légion. Non, finalement le plus terrible dans tout ça, c'était probablement l'origine des régulateurs qui avaient attaqués. D'ailleurs, en y réfléchissant bien, Tiberius regretta un instant de ne pas avoir omis cette information. « La plupart des régulateurs y sont restés, mais quelques-uns ont pris la fuite. On ignore ce qu'ils cherchaient si près du Fort, mais si vous voulez mon avis, ça n'était certainement pas des pâquerettes, ça ressemblait plutôt à une mission de reconnaissance peu discrète. » Conclut finalement le vétéran en prenant un air plus grave, car si tel était le cas, cela signifiait que la maire de Jericho était probablement en train d'envisager la possibilité de faire quelques surprises à la Légion, et le petit doigt du soldat lui disait que la couleur n'allait sans doute pas leur plaire.

Quoi qu'il en soit, le légionnaire avait remplit sa mission. Son rapport terminé, il resta donc silencieux, guettant d'abord la réaction du Centurion, prêt à répondre à ses questions ou à éviter les pions posés sur la carte près de lui, qui pourraient éventuellement faire l'objet de projectile dans l'hypothétique coup de colère dont pourrait être prit le commandant après cette douce nouvelle, si bien annoncée.
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Message Les bonnes nouvelles peuvent être dites à quelque moment que ce soit, mais les mauvaises seulement le matin. Empty (#) Jeu 13 Mar - 23:18

Lorsque le légionnaire entama son rapport, son supérieur tiqua immédiatement. Le soldat se montrait verbieux et usait de détours linguistiques qui ne lui plaisaient guère. Il le lui fit donc remarquer après l'annonce vraisemblable de la blessure du decanus Manius, restant volontairement laconique.

"Venez-en aux faits."

Le visage du centurion s'assombrit à l'annonce de l'escarmouche. Le bilan était loin d'être catastrophique, mais n'en restait pas moins sérieux. Et le manque de détails cruciaux dans les explications montrait le manque d'habitude qu'il pouvait avoir à accomplir cette tâche. En soit, cependant, l'absence même du decanus en cet instant avait quelque chose d'inquiétant, et affirmait le sérieux de sa situation. Le texan ne pouvait donc se contenter de ce que lui exposait le vétéran, mais décida d'attendre la fin de son récit pour évaluer les données manquantes. Aussitôt que le légionnaire eut fini, Maximus prit la parole, contenant à grand peine la colère qui commençait à lui monter à la tête. La situation était tout simplement intolérable.

"Vétéran Tiberius, je passerais sous silence vos digressions, mais j'aimerais plus de précisions. Je n'ai pas appris la moitié de ce qui m'importe, à l'instant où nous parlons. Votre exposé est plus décousu et incomplet qu'un troupeau de brahmines après une attaque de griffemorts! A combien avez vous évalué le nombre d'ennemis? A quelle distance du camp estimez-vous que l'attaque a eu lieu, et il y a combien de temps? Etait-ce un combat à découvert, une embuscade préparée? Et avez-vous pu vous assurer qu'il s'agissait bien de Régulateurs? De même, vous estimez leur base d'opération en fonction de l'orientation de l'attaque, votre trajet prévu, d'autres éléments concrets?"

Maximus laissa passer une seconde avant de reprendre, cette fois-ci bien plus sèchement.

"Vous me laisserez seul juge de l'importance des pertes. Un Légionnaire en moins au cours d'une simple patrouille, serait-ce en emportant une dizaine de Régulateurs avec lui, est un mort en trop. C'est un soldat en moins à exécuter la volonté de Caesar, un guerrier en moins prêt à se battre, peut-être bien celui qui ne sera pas présent pour couvrir votre flanc droit la prochaine fois. Cela reste toujours une perte, et si elle est acceptable, et parfois nécessaire, il est honteux de voir que des soldats chevronnés comme peuvent l'être des Légionnaires tombent sous les coups d'adversaires minables, en particulier contre ces misérables acoquinés à une incompétente et pernicieuse menant toute une ville à sa perte en laissant la décadence et la corruption y prospérer. Cette garce mériterait un sort pire que la mort, et l'obtiendra tôt ou tard, Et pour ce qui en est des blessés, là également, tout dépend de l'importance desdites blessures, qui sont...?"

Attendant l'état des hommes évalué par le légionnaire, le texan se leva, et frappa du poing sur la table une fois les détails entendus, jurant allègrement, avant de se reprendre, les traits toujours déformés par une rage froide.

"Magnifique. Tout simplement magnifique. Et elle croit s'en tirer comme ça, la maire de Jéricho, à envoyer ses larbins défier la Légion? Ça ne se passera pas comme ça, je le jure!"

Déplaçant quelques pions sur la carte en accord avec les dires du messager, Maximus réfléchit quelques instants, parcourant la tente de long en large, puis prit une profonde inspiration, et reprit une certaine contenance.

"Si Jéricho commence à s'enhardir ainsi, il va être plus que temps de se rappeler à leur bon souvenir, ainsi que de leur rappeler pourquoi ils craignent la Légion. Ce statu quo est plus qu'agaçant et a assez duré, il va falloir que cela change. Aucun ennemi capturé vivant, je présume? Des objets intéressants sur les dépouilles des régulateurs morts, comme des messages, ou quelque chose d'autre?"

Le centurion sembla subitement se rappeler d'un détail.

"Vétéran, y a-t-il un autre decanus dans votre contubernium? Ou Manius est-il le seul en poste?"
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