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La légion a ça de bien qu'elle rapproche les gens (Seth)

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Chien Pendu
Calamity
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Message La légion a ça de bien qu'elle rapproche les gens (Seth) Empty (#) Sam 28 Déc - 10:32

Calamity avait quitté son petit nid connu aussi comme étant le Stade de Coors Field, pour se rendre dans les terres dévastées, et plus précisément à l’usine « general atomics international » histoire de trouver des composants pour son chien cybernétique. Elle n’avait pas envie de passer les quelques jours suivants avec les détraqués qui composent son gang de Chiens Pendus. Solitaire la majeure partie de sa vie, elle aimait à retrouver l’aridité du désert, la marche silencieuse du voyageur éprouvé par les aventures de sa vie et le baiser du soleil sur son crâne. Munie de deux gourdes gavées d’eau, elle avait discrètement contourné Denver, traversé le Weir Gulch Park sans faire de mauvaise rencontre humaine. Quant aux bestioles qui avaient envie d’une raideuse comme quatre heures, elle s’en occupa sans trop de difficulté, avec son flingue, ou avec son chien robotisé. Ce dernier semblait content également de retrouver l’air libre des grands espaces, la chasse à la mouche bouffie et autre radtaupes en passant par ces satanés geckos – dont le cuir était d’ailleurs la composante principale des bottes de la brunette. Baroudeuse dans l’âme, et partie avant le levé du soleil, la jeune femme arriva en milieu de journée aux abords de l’usine désaffectée, si on en oubliait les robots qui continuaient de la hanter. Depuis quelques miles déjà, elle voyait se détacher sur l’horizon bleutée l’imposant bâtiment qui devait abriter une foule d’hommes et de femmes avant la Grande Guerre. Plus la raideuse mettait un pied devant l’autre, s’approchant inéluctablement de la fabrique, plus l’infrastructure devenait immense.

Guère impressionnée, la calamité voyait en ce lieu une source de composants électroniques pour son chien, Mad Dog de son appellation. Elle n’y était jamais allée par le passé, mais des rumeurs disaient qu’on pouvait y trouver ce qu’elle cherchait. Alors la jeune femme était partie vérifier par elle-même. Ce qu’elle ne savait pas, c’était que des robots montaient encore la garde dans l’usine mais aussi autour de l’usine. Pas née de la dernière pluie, la raideuse avança en se gardant de s’exposer comme une dinde, progressant en essayant de rester le plus possible à couvert des différents éléments lui permettant de le faire. Elle ne voulait pas risquer de prendre une balle ou dieu sait quoi. Il était fort probable que le lieu puisse être investi par un groupe, peut être des raiders, peut être ces fumiers de l’ERGP, les Etats Restaurés des Grandes Plaines. Elle pesta en silence, son chien près d’elle, suivant, l’air ravi au demeurant, sa maitresse qui jouait à cache cache.

« Oh et puis merde tiens, on va voir s’il y a du monde. »

La patience n’était pas une des premières qualités de la raideuse. Elle farfouilla dans sa poche et en sortie une grenade, un de ses joujous préférés, même si elle ni connaissait pas grand chose en explosif, la grenade pouvait être utilisée par un enfant, il suffisait de la jeter après l’avoir dégoupillée. Et boum ! Ce qu’elle fit, la jetant le plus loin possible sur sa droite. Elle était encore à 500 bons mètres du bâtiment. Tout en lançant le projectile destructeur, elle gueula à plein poumon sans trop sortir de sa cachette.

« Y a quelqu’un bande de tarlouze ??!! »

Et dans l’intervalle qui suivit, une déflagration se fit entendre, projetant en l’air des gravats, de la poussière, tout en répandant son feu meurtrier. Au moins, s’il y avait quelqu’un dans le coin, c’était sur qu’il allait se radiner ou se montrer pour voir ce qui avait provoqué ce tohubohu. Et elle ne pensait pas si bien faire, quand, de sa planque, elle vit l’étendard de la légion. Elle ne distinguait pas encore les hommes à proprement parlé. Des échanges de coups de feu retentirent dans l’air. Les légionnaires étaient aux prises avec des robots qui patrouillaient dans le coin, surement attirés également par le bordel qu’avait fait la raideuse.

« Bon au moins, je sais qu’il y a du monde, hein Mad Dog. » Elle caressa l’encolure de son chien, prenant soin de ne pas toucher les parties robotisées – oui ça lui faisait bizarre de caresser du métal – avant de rajouter : « Mais merde, à part une garnison de l’ERGP, on ne pouvait pas plus tomber que sur ces tarés en jupe... » Elle préférait éviter toute rencontre inopportune avec la légion. D’une elle ne savait pas si elle serait reconnue en tant que leader des Chiens Pendus, de deux, ça pourrait être une occasion pour eux de se débarrasser d’elle, et de trois, finir esclave par inadvertance n’était pas dans ses projets.


Dernière édition par Calamity le Lun 30 Déc - 14:14, édité 2 fois
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Seth Graham
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Message La légion a ça de bien qu'elle rapproche les gens (Seth) Empty (#) Dim 29 Déc - 3:07

Les bruits courraient vite au sein de l'ERGP, et lorsqu'un groupe de la section Delta était revenu avec du matériel électronique plutôt intéressant de la zone industrielle, il avait fallu peu de temps pour que certains décident de tenter leur chance à leur tour en partant faire un tour dans les décombres. Seulement, cela faisait plusieurs jours qu'un collègue de Seth de la compagnie alpha était partit avec deux de ses amis sans redonner signe de vie. Ainsi, plus le temps passait, plus il laissait penser que quelque chose s'était passé. Finalement, Seth avait décidé de partir à sa recherche de lui-même, espérant qu'il le découvrirait pris au piège dans une salle verrouillée plutôt que gisant quelque part à l'état de cadavre. Ce serait une expédition rapide et sans prise de risques majeure, une petite sortie qui permettrait au soldat de se secouer un peu au lieu de crever d'ennui sous sa tente.

Du moins, c'est ce que s'était dit Seth en partant pour la Zone industrielle à la recherche de son ami, car en arrivant sur place, la tâche s'avéra un peu plus ardue que ce qu'il avait estimé. Déjà, les lieux étaient bien plus immenses que ce que les soldats de la section Delta avaient bien voulu faire savoir. Cet endroit de malheur allait être un véritable labyrinthe pour retrouver un gars perdu au milieu des décombres. Ainsi, maudissant la section Delta pour avoir répandu de telles rumeurs alléchantes et maudissant la naïveté de son ami soldat, Seth errait dans le paysage industriel, zigzaguant un peu au hasard sans vraiment savoir par où commencer. Par chance, avant de partir le soldat avait eu la présence d'esprit d'interroger ceux qui revenaient de l'el dorado électronique, et ils avaient parlé de la grande institution robotique de l'avant-guerre : l'usine General Atomics International.

D'un côté plutôt positif, l'endroit était tellement imposant qu'il avait été impossible au soldat de manquer l'usine. D'un autre plus pessimiste, l'immensité des ruines potentiellement intéressantes était justement décourageante au possible. Aussi, pour tenter de se donner un premier aperçu du territoire à explorer – et surtout des risques potentiels sur la route – Seth repéra la petite ruine d'une tour de quatre ou cinq étages qui lui accorderait un perchoir parfait pour estimer les lieux une première fois. Sans perdre de temps, il grimpa donc jusqu'au sommet pour profiter de la belle vue panoramique sur l'horizon.

Belle vue tout de même largement gâchée par cet étendard de malheur que Seth ne connaissait que trop bien : la légion était là. Aussitôt, la raison de la disparition de son ami se fit bien plus claire. Si les trois explorateurs avaient eu le malheur de tomber sur la troupe, ils étaient déjà probablement morts, sinon esclaves. Il ne suffisait pas que les pauvres drogués de Dog City pourrissent la vie des honnêtes gens, il fallait en plus de ça lutter contre ces abrutis qui se croyaient maîtres du monde. Soupirant et pestant contre l’imbécillité humaine en même temps, Seth observa les hommes au loin d'un air pensif. De toute façon, il était seul. Qu'il les attaque de front ou de revers, l'action n'aurait aucun sens sinon celui de son arrêt de mort à lui aussi.

Soudainement, alors que le soldat songeait tout de même à égorger quelques uns de ces imbéciles heureux avec ses ongles s'il le fallait, quelqu'un tira le soldat de sa rêverie en criant – hurlant serait d'ailleurs le mot juste. Aussitôt Seth chercha l'origine du bruit. Croyant d'abord que la question lui était adressé, il était plutôt surpris de constater que la voix qui avait retentit était celle d'une femme. Mais qui pouvait être assez malade pour se faire remarquer ainsi si prêt d'une troupe de légionnaires ? Cependant, sans laisser le temps à quiconque de trouver la cachette de l'arrivante bruyante, une grosse déflagration secoua les alentours pour faire toujours plus de bruit.

Seth était cloué sur place. Il hésitait à qualifier l'inconnue comme étant complètement tarée ou complètement inconsciente, mais en tout cas, elle avait attiré toutes les attentions sur les environs, et elle avait plutôt intérêt à savoir ce qu'elle faisait.

Car effectivement, à peine la poussière soulevée par la grenade était-elle retombée que la troupe de légionnaires débarqua pour venir accueillir la responsable de tout ce raffut. Curieux de constater la suite des événements, Seth ne bougea pas de sa cachette, heureux d'assister à ce surprenant retournement de situation. Car le bruit n'avait pas attiré uniquement les esclavagistes, mais aussi les robots patrouilleurs de l'usine, auxquels il ne valait mieux éviter de se frotter. Et quelle douce vision que celle des légionnaires qui tombaient les uns après les autres à cause de quelques bouts de ferrailles animés. Ah, la technologie était si belle dans ce genre de tableaux. Seth serait probablement resté longtemps à se tordre de rire devant ce fantastique spectacle que lui avait offert la jeune femme en arrivant si le souffle de l'explosif n'avait pas rendu son perchoir instable.

Finalement, forcé de quitter sa cachette pour ne pas prendre de risques inutiles, il tenta de se faire discret pour éviter d'être pris à partie dans toute cette violente cohue. Après tout, il ne faisait que passer sans rien demander à personne, et Seth avait toujours jugé inutile de chercher les ennuis qui pouvaient être évités, contrairement à son frère qui fonçait toujours tête baissé dedans. Néanmoins, cette fois-ci ce fut précisément les ennuis qui lui foncèrent dessus, littéralement.

En effet, trois des légionnaires, isolés de la troupe par on-ne-savait quelle diabolique manœuvre de la part des robots, étaient en train de courir droit dans la direction du soldat pour fuir les tirs ennemis et se replier sagement derrière un abri potentiel. "Ah ! Les sales cons !" En constatant que Seth n'avait plus d'autre choix que celui de prendre part à la bataille, pestant après ces abrutis qui lui arrivaient droit dessus, il dégaina à son tour pour tirer joyeusement sur les légionnaires en fuite qui s'approchaient de trop près. L'un d'eux tomba, mais les deux autres jugèrent que l'inconnu découvert qu'il était était probablement responsable de cette déflagration et, par conséquent, de tout ce joyeux foutoir meurtrier. Ainsi, appelant les autres légionnaires à la rescousse et désignant la nouvelle cible potentielle qu'il était devenu, les deux imbéciles armés ouvrirent le feu à leur tour sur la cachette du soldat, sans s'arrêter de courir vers lui pour autant.

De fait, c'était donc frustré du vol de sa cachette par ces deux fumiers que Seth entreprit de battre en retraite à son tour. Dès qu'il se serait débarrassé de ses poursuivants, le soldat se promit alors d'imiter la belle étrangère en faisant sauter tout le quartier s'il le fallait. Après tout, ces imbéciles rois du monde n'avaient que ce qu'ils méritaient, et s'il n'était pas trop occupé à courir et à se jeter au sol pour éviter les balles, Seth leur aurait probablement éclaté de rire devant cette humiliation frappante qu'avait infligée la surprise de la jeune femme cachée.

Mais plus cachée pour très longtemps justement, puisque c'est par inadvertance que Seth se dirigea à son tour tout droit vers elle. En effet, trouvant refuge derrière un tas de débris l'espace d'un instant, quelle ne fut pas sa surprise lorsque le soldat croisa le regard de la pauvre folle responsable de toute cette mésaventure. Mais au moment précis où Seth allait lui en faire la remarque, les deux légionnaires débouchèrent à leur tour sur l'endroit. Par chance, ce fut la fille et son chien qu'ils remarquèrent en premier cette fois-ci, et les bonhommes ne semblaient pas apprécier d'avoir autant de visiteurs en même temps. Cependant, par le seul fait qu'elle avait osé lancé une grenade à la face des légionnaires, Seth ne pouvait décemment pas la laisser se débrouiller sans réagir. Maintenant qu'il était embourbé dans cette histoire, il était temps d'y plonger jusqu'au cou et de ne pas faire dans la demi-mesure. Aussi, s'attaquant à l'un des deux agresseurs tandis que l'inconnue s'occupait de mettre l'autre légionnaire à terre avec l'aide de son chien, les deux voyageurs de passage qu'ils étaient vinrent à bout de leurs premiers assaillants. Cependant, les autres avaient été prévenus et certains se dirigeaient déjà vers eux. "Dis donc espèce de tarée ! C'est ta faute si ces abrutis s'agitent comme ça maintenant, alors assume et fait quelque chose !" S'exclama finalement Seth en lui hurlant subitement dessus. Certes, il aurait pu commencer plus poliment par un bonjour, mais il était plus urgent que la jeune femme mette son plan à jour. Car s'il était clairement honorable qu'elle puisse avoir osé mettre un tel coup de pied dans la fourmilière de la légion à coup de grenade dans la face, Seth osait encore espérer que cet acte était bel et bien un minimum réfléchi, et que la jeune femme avait de la suite dans ses idées. Ou au moins un plan B peut-être ? Mais visiblement, il n'en était rien. Elle était bel et bien tout simplement tarée finalement, et s'ils s'en sortaient vivants, Seth déclarerait probablement cet épisode comme le plus improbable de sa vie, mais en attendant, de nouveaux ennuis arrivaient sur eux, et il était couru d'avance que personne ne s'en tirerait en la jouant au chacun-pour-soi.
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Message La légion a ça de bien qu'elle rapproche les gens (Seth) Empty (#) Lun 30 Déc - 16:43

Calamity était fière du tatouin qu’elle venait de déclencher. Elle s’attendait à des réactions ici et là, mais pas à déclencher la quatrième guerre mondiale dans le coin. Cachée derrière un amas de rocher et de taule, mêlés par une chaleur infernale du temps des bombes nucléaires – le coin devait être pas mal radioactif en passant – la jeune femme essayait d’évaluer l’énormité de son action. Où se situaient ses ennemis ? Qu’est-ce qu’ils étaient en train de foutre ? Contre qui ils tiraient ? Combien ils étaient ? Enfin toutes les petits choses qui permettent de se faire une idée assez précise sur une situation qui allait surement évoluer toute seule si elle ne faisait pas plus de grabuge que ça. Une chose était sure, il fallait qu’elle s’éloigne de l’endroit où elle se trouvait. En effet, bien qu’athlétique, la raideuse n’était pas une championne de lancé de disque et la grenade vola à une certaine distance certes, mais trop proche de sa position au gout de la brunette. Il suffisait que les psychopathes en jupettes aient de la suite dans les idées et qu’ils décident de ratisser large autour du cratère (parce qu’en même temps, quel demeuré irait jeter une grenade à ses pieds ?) d’impact, et ils finiraient par mettre la main sur Calamity, qui n’avait pas tellement envie de finir embroché de tête en cul pour un barbecue, sur une lance affutée de légionnaire. De plus, la jeune femme était persuadée qu’ils utilisaient des chiens dans leur déplacement, et ce serait bien le comble de se faire débusquer comme un radcafard par ceux là même qu’elle leur a vendu.

Les bruits de rafales de pistolets mitrailleurs continuaient de monter dans l’air, crachant leur plomb contre les carcasses métalliques des robots d’avant guerre qui se faisaient une joie de leur répondre par le biais de leurs lance flamme intégré - qui devait servir à la base pour cuir les gâteaux – et, pour les plus perfectionnés, avec des armes au pouvoir destructeur un peu plus important tel que des lances missiles. Non, ils ne rigolaient pas trop dans le coin. Mais les légionnaires n’étaient pas en reste, et ce n’était sans doute pas la première fois qu’ils avaient à voir avec Nono le Robot. Soucieuse de savoir ce que faisait son chien, la raideuse y jeta un coup d’œil. Il était tranquillement posé sur son arrière train, la langue pendante, dans l’attente d’un peu d’action. A le voir, il semblait évident que le bruit occasionné par sa maitresse était une habitude l’ayant rendu placide comme un bon toutou. Il allait avoir son lot d’action assez rapidement. En effet, alors que la raideuse était occupée cette fois-ci à regarder à l’opposé des combats pour voir par quel chemin elle allait se rendre à l’usine en profitant de la diversion qu’elle venait de s’offrir, elle trouva que les coups de feu s’approchaient plus qu’ils ne le devraient. Aussi, qu’elle ne fut pas sa stupéfaction en voyant débouler un type venu de nulle part. Elle allait jurer en lui demandant qu’est-ce qu’il foutait là, mais deux légionnaires pointèrent le bout de leur nez, ils étaient apparemment aux fesses du bonhomme. Le con avait radiné des illuminés sur sa position ! Elle mit entre parenthèse rapidement ses remarques pour le moins obscènes et désobligeantes et se jeta à la face du premier légionnaire arrivé. Il ne fallait pas leur laisser le temps de s’embusquer et de faire feu. Par chance, celui-ci avait plutôt l’air d’aimer le contact physique et il était muni d’une des fameuses lances que la raideuse redoutait de prendre dans le derche. Mais la jeune femme était déjà dans un cercle proche de lui, si bien que son instrument assez long ne lui servait strictement à rien, si ce n’est à lui mettre des coups de bâton. Mad Dog eu tôt fait de lui broyer la main, profitant que le légionnaire s’en prenait à sa maitresse pour l’attaquer sur le flanc sournoisement. Une fois blessé, se fut rapide, et c’est en lui fracassant la tête sur le rocher que Calamity mit un terme à sa vie bien misérable. Dans le même temps, l’aventurier des temps modernes avait lui aussi mit son compte au second gai luron de la légion.

Fière d’elle, encore une fois, la jeune femme s’apprêtait à faire les poches du malheureux – il faut joindre l’utile à l’agréable – quand l’autre lui gueula dessus comme sur une malpropre. Le sang lui monta directement à la tête, non pas qu’elle avait le rouge aux joues de honte ou n’importe quel sentiment de ce genre, entendons-nous bien, mais plutôt rouge de colère, voir de haine, bref elle voyait rouge. Elle gueula aussi, peu soucieuse de se faire repérer par la centurie du quartier :

« Nan mais t’es qui pour me parler comme ça tête de con ! C’est toi qui ramène tes deux potes et tu viens me chier dans les bottes ! » Elle lança quelques missiles sous formes de postillons, et si ses yeux pouvaient lancer des éclairs, le jeune homme aurait fini en tas de cendre fumante. Il venait de mettre en route le moulin à parole, et ce moulin là, il ne vous concassait pas les mots de manière subtile et raffinée, non, c’était plutôt du dégrossissage de boucher : « Sérieux, t’as de la chance que je t’en colle pas une directe ! » Joignant le geste à la parole, elle dégaina son Desert Eagle qu’elle pointa sur la tête de l’homme qui avait osé lui gueuler dessus. Loin d’en avoir fini, elle continua sur sa petite lancée, assez énervée : « Ou que je te coupe les couilles pour t’étouffer avec... » Une de ses phrases préférées, « ou encore que je te dévisse la tête pour cracher un gros mollard dans ton œsophage et te pisser dessus pour finir ! » Sur quoi, elle vira la mire de son pistolet de la tête du bonhomme et fit feu au dessus de son épaule pour abattre un légionnaire plus rapide que la meute. La détonation figea le temps une seconde alors que la raideuse contractait la chaine de muscles de son bras pour amortir le recul de l’arme au pouvoir d’arrêt important. La tête du légionnaire explosa comme une pastèque trop mure, arrosant les rochers alentours de matière grise mêlée de fragments d’os et de sang.

Cet acte calma ostensiblement la jeune femme. Pas le temps pour une scène de ménage. Sans demander quoique ce soit au type, elle remit son flingue dans son holster et siffla son chien. Il fallait filer, les hommes de César seraient bientôt sur eux. « Faut bouger. » furent ses derniers mots pour le moment. Libre au père noël ramenant des légionnaires de se défendre des injures qu’elle venait de proférer à son encontre. En même temps, il fallait bien s’attendre à ce genre de réaction quand on allait se frotter à une nana capable de balancer une grenade pour faire de l’exploration afin de débusquer des mecs susceptibles de lui tomber sur le râble alors qu’elle venait juste remplir son sac de composant électronique. Aller, force était de reconnaître que la jeune femme aimait pimenter ses journées par un peu de sport de haut niveau. Jamais dans la dentelle, et toujours à sa façon. Mine de rien, elle avait l’avantage sur les légionnaires, qui ne savaient pas vraiment à quoi s’attendre. Alors que la calamité, c’était toute sa vie. Ils allaient en chier. Néanmoins, si l'homme qui venait de lui rendre visite, bien malgré lui, avait comme idée qu'elle avait un plan bien réfléchi, il se trompait lourdement. Dans la famille, on agissait au feeling.

Elle entreprit de faire le tour du rocher pour se diriger vers l’usine, toujours soucieuse de trouver ce pour quoi elle était venue. Libre à son héros du jour de la suivre. De toute manière, il n’était pas tellement conseillé de trainer dans le coin. Et même en progressant à couvert, il n’était pas rare d’entendre des balles fuser au dessus de leur tête. S’il advenait que le jeune homme détaille un peu la bonne femme sur qui il venait de tomber, il pouvait remarquer que son accoutrement n’avait rien de naturel. Une paire de bottes en cuir, des bas cachant ses cuisses, un mini short, une chemise ouverte laissant voir un t-shirt blanc, et une veste. Qui plus est, sur son front se baladait une paire de lunettes de soleils dignes des bikers d’avant guerre. Ici et là, des plaques de métal grossièrement taillées faisaient office d’armure, quand ce n’étaient pas des morceaux de cuirs bouillis. Enfin, des mitaines camouflaient l’essentiel de ses mains, ne laissant paraitre que ses doigts fins fermement ancrés sur la crosse de son arme. Quant au chien, le tableau n’était pas moins surprenant : alliance entre l’électronique et le biologique, l’animal était constitué d’un corps de chien, sur lequel venait se greffer, ou carrément remplacer, des pièces en métal et autres circuits imprimés. On était loin de « Belle et Sébastien » mais le couple chien-maitresse allait plutôt bien ensemble malgré tout. Il fallait un peu d’ouverture d’esprit.
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Message La légion a ça de bien qu'elle rapproche les gens (Seth) Empty (#) Sam 11 Jan - 18:54

Lorsque Seth avait pensé à qualifier cet événement du plus improbable de sa vie, il était finalement encore loin de se douter qu'il était si proche de la vérité à cet instant. Car loin de se bouger les fesses afin de les sortir de cette fâcheuse situation qu'elle avait joyeusement créé en quelques secondes irréfléchies ou même de s'excuser tout simplement d'être la seule et unique responsable de leur mort imminente à tous les deux – tous les trois si on comptait le chien dont elle était indéniablement la maîtresse aux vues de la façon dont celui-ci tournait autour d'elle – la jeune femme lui hurla dessus à son tour en lui renvoyant la balle encore plus violemment.

Seth n'en croyait pas ses oreilles. Elle osait lui reprocher d'avoir pourri sa cachette alors que c'était elle qui avait commencé par détruire stupidement celle du soldat ! Incroyable ! Au final, c'était bien fait si il lui était tombé dessus par hasard, au moins, ils étaient dans la merde tous les deux, et pas d'injustice. Mais loin de s'arrêter là, la jeune femme impressionna à nouveau le soldat en dévoilant une nouvelle capacité surprenante à enchaîner d'inventives insultes et menaces plutôt variées. Là, les choses devenaient injustes : car sans laisser le temps à Seth de répliquer ou même de s'expliquer, l'exploratrice hardie dégaina son arme pour la pointer directement sur le soldat à sa merci. Dans un sursaut de surprise, Seth resserra sa poigne sur sa propre arme, pas ravi d'être à nouveau considéré comme une cible par une personne de plus. Cependant, il eut cette fois la politesse de laisser la dame finir son petit discours rageur tout en la regardant bien en face – prenant tout de même un air plus ou moins blessé en fonction de la menace qui suivait. A force, elle lui faisait presque regretter de ne pas avoir commencé par un bonjour, la voyant s'emballer dans une tirade sans fin dont il était l'unique et heureux bénéficiaire, désespérant presque de ne jamais la voir s'arrêter un jour, même au moins pour qu'elle reprenne son souffle.

Mais pour une femme digne d'elle, il fallait s'y attendre : une seule chose avait encore le pouvoir de l'arrêter dans cet instant, la gâchette. Second sursaut du soldat. D'une part parce que l'arme était braquée sur lui l'instant d'avant, d'une autre parce qu'il n'avait pas vu le coup venir. Lorsqu'il ouvrit à nouveau les yeux pour réaliser qu'il était toujours bien vivant au milieu de tout ce joyeux bordel, il remarqua l'air concentré qu'avait pris son interlocutrice et fit volte-face pour constater les dégâts. Remerciant mentalement le pauvre gars décapité d'avoir pris la balle à sa place, Seth se décontracta un peu – du moins autant que la foule de légionnaires en délire pas très loin d'eux le lui permettait – en constatant que la jeune femme avait baissé d'un ton.

Rangeant finalement son arme comme pour mettre fin à la conversation houleuse (dans le cas où l'on se refuserait à appeler l'altercation 'monologue haineux'), elle siffla son chien et sembla s'apprêter à quitter l'endroit, le regard fixé sur l'usine. Sérieusement ? Après s'être signalée si efficacement, elle allait quand même risquer de s'aventurer là-dedans ? Alors finalement elle n'était vraiment qu'une pauvre inconsciente suicidaire qui courrait à sa perte. Inconsciente ? Quoi qu'après le petit aperçu qu'il venait d'en avoir, Seth était désormais capable d'en douter. Non, la jeune femme semblait (malheureusement ?) tout fait consciente de ce qu'elle faisait. Profondément intrigante, dérangée peut-être et surtout scandaleusement excentrique, voilà ce qu'elle était aux yeux du soldat. Finalement, elle avait beau ne pas être une poétesse née, Seth l'aimait bien tel quel. Il ne comprenait décidément plus rien à cette situation incroyable, mais ces deux mots de la jeune femme avait suffit à le convaincre de la suivre.
Ainsi, le soldat, trop curieux de connaître le fin dénouement de toute cette histoire, s'aventura à la suite de l'exploratrice insolite tout en la suivant vers l'usine. Elle avait au moins le mérite de se déplacer plus discrètement cette fois qu'en semant à nouveau de petites grenades derrière elle à tout bout de champs. Tandis qu'ils se frayaient un chemin vers une porte de l'usine, Seth prenait soin de conserver une distance jugée raisonnable avec le chien de la jeune femme. L'animal avait beau avoir l'air d'obéir sagement à sa maîtresse, son air à moitié robotique travaillait à le rendre plus menaçant que choupinou, incitant donc Seth à établir un certain périmètre entre le toutou et lui pour se préserver d'une quelconque morsure malencontreuse.

Ainsi, lorsqu'ils se furent suffisamment éloignés du cratère – qui avait viré en scène de cauchemar absolu pour toute personne qui était autre que légionnaire – et qu'ils atteignirent ainsi une sorte de couloir désert qui avait probablement fait office de sortie de secours à une autre époque, Seth entreprit de relancer la conversation, histoire de ne pas en rester à cette dispute éclair. "Tout de même..." déclara t-il d'abord en brisant le silence, comme s'il allait se mettre à protester à nouveau. Cependant, peu désireux de provoquer une nouvelle crise d’insultes chez la jeune femme en relançant le sujet du responsable originel de cette agitation magnifique, il acheva avec un sourire en coin : "... c'était un joli tir." Voilà, c'était fait. Seth avait prononcé le premier compliment de la journée. Elle n'aurait qu'à considérer ça comme des excuses pour son manque de politesse si ça lui chantait. Du moins, c'est ce qu'il espérait qu'elle fasse. Et puis au fond, ça n'était pas faux, elle avait eu l'intelligence de débarrasser ce bas-monde d'un abruti à lance au lieu de flinguer le super soldat qu'il était, Seth ne pouvait donc qu'applaudir.

Finalement, ils débouchèrent sur un petit hall qui semblait donner accès aux machineries. Néanmoins la porte en acier ne présentait aucune poignée, ils allaient donc devoir mettre la main sur le tableau de bord qui leur permettrait de continuer leur exploration avant de pouvoir avancer, sous peine de devoir faire demi-tour, à la nouvelle rencontre de leurs amis en colère. Après une rapide exploration de la pièce, une petite boite noire encastrée dans le mur attira l'attention du soldat. Usant de la manière forte, il entreprit de taper pas très discrètement sur le couvercle qui semblait résister, et lorsque celui-ci céda enfin, il révéla l'accès à la terre promise : le bouton d'ouverture. "Et ben voilà, c'était pas bien compliqué." Déclara Seth, ravi de la simplicité de la découverte. Puis, pressant naïvement le bouton, il constata avec satisfaction que la porte s'ouvrait sans résister.

Son sourire s'effaça bien vite lorsqu'il remarqua que la porte donnait effectivement sur une grande salle de machinerie, actuellement sécurisée par ces tarés de robots qu'étaient les Mr Gusty. "Ah, bordel !" S'exclama le soldat en s'empressant de tambouriner le bouton pour que la porte se referme tandis que le robot s'avançait déjà vers eux en tonnant d'une voix électronique mais pas moins menaçante : "Votre présence est injustifiée. Veuillez quitter cet endroit sous peine d'élimination." Seth aurait bien opté pour la sagesse en quittant l'endroit comme demandé si gentillment, mais d'un côté le chemin de retour était probablement envahit de légionnaires pour le moment, et de l'autre sa coéquipière improvisée ne semblait en revanche pas prête à obtempérer.

De fait, si le soldat avait pu témoigner d'une quelconque fascination auprès de la technologie l'instant d'avant, il était désormais en train de la maudire ouvertement tandis que cette porte de l'enfer refusait catégoriquement de se refermer. "On peut négocier ?" Questionna finalement bêtement le soldat à court d'idées vers le robot qui semblait sadiquement jouer de ses armements pour les impressionner, ou pire, pour se préparer à la liquidation promise.

Mais ces saloperies mécaniques étaient bornées. Malheureusement, l'usine était auparavant réputée pour en construire des tas, et les robots étaient désormais enfermés dans leur logique de guerre anti-communiste. Celui-ci, qui était probablement enfermé dans cette salle et laissé à l'abandon depuis un moment semblait particulièrement inintelligent. Constatant que les deux visiteurs restaient campés sur leurs positions en face de lui, le robot déclara sa sentence : "Mise à mort de la pourriture communiste !" Et sans laisser le temps à Seth de dire "s'il vous plait", il ouvrit le feu sur le duo qui eut seulement le temps de se dégager de l'ouverture de la porte pour échapper au fusil à plasma. "Impérialiste de mes deux !" Hurla alors Seth à l'intention du robot avant d'ouvrir le feu à son tour, peu satisfait d'être ainsi traité par une saleté de puce électronique.

Cependant, ces robots militaires avaient la carcasse solide, et dans un élan plus expéditif, Seth glissa la main dans son sac pour en tirer à son tour une grenade. Après tout, il était spécialiste des explosifs, et puisque sa nouvelle binôme semblait les apprécier tant elle aussi, il était peut-être temps de proposer un ultime deal digne d'elle : une grenade dans la face en échange d'un passage – peut-être un peu plus large que prévu. Certes, la déflagration détruirait probablement une partie du matériel et attirerait à nouveau les abrutis heureux qui prenaient l'air autour de l'usine, mais elle aurait au moins le mérite de réduire cette saleté de technologie débile à l'état de poussière, soit tout ce qui intéressait Seth. Ils leur suifferait seulement de profiter du feu d'artifice avec joie et bonheur et cette bataille là, ce serait l'URSS qui la remporterait.
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Message La légion a ça de bien qu'elle rapproche les gens (Seth) Empty (#) Dim 12 Jan - 15:13

Si Calamity pensait faire une virée toute seule, loin de la civilisation faiblement élaborée des raiders du stade de Coors Field, elle pouvait se mettre le doigt dans l’œil. Loin de tracer sa route de son côté après cet échange radicalement impoli entre elle et lui, le jeune homme lui emboita le pas. Inconsciemment, la raideuse avait peut être espéré qu’il ne tenterait pas sa chance avec elle vers l’usine alors que la légion battait la campagne à leur trousse. A tout le moins, il semblait aussi téméraire qu’elle puisque sans trop d’hésitation, il se mit en quête de la suivre vers l’imposant bâtiment. Calamity n’avait pas de temps à perdre, et gaspiller quelques minutes pour tuer ce mec n’était pas envisageable. En effet, elle aurait du utiliser son arme pour régler le problème en une fraction de seconde, mais cela aurait eu deux inconvénients : D’une part, le bruit aurait attiré les légionnaires qui semblaient réduit à les chercher dans les amas rocheux, et d’autre part, elle n’était pas certaine que les munitions qu’elle possédait étaient suffisantes pour tenir un siège. Alors de là utiliser une balle pour un demeuré pareil... Autant le tuer au corps à corps avec l’aide de son chien. Mais là aussi, il y avait trop d’inconvénients, à commencer par le fait qu’il n’allait pas se laisser faire, et qu’ils risquaient donc d’être séparés par des mecs en jupe soucieux de conserver ces futures esclaves en bon état. Une perspective que n’avait pas beaucoup de succès aux yeux de la brunette. Elle allait donc devoir faire avec ce boulet. Bon au moins, il avait pu remarquer qu’elle ne plaisantait pas quand survenait le moment où le besoin de presser la détente se faisait sentir.

La raideuse ne comprenait pas bien pourquoi cet homme s’obstinait à la suivre, estimant par là qu’elle n’avait strictement rien à se reprocher ni aucun compte à rendre. Après tout, ce n’était pas comme-ci elle lui avait lancé la grenade directement dessus. S’il se trouvait dans le coin, il n’avait qu’à pas si bien se cacher. Elle n’aurait pas eu l’audace de jeter un explosif pour essayer de repérer les éventuels êtres vivants – ainsi que ces tocards de robots défendant les vestiges de leur passé – si elle avait vu du monde de prime abord. Hors elle n’avait vu personne. Peut être qu’il estimait qu’ils avaient de meilleures chances de survie en faisant équipe pour le moment. En fait, cela s’apparentait plus à une collaboration implicite qu’à une véritable coalition contre la légion. Calamity tolérait le bonhomme pour le moment. Son véritable équipier était Mad-Dog, son chien robotisé, qui pour le coup, se tenait tranquillement dans les six heures de sa maitresse, suivant comme le brave toutou qu’il était. Il ne semblait pas dérangé par la présence de leur invité surprise, qui prenait soin de ne pas trop s’approcher de son arrière train. Une solution logique s’imposa à l’esprit de la jeune femme quant aux raisons poussant ce mec à la suivre. S’il était déjà dans le coin quand elle avait proposé son petit spectacle pyrotechnique aux différents acteurs de ce compte, c’était qu’il avait envie de pénétrer dans l’usine, tout comme elle. Par conséquent, il semblait logique qu’il prenne le même chemin que sa compagne d’infortune afin de pénétrer le complexe, si là était son but premier. Finalement, la vue de la légion ne lui avait pas fait plus peur que ça, et il profitait même de la diversion que lui avait offerte la raideuse bien malgré elle. Si c’était le cas, il avait eu du toupet de l’enguirlander comme ça en débarquant sur sa position retranchée.

Assez péniblement, au regard des circonstances environnementales liées au terrain, et à la centurie, ils arrivèrent discrètement près d’un couloir désert débouchant telle une gueule béante, sur l’extérieur. En le suivant, la jeune femme était persuadée qu’ils allaient arriver à l’intérieur. Elle en était réduite à renifler l’air au début du couloir que l’autre se manifesta, non pas par sa présence silencieuse, se dont elle lui était gré d’ailleurs, mais par une petite phrase lâchée comme ça à la débottée. Sans se retourner, la jeune femme haussa des épaules, avant d’ajouter, l’humeur un peu plus guillerette et détendue que lors de leur premier échange plutôt fleuri, pour ne pas dire injurieux. « C’est toi que j’visais, alors je ne sais pas si c’était un joli tir. » Le ton était certes plus cool, mais tout comme un molosse de Denver, elle avait du mal à desserrer la mâchoire. Si la phrase avait tout d’ironique, elle rappelait à son destinataire que la raideuse n’était pas encore pleinement convaincue que lui avoir laissé la vie sauve était une bonne idée en soit. Néanmoins, la brunette ne s’attarda pas plus que ça sur cette pensée sous-entendue, et elle reprit sa marche, décidant que le couloir ne sentait pas le traquenard impérial. Elle espérait intérieurement que les légionnaires n’avaient pas investi les lieux avant eux, et qu’ils allaient mettre un certain temps avant d’envisager la possibilité qu’ils étaient partis en direction de l’usine, et donc qu’ils étaient probablement en son sein. Non pas qu’une confrontation directe avec les hommes de César ne lui aurait déplu, mais Calamity savait de par son expérience du terrain, qu’elle n’avait pas de grande chance d’en réchapper vivante, accompagnée ou pas d’ailleurs. L’accompagnant ne semblait pas très dangereux à première vue, bien qu’il avait l’air de savoir se défendre. De toute façon, elle n’avait pas besoin de l’avoir vu se battre avec un des deux légionnaires pour afficher une certaine méfiance vis-à-vis de lui.

Le couloir qu’ils arpentèrent pendant un bref moment avait tout d’un tunnel, d’où aurait pu s’échapper des chauves-souris la nuit. Mais il n’y avait pas de signes de ces nuisibles, pas de merde au sol d’un mètre d’épaisseur faisant état d’une colonie de ces petits mammifères aveugles. La seule lumière venait de l’extrémité par laquelle ils étaient entrés. Rapidement après un coude, ils arrivèrent dans une petite pièce faisant office de hall, dont quelques fenêtres – manquantes pour la plupart – apportaient une luminosité bienvenue. Prenant les devants, l’homme entreprit d’essayer d’ouvrir la porte métallique qui leur barrait l’accès au reste de complexe industriel. Calamity n’était pas tellement coutumière de ce genre d’installation. Elle préférait de loin les grands espaces où l’horizon s’étendait à perte de vue. Le confinement des lieux n’avait rien de réjouissant pour la raideuse, qui se revoyait, des années en arrière, prisonnière d’une poutre métallique, pendant qu’une bande de blaireaux essayaient de la bruler. Pendant que le jeune homme essayait donc d’ouvrir la porte, la raideuse se transforma en fouineuse, l’espace d’un moment, essayant de trouver des composants susceptibles de l’intéresser pour son cabot. La pièce avait déjà être fouillée par le passé parce qu’elle ne trouva rien de plus que des tas d’immondices. Le temps de faire ces constations, la brunette entendit l’homme s’exclamer alors que le son distinct de la porte qui coulisse se faisait entendre.

A peine le temps de se retourner qu’il s’exclamait de nouveau. Ca n’augurait rien de bon, et en deux trois enjambées, Calamity était à son niveau, apercevant le robot faisant route vers eux. La porte refusait apparemment de se refermer, alors que le soldat appuyait sur le bouton. Il demanda à négocier, ce qui fit franchement rire la raideuse. « Merde, t’es con, c’est une boite de conserve, elle voudra rien négocier du tout ! » Elle en était encore à se tenir les côtes que le robot énonça la sentence. Les cocos allaient mourir. C’était bien la première fois qu’elle se voyait affabulée d’une quelconque position politique, mais pour la jeune femme cela ne voulait pas dire grand chose, n’étant pas une férue d’histoire – le passé, c’est le passé, l’important, c’est d’arriver à demain, étant un de ses crédos favoris – et n’ayant pas eu l’occasion d’être éduquée par un être cultivé et savant. Bien au contraire. Alors ce genre d’insulte avait plutôt tendance à faire un flop.

« Bon alors ducon, tu comptes nous sortir de là comment ? » En plus d’être sous le feu ennemi, la calamité faisait de l’humour alors que son équipier s’échinait à tirer sur la carcasse métallique du Gusty bien décidé à en découdre avec les deux humains – oubliant le chien par la même occasion, qui avait pas mal de point de commun avec le robot cela dit. La raideuse avait bien son flingue en main, le serrant à s’en faire blanchir les jointures, mais elle n’avait pas tiré une seule balle, soucieuse d’économiser les munitions. Déjà qu’elle avait gâchée une grenade toute à l’heure, pour récolter un tocard en plus, elle ne souhaitait pas en rajouter. Après tout, il lui avait gueulé dessus pour le simple fait qu’elle l’avait mise dans la merde, mais il venait de faire pareil avec son idée de génie d’ouvrir cette porte. C’était purement de la mauvaise foi, parce que Calamity en serait arrivée à faire de même si elle avait été toute seule. Elle aurait été donc confronté à la même situation. Mais bien entendu, elle ne manquait jamais une occasion de faire remarquer à quiconque qu’il n’était pas malin et impuissant. Ouais, elle aimait se foutre de la gueule des autres. Ce qu’il fit ensuite, Calamity ne s’y attendait pas. Il dégoupilla une grenade qu’il balança par la porte, direction le robot. Un petit pécule pour les laisser passer, qui allait surement dégommer le synthétique. Alors que la raideuse se recroquevillé contre le mur, le cul posé par terre, les jambes contre son torse, et les doigts dans les oreilles, l’explosif roula jusqu’au robot avant d’exploser. Elle avait bien fait de se boucher les oreilles, car dans un espace confiné comme celui-ci, la résonnance était plus qu’énorme et la déflagration lui vrilla les tympans.

« Putain... » Furent les seuls mots qui accompagnèrent le regard de la jeune femme alors qu’elle s’étirait pour jeter un coup d’œil par l’entrebâillement de la porte ouverte. Le robot était étendu sur le sol, l’armure métallique complètement déchirée par la violence de l’explosion. Le tas de technologie fumante continué de parler, avec une voix déformé. Surement que la carte son était sérieusement endommagée.

« A mort... A mort. Alerte, système défaillant. Votre présence nécessite une élimination. Tentative de destruction des intrus. »

La botte en peau de gecko de Calamity eut tôt fait d’écraser la baffle qui servait à transposer le son pour qu’il soit audible et les injonctions du robot cessèrent. Elle se tourna vers le bonhomme, le jaugeant du regard. Faisant preuve d’une mauvaise foi manifeste, elle se décida à l’emmerder un peu, signe qu’elle allait bien par ailleurs :

« Mais alors, c’est toi qui a balancé la grenade sur les tarés de la légion ! T’es un fondu de la cervelle sans dec’ ! »

Tout le monde savait qu’il n’en était rien et que la calamité était la seule responsable de l’explosion en extérieure, mais autant l’accuser lui, histoire de. Après tout, elle n’avait pas franchement avoué que c’était elle. Mais jouer un double jeu avait de quoi l’amuser pour un petit moment. Néanmoins, une chose était certaine. Les légionnaires avaient certainement entendu le bruit et ils n’allaient pas tarder à rappliquer. « Bon maintenant que tu as foutu le bordel, on a intérêt à avancer. A moins que tu veuilles rester là pour les occuper pendant que je me sauve ! T’es mon héros ! » Elle se foutait clairement de sa gueule encore une fois. Certaine qu’il n’allait pas jouer les bons samaritains en affrontant la horde de légionnaires à lui tout seul, elle entreprit de s’avancer dans la pièce suivante, passant par dessus les restes fumants du robot vert olive signé des armoiries de l’US Army. Pas d’autres tas de ferrailles exterminateurs en vue pour le moment. Ils avançaient dans les entrailles de la bête industrielle, petit à petit. Maintenant qu’ils avaient réussi à franchir le premier obstacle, la pièce dans laquelle ils débarquèrent avait des dimensions astronomiques. Il s’agissait sans doute d’une des chaines de montage de la General Atomics. Ici et là se trouvait des robots à moitié fini, la production semblant figée dans le temps. La plupart des carcasses avaient été vidé de leur composant, et certain trou sur la chaine de montage montraient que des robots avaient été pris à des fins personnelles. L’endroit pouvait être également piégé par des individus peu désireux de voir leur butin s’envoler et qui ne pouvaient pas l’emmener en une seule fois.

Soudainement, un bruit se fit entendre sur leur droite, et un Mr Handy débarqua, un plateau à la main. Il repéra rapidement les deux individus et se dirigea naturellement vers eux en déclamant avec un très fort accent anglais :

« Bonjour Utilisateurs ! Souhaitez-vous une boisson rafraichissante ? » Il ne put malheureusement jamais atteindre les deux protagonistes car une lance se ficha dans ses circuits arrières, dévoilant par la même occasion une bande de légionnaires. Ils étaient aux moins quatre à faire irruption dans la pièce. Ils lancèrent tour à tour leur lance sur les deux survivants.

    Lancer de dé :
  • Réussite : Calamity arrive à se planquer à temps.
  • Echec : Calamity ramasse un projectile.


Surprise par les traits qui fendirent l’air, la raideuse ne put sauter se mettre à couvert à temps si bien qu’elle ramassa une lance en plein dans l’épaule gauche, dans le moelleux sous la clavicule. Elle couina bizarrement en tombant à la renverse sur le sol dur de la salle de montage. La pointe de la lance qui sortait de son buste percuta elle aussi le sol et elle fut éjectée de la plaie par le côté même où elle était entrée, arrachant un cri de douleur à la raideuse qui n’en demandait pas tant. Bref, c’était la merde. Heureusement, même si c’était relatif, ce n’était pas son bras droit qui avait été touché. Elle se redressa péniblement, encore étourdie par le choc du projectile dans sa chair. Ça devait être la première fois qu’elle prenait une lance. Pas la peine de perdre de l’énergie et du temps à s’adresser au petit génie qui l’accompagnait, elle rampa avec difficulté sous un tapis roulant pour se mettre à l’abri. Maintenant qu’ils avaient lancés leur projectile, les légionnaires n’allaient pas tarder à se ramener au corps à corps. Quand le premier se pointa dans son champ de vision, la raideuse appuya sur la détente et le coup parti approximativement, fauchant le raider aux jambes. Vu le calibre, la balle avait du traverser la première jambe, défoncer l’os, et ressortir pour se loger dans la seconde jambe. Le mec se cassa littéralement la gueule par terre. Son chien en profita pour lui sectionner la carotide en l’attrapant à la gorge. Ca en laissait au moins trois à son équipier de la journée. Il allait peut être s’en sortir, peut être pas...


Dernière édition par Calamity le Dim 12 Jan - 21:04, édité 4 fois
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Le membre 'Calamity' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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Message La légion a ça de bien qu'elle rapproche les gens (Seth) Empty (#) Dim 19 Jan - 17:08

Tandis que le maudit robot s'affairait à leur tirer dessus, la raideuse profita de la pause imposée dans leur exploration pour – au lieu de se rendre utile en aidant Seth à se débarasser du robot entêté – se foutre aisément de la gueule du soldat, une fois de plus. Cependant, lorsqu'elle lui demanda comment il comptait mettre fin à cette délicate situation – en l'insultant au passage pour rester fidèle à elle-même – Seth avait simplement émit un petit sourire sans répondre, tout en dégoupillant une grenade empruntée au stock de l'ERGP au passage. Le robot n'avait pas fait long feu face à l'explosif. Ainsi, alors que le duo sortait vainqueur du clash avec le robot atomisé – que la raideuse se chargea d'achever définitivement d'un coup de botte utile – celle-ci n'eut aucun scrupule à remettre l'histoire de l'origine de tout ce foutoir sur le tapis, accusant carrément Seth d'être celui qui avait balancé la grenade sur les légionnaires.

L'accusation avait presque été plus efficace qu'une baffe ou qu'un flingue pointé sur sa petite face, Seth n'en revenait tout simplement pas. Non seulement cette fille était tout simplement tarée, mais en plus elle avait le culot de lui faire porter le chapeau ! « C'est ça, prend moi pour un con et va me faire croire que les légionnaires se sont atomisés tout seuls. » Répondit Seth sans s'énerver, mais d'un ton largement désapprobateur. Si ce n'était ni lui, ni elle qui avait lancé cette grenade, soit il y avait subitement une convergence d'explorateurs vers l'usine et le taux d'esclaves chez les légionnaires allait probablement augmenter, soit la jeune femme se foutait encore ouvertement de lui – ce qu'il jugeait largement plus probable après la courte – mais intense – démonstration qu'elle lui avait fait en quelques minutes depuis leur rencontre. Néanmoins, il était vrai que l'idée que ces abrutis se soient fait sauter eux-même restait amusante.

Finalement, son infatiguable binôme du moment en rajouta une couche, rappelant qu'il était temps de se bouger les fesses avant de se faire embrocher par les nuisibles déjà établis sur les lieux. « Les femmes d'abord. » Ironisa donc le soldat en faisant signe à la jeune femme pour qu'elle entre. Et tandis que la voyageuse commançait à faire le tour des débris accompagnée de son toutou électronique, Seth se contenta de balayer la pièce du regard. Après tout, il n'était pas venu pour les composants mais pour retrouver un ami, même si la présence de la Légion avait remit pas mal de choses en question. Le soldat se jura que si les choses devenaient trop risquées, il plierait bagage aussitôt. Néanmoins, parce que son jugement du risque restait très relatif, et parce qu'il ne supportait pas l'idée d'abandonner un collègue à ces salauds qui avaient déjà pris Angie, Seth s'entêtait à continuer son exploration un peu plus loin. Et puis, après tout, il n'était pas seul. Que ce soit via son emploi régulier d'insultes variées à l'encontre du soldat, ou sa mauvaise foi brillement assumée, Calamity rappelait largement Caleb au féminin à Seth. Ce qui, au final, au lieu de l'énerver passablement, l'amusait plus qu'autre chose.

Cependant, au moment même où Seth commençait à se détendre un peu en profitant du calme de l'endroit après la tempête de l'extérieur, un Mr Handy surgit d'un autre couloir en le faisant vicieusement sursauter. En effet, le soldat manqua la crise cardiaque de peu lorsque le robot de malheur leur proposa une boisson fraîche – ce qui n'aurait pas été de refus cela dit. Mais avant même que Seth n'ait pris le temps de dire "ouf", le robot s'écrasa bruyamment au sol, transpercé par une lance. Aussitôt, les choses se précipitèrent. Un groupe de 4 légionnaires surgit dans la salle à la suite du robot, mais visiblement, avec les mêmes intentions pacifiques en moins. Tandis qu'une pluie de lance fondit sur eux, Seth mit son entraînement d'alpha à profil pour se précipiter à l'abri à temps. Sa coéquipière eut moins de chance, et son cri de douleur n'échappa pas au soldat, sans qu'il ne puisse s'apercevoir de la gravité des faits depuis son abri. Néanmoins, il fut soulagé d'entendre le coup de feu qui suivit : elle n'avait pas perdu connaissance sur le coup, et puis il restait son chien pour la défendre. Cependant, tandis qu'il envisageait de glisser silencieusement vers le fond de la salle pour s'eclipser discrètement – car même pour lui il n'était plus douteux que la situation était devenue dangereuse, sinon critique – la voix de la jeune femme raisonna dans sa tête, comme pour l'accuser brillement. « T’es mon héros ! » La culpabilité incarnée raisonnait dans sa tête, et il se sentait bien con de se sentir coupable pour une tarée qui n'avait passé son temps qu'à se foutre de lui tandis qu'ils fuyaient les légionnaires agacés par la grenade de cette même tarée. Pourtant, il ne put se résoudre à s'enfuir comme initialement prévu. Après tout, la Légion avait ça de bien qu'elle rapprochait les gens, et comme dit le proverbe : les ennemis de mes ennemis sont mes amis. Dès lors, la décision du soldat fut prise : en bon héros qu'il était, il allait tout faire pour sortir d'ici, à deux, bien vivants et libres.

Lancer de dés :
Réussite : Seth parvient à se débarasser des trois légionnaires.
Echec : Seth se rate.

Profitant du fait qu'il ait momentanément disparu aux yeux des légionnaires, il tenta d'ignorer les protestations de la jeune femme qui pestaient après les abrutis qu'ils étaient – bien qu'elle n'ait pas tort en soi – et se concentra en visant un premier imbécile en pleine tête pour finalement accomplir le même exploit que la voyageuse l'instant d'avant. « Hé ho, on ne vous apprends pas qu'il est très impoli de frapper les femmes dans votre campement de minables ? » Certes, il y était peut-être allé un peu fort pour les interpeller, mais quitte à se frotter aux légionnaires, autant chercher à mourir plutôt que de devenir un de leurs esclaves, non ? De fait, à peine le trio s'était-il tourné vers le soldat que celui-ci fit feu. La balle atteignit l'abruti qu'il tenait en mire en pleine gorge. Au moins, la raideuse et lui étaient quittes sur ce point.

Cependant, ce petit manège attira nécessairement l'attention des deux autres survivants, qui se précipitèrent vers lui, toutes lames dehors. Un spectacle plutôt effrayant, qui poussa alors le soldat à tirer sans vraiment viser. L'un des deux s'effondra à son tour, probablement plus blessé que tué, mais au moins, il était plus sage à agoniser qu'à faire chier les honnêtes gens du coin. Cependant, au moment même où le dernier légionnaire – sans doute le plus énervé en plus, injuste fatalité ! – atteignit le niveau de Seth, celui-ci se retrouva bêtement à court de munitions. « aaaaAAAh, BORDEL ! » Le cri était venu tout seul lorsqu'il avait évité de peu le coup d'épée – fort bien aiguisée – que le légionnaire tenta d'abattre sur lui. Aussitôt, le soldat tira son couteau de combat qui l'avait sortit de tant de mauvaises situations auparavant, mais le tableau était plutôt ridicule. Il était clair que la situation ne jouait définitivement pas en sa faveur, et que n'importe quel nouvel arrivant déclarerait que le soldat n'avait aucune chance. Mais la chance n'avait rien à faire dans ce monde de brutes, et tout s'agissait d'intelligence. Il suffisait d'être vicieux, machiavélique et calculateur au bon moment, et l'ennemi était mis à terre presque sans difficulté. Il n'y avait pas à dire, ils vivaient dans un monde sans pitié.

Réalisant qu'il se prenait étrangement la tête dans de profondes réflexions au moment même où il n'en avait pas le temps, Seth décida d'ignorer cette triste constatation à laquelle il avait aboutit pour se concentrer sur son nouvel ami. Malheureusement pour le légionnaire, le soldat n'avait jamais été très tactile. Aussi, sans le quitter des yeux, il tenta de prendre du recul afin d'éviter un coup de lame tandis qu'il cherchait une solution. Mais chaque fois que le soldat reculait d'un pas, le légionnaire semblait en faire un plus grand vers lui. Le petit jeu n'allait pas durer longtemps à cette vitesse, et tandis qu'ils en étaient au moment où ils se jetaient des regards particulièrement peu sympathiques, la solution arriva subitement d'elle-même à Seth, ou plutôt au légionnaire, puisque c'est le super-toutou bionique de la pauvre voyageuse blessée qui décida de mettre fin à cette situation en se glissant vicieusement jusqu'à l'abruti à l'épée pour lui mordiller gentillement le mollet.

Ainsi, tandis que le légionnaire hurlait tout son ressentiment envers nos amis canins, Seth ne se fit pas prier pour profiter de la distraction en bondissant vers son ennemi, histoire de lui décocher un bon coup de poing à s'en briser les jointures dans la machoire. Le légionnaire tituba un peu sans relacher son arme pour autant. C'était des abrutis costauds ces toutous de César. Ainsi, pour le finir correctement, Seth serra les dents pour ignorer sa petite main qui criait à la maltraitance et enchaîna avec un coup de pied violent dans les jambes pour lui faucher son équilibre au passage. Cette fois, l'ennemi malmené tomba au sol, lâchant son arme par réflexe pour se réceptionner au sol. Sans lui laisser le temps de remettre la main dessus, Seth s'empressa de l'envoyer glisser un peu plus loin, histoire de s'assurer de ne pas être découpé en rondelle, surtout par une arme de fortune. Mais la gaillard était bien décidé à en découdre, et il s'agrippa solidement au soldat pour se relever. Le salaud insistait pour le calin. Mais pour toute preuve d'amitié, Seth enfonça son couteau sans hésiter un instant dans le cou à portée du légionnaire. L'espace d'un instant, la douleur déforma son visage, il tenta de bégéyer quelque chose, ou de respirer, c'était difficile à dire. Il renforça sa prise en manquant presque de broyer le bras de Seth au passage, mais finalement, ses forces le quittèrent, et la nature reprit le dessus sur l'homme.

Satisfait d'en avoir terminé avec cet abruti têtu, Seth se redressa doucement en prenant un instant pour reprendre son souffle. La rencontre avait été plutôt épique, et il se félicita de ne pas avoir manqué les entraînements de la compagnie alpha, bien qu'il s'y rendait parfois – où la plupart du temps – en ralant. Son instructeur lui avait probablement sauvé la vie indirectement dans cette ultime bataille, car ces salauds de la Légion avaient beau ne pas être lourdement armés, ils étaient plutôt bien entraînés. Finalement, une fois un minimum remit de ses émotions, le soldat se mit en tête de retrouver sa binôme blessée. Il ne mit pas longtemps à constater que son toutou tournait autour le plus nerveusement du monde. Ainsi, à peine avait-il fait quelques pas vers eux que le chien se tourna vers lui en grognant méchamment, montrant ses dents encore sanglantes de sa précédente victime.

« Oh, hé. On a bossé ensemble sur ce gars là, on est meilleurs potes maintenant non ? » S'exclama Seth vers le chien d'un air un peu frustré qu'il le prenne comme ça, rangeant son couteau pour lui montrer qu'il n'allait pas faire de mal à sa maîtresse. « Alors, comment ça va la dessous ? » S'enquit-il alors en s'acroupissant pour jeter un coup d'oeil à la blessure de la jeune femme, espérant qu'elle n'avait pas perdu trop de sang.


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Message La légion a ça de bien qu'elle rapproche les gens (Seth) Empty (#) Mar 21 Jan - 10:35

Calamity lui répondit par un sourire, au moins elle avait essayé de lui faire porter le chapeau. Du coup, elle en déduisit qu’il n’était pas très loin d’elle pour estimer qu’il s’agissait de son œuvre. Sentant le petit ton désapprobateur qui flottait dans sa réponse, la brune n’insista pas plus que ça. Emmerder quelqu’un, ça demande une minutie et une précision de tous les instants. Il ne fallait pas être trop chiant d’un coup, sinon la personne se braquait, et on ne pouvait plus rien en tirer. La suite lui donnera raison. Si elle avait été odieuse au point de dépasser les limites, elle se serait sans doute retrouvée les fers aux chevilles et aux poignets, en route pour le camp de la légion pour une nouvelle vie de servitude, honorant de son dévouement librement non consenti pour honorer le glorieux César. Chiante comme elle était, elle aurait tâté du pilori assez régulièrement, et peut être même qu’ils en auraient finis avec sa misérable petite vie. Rien n’était certain de toute manière, Calamity ne connaissant pas les us et coutumes de ces garçons en mal d’amour. Quoiqu’il en soit, il ne fallait pas trainer trop longtemps sur le site. Les troupes de légionnaires n’étaient jamais très nombreuses, mais il y avait fort à parier qu’ils appellent des renforts s’ils estimaient qu’il y avait des clients potentiels dans cette usine. Ils arrivèrent donc dans la salle de montage aux dimensions – rappelons le – astronomiques, poussé pour l’une, par une recherche de pièces électroniques et autres joyeusetés de ce genre, et pour l’autre, par une recherche de compagnons perdus, qui devaient être quelque part par ici. La présence de la légion n’augurait rien de bon pour l’une comme pour l’autre.

Et là, c’est le drame.

Des légionnaires débarquèrent dans la salle, en mode pas content, défonçant au passage un sympathique robot utilitaire au service des visiteurs avant d’embrocher la calamité de Dog City comme une vulgaire brochette. Malheureusement pour le gars qui se présenta non loin de là, il fut salement tué par une balle suivit en direct live par un coup de gueule à la carotide, arrosant le sol poussiéreux de sang s’échappant par jet à chaque fois que son cœur battait. Il creva assez rapidement. Calamity n’avait pas cette chance. L’adrénaline qui circulait dans ses veines suffisait pour le moment à la laisser consciente, consciente du monde, mais surtout de la douleur. Les bruits de combats continuaient. Il restait trois légionnaires si elle avait eut le temps de bien compter avant de ramasser un pique à broche. La douleur et la frustration de s’être faite avoir de la sorte conduisait la jeune femme à s’énerver sur les légionnaires vivants, bien qu’elle ne pouvait pas les voir. Lâchant son flingue, elle plaqua sa main directionnelle sur la plaie. Elle ne pouvait pas utiliser sa main gauche pour le faire, étant donné que c’était sous l’épaule de ce même côté que le sang coulait par la plaie ouverte. La force lui aurait manquée si elle avait utilisé son autre main pour garder son flingue entre ses doigts. Tant pis, il fallait faire des compromis. Très rapidement, la raideuse arrêta de vociférer, mauvais signe en soit. La douleur fusait du trou pour se répandre dans son bras et son torse. Relâchant la pression sur le devant, elle tenta de passer sa main dans son dos pour évaluer le trou qu’elle avait derrière, mais elle ne sentit rien d’autre – sous ses doigts, parce que cette position lui faisait un mal de chien, tirant sur la plaie – que le tissu de sa veste. La lance n’avait pas du traverser alors. Alors quoi ? L’omoplate l’avait stoppée et le choc l’avait expulsée ? C’était l’hypothèse la plus probable.

Ramenant sa main droite sur le devant de son corps, la jeune femme replia un pan de sa veste pour s’en servir comme d’une compresse de fortune. Elle avait chaud et froid en même temps. Une sensation qu’elle connaissait malheureusement que trop bien. Son corps réagissait au choc en montant en température. Et le froid signifiait que le sang, fluide vital à 37°C était en moins grande quantité pour réchauffer tout son organisme. Ce n’était pas la première fois qu’elle était blessée, une sauvageonne dans son genre ramassait souvent son due, et elle devait reconnaître qu’elle avait une affinité particulière avec les armes blanches. Fouillant sa mémoire, elle ne se souvint pas d’avoir prit un jour une balle. Par contre, du fouet, elle en avait tâtée en étant petite, coups de couteau dans diverses bagarres, morsure de chiens, bref, elle avait quelques cicatrices ici et là qui dressaient l’historique médicale de la jeune femme. Son chien qui essayait tant bien que mal de protéger sa maitresse pendant qu’elle était diminuée, s’en fut un moment. Il avait du voir quelque chose qui nécessitait sa présence, et ce quelque chose devait certainement être une menace pour sa chienne de patronne sinon il n’aurait pas bougé. En fait il alla prêter main forte au soldat qui avait du fil à retordre avec les trois trouffions de la légion. Les sons de l’échauffourée étaient relativement proches. Loin des considérations héroïques de son sauveur en herbe, la Chien Pendu restait sous son tapis roulant, à l’abri des regards, prête à se saisir de son flingue si un mec en jupette repassait dans le coin. Pas question de perdre des forces pour aller aider le jeune homme, qui, après tout, avait ramené les légionnaires sur elle. C’était de la mauvaise foi bien entendu, mais qu’importe. Néanmoins, pour son salut, la jeune femme espérait quand même que ce brave monsieur s’en sorte. A moins d’être tombé sur un pervers narcissique – et soyons une minute optimiste, il ne pouvait y en avoir deux dans la même pièce au même moment – elle était quand même plus en sécurité avec lui qu’avec des fanatiques de la légion de César.

Au bout d’un laps de temps assez court, qui sembla durer une éternité pour Calamity, le jeune homme revint, précédé quelques secondes auparavant par son chien qui recommença son manège, un poil énervé, les babines pleines de sang. L’homme négocia avec le chien et approcha de la raideuse qui avait le faciès étrangement délié. On aurait presque dit qu’elle ne souffrait pas. Il s’enquit de son état. C’était trop chou. Un raider aurait sans nul doute laissé la jeune femme dans son merdier et il aurait foutu le camp. Apparemment, cet individu avait des manières. Ces pensées firent sourire la jeune femme :

« Une petite égratignure. » Elle continuait de compresser la plaie avec le pan de veste qui était imbibé de sang, mais qui ne semblait plus se gorger. L’hémorragie s’était arrêtée, fort heureusement. Elle ne montra pas la blessure en elle-même, dans un élan de pudeur. Etonnant pour une donzelle comme elle quand on la connaissait un petit peu. T’façon ça devait avoir une sale gueule. Un stimpack n’aurait pas été de refus mais elle n’en avait pas sur elle. Peut être qu’il y avait des trousses à pharmacie disséminées dans l’usine, mais la jeune femme doutait qu’elles ne soient encore pleines. Baroudeuse dans l’âme, ayant longtemps vécue en solitaire, Calamity ne se laissa pas abattre, et elle n’avait surtout pas envie que l’homme qui l’accompagnait ne se montre compatissant. La pitié, très peu pour elle. C’était une grande fille. Péniblement, elle tenta de s’extraire de dessous le tapis roulant, et prenant appuis sur ses genoux, elle se redressa. « Voilà, tout va bien. » La vision de la jeune femme se brouilla un instant pour se stabiliser rapidement. De sa main gauche, elle prit appui sur le tapis, réassurant son équilibre.

« Ces trous duc n’aiment pas la médecine moderne, ils doivent peut être avoir quelques plantes. » Elle s’approcha du légionnaire qu’elle avait tué avec l’aide de son chien pour le fouiller. Elle ne trouva rien de probant. Elle répéta l’opération sur les autres.

    Lancer de dé#1
  • Réussite : Elle trouve des cataplasmes et autres plantes du genre susceptibles de lui apporter un minimum de soin.
  • Echec : Les légionnaires n’ont rien d’autre sur eux que de l’argent de la légion. Autant dire rien.


Sur le deuxième légionnaire qu’elle fouilla, ainsi que sur le troisième, la raideuse dégotta de quoi se soulager. Déjà, elle trouva ce qui devait s’apparenter à une bande. Au moins, elle allait pouvoir arrêter de se tenir l’épaule. A vrai dire, si elle n’avait pas trouvé de quoi compresser la plaie, elle aurait découpé son manteau. Maintenant elle était équipée. Les compétences en survies de la jeune femme lui firent savoir que les plantes qu’elle venait de prendre sur les cadavres – encore chauds – servaient, pour l’une, en étant mastiquée, d’atténuer la douleur, et pour l’autre, compressée dans le cataplasme, à désinfecter la plaie et pareillement, à faire diminuer le seuil de douleur. C’était déjà ça, à défaut de pouvoir se faire des points. Une compétence qu’elle ne maitrisait pas. Sans se soucier de la présence du jeune homme, toute pudeur envolée pour le coup, ce qui ressemblait plus à la jeune femme, il fallait le reconnaître, elle entreprit d’enlever le haut de sa tunique. Envolée la chemise, envolé le pardessus, envolée la veste pleine de sang, la voilà complètement torse-nu, exposant ses petits seins à l’air ambiant. Elle alla poser ses fesses sur le tapis roulant, collant son torse sur sa cuisse, sa jambe étant en effet repliée, le pied également sur le tapis. Ainsi elle avait plus de stabilité. La peau était boursoufflée au niveau du trou de la lance, ses veines bleutées saillantes alors que l’hématome sortait petit à petit. Elle comprima avec ses doigts la plaie avant d’enrouler la bande autour en l’a passant sous son épaule, tout en aillant prit soin au préalable d’insérer les plantes entre la plaie et le tissu. Ca n’allait pas tenir des masses. Elle était déjà entrain de mâchonner sa tige verte dégotée sur un légionnaire. Elle fit un bon nœud pour serrer l’ensemble avant de se remettre debout pour enfiler de nouveau ses vêtements, qui avaient maintenant un trou en plus.

« V’la. Ca ferra l’affaire le temps que je sorte d’ici pour trouver mieux. » Survivaliste dans l’âme, elle n’avait même pas pensée que l’homme ici présent avait peut être des compétences en médecine. Soucieuse de ne pas trop bouger rapidement, le temps que les plantes fassent leur office, une mise au point s’imposait du côté de Calamity :

« Ok, alors pourquoi tu me suis ? T’aurai pu me laisser crever. » Ce n’était même pas une question en fait, il s’agissait d’une constatation froide et dépourvue d’émotion. C’est vrai, après tout, elle n’était rien pour lui, et il n’était rien pour elle. Elle aurait certainement prit le large en le voyant se faire embrocher, saisissant sa chance de s’enfuir hors de ce guêpier. Le bilan de la journée n’était pas trop mal, au moins sept légionnaires de zigouillés. Sâchant qu’une escouade était composée de dix hommes environs, ils devaient au minimum en restait trois. Mais même de loin, Calamity avait pu juger qu’il y avait plus qu’une escouade sur zone. Tant pis pour eux. Un brin de causette s’imposait pendant cet intermède pacifique.



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L'exploratrice avait l'air solide. Si Seth s'était d'abord imaginé le pire l'espace d'un instant en la voyant se manger la lance en pleine poitrine, la blessure se révéla moins grave qu'elle n'avait parue au moment du choc. La jeune femme avait finalement eut de la chance dans son malheur et avait reçu le coup dans l'épaule. Ainsi, tandis qu'elle assurait qu'elle allait bien, elle tenta de se relever pour donner du sens à son propos. Aussitôt, Seth s'éloigna un peu pour la laisser s'extirper de son coin protecteur aussi bien qu'elle le pouvait : il en avait vu assez pour comprendre que la survivante n'était pas du genre à chercher la compassion. Aussi, sans insister sur le fait qu'elle ne devrait peut-être pas trop s'agiter au moins l'espace d'un instant, il se contenta de l'observer à distance d'un air légèrement suspicieux, guettant un instant de faiblesse tandis qu'elle fouillait les légionnaires à la recherche de quelques plantes médicinales. Elle avait l'air de tenir sur ses jambes, même si ce n'était certainement pas pour tenir un marathon. Vraiment, cette fille sortie nul part était surprenante.

Tandis qu'elle entreprit de se soigner, Seth fit un tour rapide de la pièce pour lui laisser un minimum d'intimité, bien qu'elle ait l'air d'être une très belle femme. Il en profita notamment pour jeter un coup d'oeil vers le couloir d'où avait surgit les légionnaires, histoire de s'assurer que d'autres n'attendaient pas pour de les cueillir tranquillement un peu plus loin. L'endroit avait l'air tranquille pour le moment, mais si un premier groupe leur était tombé dessus, le reste de la troupe n'était certainement pas loin. Dès lors que la raideuse en eut terminé avec son improvisation médicale, Seth revint vers elle. Le pansement semblait tout de même assez approximatif, et il était clair que, même si la voyageuse tenait sur pieds pour le moment, elle aurait proablement besoin de soins plus performants pour guérir convenablement. Seth se traita mentalement d'abruti l'espace d'un instant : si ça avait été lui qui avait prit la lance, il se serait retrouvé dans la même situation malencontreuse car, idiot fini qu'il était, il n'avait même pas songé à amener un quelconque soutien médical avec lui, pas même un stimpack ! Il se revoyait désormais partir comme une fleur du campement en s'imaginant naïvement qu'il allait simplement retrouver son ami bêtement coincé quelque part et qu'ils rentreraient ensemble illico presto sans ennuis avant la prochaine mission des alphas. Il fallait se l'avouer : il n'avait pas beaucoup réfléchi sur ce coup là. Maintenant, il avait l'air malin dans cette usine en ruine entourée de légionnaires malfaisants en compagnie de cette exploratrice à grenade sortie de nulle part qui s'était rafistolée l'épaule avec un bout de tissu tiré du cadavre d'un pauvre gars brutalement tué (mais bon, c'était lui qui avait commencé).

Soudainement, la raideuse le tira de ses pensées en s'adressant à lui avec le ton le moins reconnaissant du monde. Une nouvelle fois, le soldat en resta bouche bée face à la réaction de la jeune femme. Il s'était attendu à tout, sauf à cette remarque. Après tout, il avait certes bien envisagé l'espace d'un instant de rester à l'abri le temps que les légionnaires passent, mais il avait pourtant risqué sa peau pour tirer cette pauvre folle de leurs griffes, et il avait même failli y passer avec cette stupide histoire de munitions. – Si son instucteur avait été là, il l'aurait d'ailleurs probablement descendu lui-même pour avoir osé faire cette erreur de débutant. – Mais non, cette fille, cette calamité ambulante, au lieu de lui dire simplement "merci", elle lui demandait le plus froidement du monde ce qu'il faisait encore là en lui repprochant presque de lui avoir sauvé les miches ! Incroyable.

L'espace d'un instant, le soldat se serait bien dit qu'il délirait avec la chaleur, et qu'elle n'avait pas dit ce qu'il avait entendu, mais le regard insistant qu'elle lui lança semblait signifier tout le contraire. La jeune blessée semblait bel et bien attendre une réponse à sa question. Pendant un court moment, Seth douta de la réponse qu'il devait donner, mais finalement, il haussa les épaules en s'expliquant d'un ton légèrement accusateur : « Eh oh, madame la nombriliste, si je suis là c'est pas seulement parce que je t'ai suivi pour tes beaux yeux mais peut-être aussi parce qu'au lieu de retrouver mon pote probablement mort maintenant, cette grenade venue d'on ne sait où – il lui lança le regard le plus réprobateur du monde à cet instant – a attiré toute cette joyeuse bande de débiles à l'endroit précis où je réfléchissais à faire demi-tour pour rentrer. » Puis, levant les yeux au ciel, il finit par conclure : « Enfin, t'as eu du bol que le monde ne soit pas fait que d'abrutis comme ceux là. » en désignant les cadavres frais des légionnaires à quelques pas d'eux. « Mais bon, si t'insiste autant pour creuver toute seule dans ton coin, alors après tout t'as raison, c'est pas mon problème ! Moi j'me casse d'ici vivant, et libre. » Termina t-il d'un air presque agacé. Le soldat était désormais à peu près sûr que cette tarée impolie allait lui faire regretter de l'avoir tiré d'affaire.

Cependant, un éclat de voix mit à nouveau temporairement fin à la discussion, faisait sursauter Seth qui tendit aussitôt l'oreille pour tenter de voir d'où le bruit provenait.

Lancer de dés :
Echec : Ils sont repérés par les légionnaires qui arrivent.
Réussite : Les légionnaires n'ont pas le temps de les voir s'eclipser discrétos.

Visiblement, les légionnaires qui s'agitaient à l'extérieur se rapprochaient d'eux, ils avaient certainement découverts le tunnel par lequel les deux aventuriers étaient passés. Aussitôt, Seth fit signe à son interlocutrice pour l'entraîner vers le couloir qu'il venait de vérifier, quoi qu'il regretta l'instant d'après de ne pas l'avoir simplement laissée sur place histoire d'illustrer son propos précédent de la plus excellante des façons. Cependant, alors que les légionnaires constataient l'état cadadévrique de leurs camarades avec effarement pendant que les deux protagonistes se faisaient discrètement la malle à l'opposé de la pièce, Seth pointa un doigt accusateur vers Calamity en s'exclamant : « Ne compte pas sur moi pour te porter ! » Il n'aurait probablement pas besoin d'en arriver à de tels extrêmes, mais si la Légion était décidée à les traquer au pas de course jusqu'à leur mettre la main dessus, il était clair que la jeune femme aurait le temps de perdre un peu plus de sang d'ici là en s'agitant de trop. Cependant, si le message n'avait pas forcément été bien formulé, il était au moins clair que Seth ne risquerait plus sa peau pour sauver les miches de cette pauvre folle, du moins tant qu'elle n'avait pas admis qu'elle lui devait une fière chandelle. L'espace d'un instant, il se plut à imaginer la pauvre tête dépitée de la jeune femme saucissonnée entre deux légionnaires, direction le Fort Colorado pour une nouvelle vie de servitude. Voilà qui lui apprendrait peut-être la politesse au moins.

Le soldat mit fin à ce court fantasme alors que leur exploration aboutissait à une sorte de carrefour. Il s'arrêta en observant attentivement les deux issues possibles, puis opta pour celle de gauche. Il aurait bien demandé ce que son binôme en pensait, mais de toute façon il aurait été tenté de prendre la direction inverse qu'elle aurait indiquée. Aussi marcha t-il d'un pas décidé vers le couloir de gauche. Libre à la belle blessée de faire de même ou non, il s'efforçait désormais de ne plus s'inquiéter de ce qu'elle deviendrait puisqu'elle l'avait demandé si gentillement. Mais à peine avait-il fait quelques pas, qu'il tomba sur ce qui ressemblait à un vieux plan d'évacuation encore accroché au mur. Un petit miracle vu la situation dans laquelle ils étaient. Il arracha le papier du mur et se retourna vers la raideuse en l'agitant avec un air de triomphe. « On va peut-être pouvoir trinquer à la liberté finalement ! » S'exclama t-il l'air soudainement plus jovial. Ses espoirs de ne pas finir ses jours dans cette usine abandonnée aux côtés de cette calamité inconnue renaissaient. Le plan était certes rongé par le temps et effacé à quelques endroits, mais il serait probablement d'une aide fort utile tout de même dans le tentative d'échappatoire.

En observant un instant le plan à la lumière vascillante du couloir, il repéra - à son plus grand dam - qu'un poste de secours était indiqué pas très loin de leur position. Il grimaça un instant, semblant lutter contre une force invisible, oscillant largement entre l'envie terrible de se casser de cet enfer incroyable sur le champ et sa petite voix de gentil (pas tout à fait mort et enterré vis-à-vis de l'odieuse jeune femme qui lui servait de compagne dans cette escapade de folie) qui lui disait qu'ils pourraient peut-être trouver quelque chose de plus convenable pour soigner la jeune femme. Après ce qui sembla être un long et (très) pénible duel avec sa propre conscience, Seth céda enfin, mais à contre-coeur : « Comment va ton bras ? » Questionna t-il en montrant l'endroit qui pourrait peut-être intéresser la blessée sur la carte, l'air visiblement contraint et forcé.


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Message La légion a ça de bien qu'elle rapproche les gens (Seth) Empty (#) Mer 12 Fév - 10:44

Mais qu'est-ce que j'ai dit de mal pour qu'il s'énerve comme ça celui-là ? Furent les quelques mots qui traversèrent l'esprit de la jeune femme quand le soldat entreprit de lui répondre sur un ton de reproche pleinement assumé. La Calamity était loin de se rendre compte que son propos n'était pas tellement engageant, voir hostile. Là où certains se seraient contentés d'un « merci » bien légitime, la brunette avait choisi de questionner, sans même une once de reconnaissance envers le jeune homme qui venait, à n'en point douter, de lui sauver la vie, les miches, la peau, ce que vous voulez, mais les faits parlaient d'eux même. Mais non, faire un effort, se montrer pleine de gratitude, étaient au dessus des capacités sociales de la raideuse. Habituée à se faire respecter par la peur et la violence, la trentenaire finissait par oublier les bonnes manières. Affaiblie par la blessure qu'elle venait de récolter, elle se sentait faible, et par conséquent, vulnérable ; vulnérable à l'environnement clairement hostile de l'édifice industriel ; vulnérable à cet homme, qu'elle ne connaissait pas outre mesure, et qui lui collait au basque, et la vulnérabilité, Calamity l’exécrait de tout son âme. C'était une survivante, une battante, courageuse dans l'effort, qui s'était toujours débrouillée pour se sortir de mauvaises passes toute seule. Certes, plusieurs fois, elle s'était retrouvée dans le fossé, laissée pour morte par des hommes et des femmes bien plus balèzes qu'elle, quelques expériences au goût amer qu'elle ne souhaitait pas tellement revivre. Et là, avec cette fichue blessure, elle se sentait diminuée, exposée à ces situations où on prenait le dessus sur sa petite personne. Alors oui, elle se montrait agressive et méfiante, mais c'était bien souvent le lot de tous les animaux blessés et acculés. Et sans vouloir en rajouter, il fallait bien reconnaître que dans le groupe de raider qu’elle administrait, les conversations mondaines et polies n’étaient pas au lot des activités du week-end.

Quand enfin le jeune homme eut terminé son monologue, qui avait suscité une certaine apathie chez la raideuse, bien qu'elle était toute ouïe à ce qu'il racontait, elle allait répondre quelque chose de cinglant, mais des éclats de voix lui coupèrent la chic, augmentant encore sa frustration. Oh il ne perdait rien pour attendre celui-là, Calamity avait la rancune tenace. Les légionnaires semblaient se rapprocher de leur position, et la vue des cadavres encore chaud allait certainement leur monter à la tête. Ils voudraient sans doute venger leur copain esclave. Grand bien leur fasse, Calamity ne souhaitait pas terminer saucissonner entre deux légionnaires en route pour Fort Colorado où l'attendait une longue peine d'esclavage, comme dans un certain fantasme. Toute façon, si vraiment elle se faisait prendre, elle n'aurait qu'à révéler son identité et ils lui foutraient la paix, de peur des représailles du centurion en personne. Calamity en était persuadée. La suite le dira peut être.

La pipelette lui fit signe de la suivre vers un couloir, histoire d'échapper aux hommes du grand César. Elle décrocha ses fesses péniblement du support sur lequel elles étaient posées, et emboîta le pas de son homologue masculin. En plus de ça, il s'amusa à se foutre d'elle. Du moins, c'était le sentiment qu'elle en avait quand il se refusa à la porter. Cette fois, elle ne retint pas sa langue eut égards aux légionnaires :

« J'ai pas b'soin d'une nounou mon chou. »

Et histoire de faire la maligne, elle le doubla en redoublant d'effort. Chose vaine car il repassa devant facilement. Ouais, elle était fichtrement diminuée. Si les légionnaires reniflaient leur piste, ils allaient se mettre en chasse. Une course poursuite dans les boyaux de cette usine n'était pas une solution viable sur le moyen terme pour la raideuse, trop affaiblie, les chairs encore à vifs. Qui plus est, elle venait sûrement de perdre son allié dans l'histoire, lequel s'était énervé, pour rien, se plaisait-elle à se rappeler. Encore une chance qu'elle avait son chien avec elle. Au moins ce dernier lui était fidèle à la vie à la mort. Mais pouvait-elle en attendre autant d'un individu qu'elle ne connaissait que depuis quelques minutes, voir une heure ? Et non bien entendu. D'ailleurs, en parlant de lui, leur course venait de les mener à un croisement, les voies se scindant en deux, l'une partant sur la droite, et l'autre sur la gauche. Elle allait dire à droite. Toujours à droite, une petite logique qu'elle s'imposait la plupart du temps. Mais non, ce fourbe prit à gauche sans se soucier de ce qu'elle pensait. Calamity le regarda s'éloigner. Sans tellement réfléchir, la jeune femme lui emboîta encore une fois le pas. Ils avaient plus de chance à deux, surtout dans l'état dans lequel elle se trouvait. Elle marchait en gardant sa main valide en point de compression sur son épaule. Déjà la douleur semblait moins importante, mais chaque battement de cœur se transformait en un écho insupportable dans la zone du traumatisme. Elle se maudissait elle même de ne pas avoir embarqué une dose de Jet ou de Survex, voir de Sym, avec elle. Un petit shoot lui aurait permis de tenir le coup un petit peu mieux.

Heureusement, ils firent une pause un petit peu plus loin dans le couloir, quand le jeune homme tomba sur un plan d'évacuation datant de Mathusalem. Il semblait excité et content de sa trouvaille. La raideuse ne pouvait pas lui en vouloir, elle aussi avait envie de se tirer fissa. Finalement, après avoir reçu une lance dans l'épaule, son envie de trouver les pièces pour son chien s'était envolée. Tant pis, elle trouverait ce qu'il fallait sur un marchand qu'elle aurait dépouillé, un petit matin. Pour une fois qu'elle essayait d'emmerder personne en allant chercher ses pièces à la source ! Ca lui apprendre tient ! Un peu dans le cirage, la jeune femme laissa le soldat observer le plan, en tirer des conclusions, réfléchir, qu'importe. Pour sa part, elle restait appuyée contre le mur, les yeux fixaient sur le pan de mur opposé, sa paume de main toujours placée sur sa blessure. Au bout d'un moment, l'homme vint s'enquérir de son épaule tout en lui montrant un endroit sur la carte. Une infirmerie ou un truc du genre.

« Ce n'est pas super la forme... » Elle baissa les yeux un instant, comme si avouer sa propre faiblesse était insupportable pour elle. Quand elle recroisa le regard du soldat, elle ajouta sur un ton aigre, comme une enfant qui a bien comprit la leçon de morale mais qui n'en pense pas moins : « Merci, Monsieur. » Elle lui fit un sourire avant de décoller son dos du mur. « Fais ce que tu veux, moi je file à cet endroit, peut être que je pourrai y trouver de quoi me soigner un peu mieux. »

Non elle n'avait pas comprit grand chose. Lui essayait de se montrer compatissant malgré sa colère, et elle, elle continuait de faire chier et de se montrer provocante. Elle fit deux pas dans une direction, avant de se retourner, pour finalement revenir vers le soldat.

« Tu viens avec moi ? » A quoi elle pensait ? La bonne question dont pas mal de monde aimerait avoir la réponse quand il se retrouvait dans cette situation avec elle. Elle ajouta, en posant un doigt sur le torse du jeune homme, à l'endroit de son cœur : « Je sais que tu aimerais que je sois plus reconnaissante envers toi de m'avoir sauvé la vie. » Elle marqua une pause dans son discours qui partait plutôt bien. La suite dérailla : « Si tu veux, j'écarterais les jambes pour te faire plaisir. C'est ma façon de te remercier. C’est bien ça que tu voulais non ? Que je me prosterne devant toi pour m’avoir sauvé comme un héros ! Le héros y couche toujours avec la meuf à la fin ! » Elle lui claqua un baiser sur la joue en se hissant soudainement sur la pointe des pieds, avant de tourner les talons pour se diriger vers le centre de soin de l'usine. Décidément, on ne changeait pas une femme comme elle. Au moins, elle avait fait un effort pour se montrer aimable, tout en proposant sa façon à elle de le remercier, loin des bons codes sociaux de l'armée ou même des habitants.

Est-ce qu'il allait la suivre ? Elle ne s'en soucia guère pour le coup. Calamity avait mémorisé le chemin à faire. A droite, puis à gauche, encore à gauche et deux pièces plus loin, le centre de secours était là. Elle espérait simplement que les accès étaient dégagés sinon elle se retrouverait dans l'impossibilité de se guider avec le plan si le jeune homme n'avait pas décidé de la suivre. Qui l'en aurait blâmé de toute façon ? A moins que la concupiscence envers le corps de la raideuse soit un facteur des plus motivants pour lui, son comportement avait de quoi doucher la zénitude d’un maître de méditation. Quelque part au fond d’elle-même, elle était certaine que ce gentleman allait la suivre, non pas pour la promesse qu’elle venait de lui faire, mais parce qu’il allait avoir envie de justifier son opinion, de se défendre face à ses calomnies et autres provocations. Il ne semblait pas du genre à lâcher l’affaire. S’il s’en allait, la raideuse ni verrait rien d’autre que de la lâcheté.

« Ce serait décevant quand même, murmura-t-elle pour elle même. »

Puis, il est vrai que depuis qu’il l’avait défendu - avec son chien - il était monté dans son estime et au fond d’elle même, elle en était reconnaissante, mine de rien. Mais il allait falloir la torturer pour obtenir qu’elle révèle quoique ce soit de cette nature. Quoiqu’il en soit, elle arriva sans encombre au centre de soin. La porte était close, mais quand elle actionna la poignée, elle coulissa en grinçant, dévoilant une pièce aux murs blancs jaunies par le temps. Ici et là poussaient quelques champignons aux formes arrondies. Le poste de secours n’était pas immense, il comportait un lit disposé sur le côté droit en rentrant, de plusieurs plans de travail, de chariot roulant renversés, d’armoire pour la plupart déjà ouverte.

    Lancer de dé #1
  • Réussite : Calamity trouve : 3 Stimpack / 1 Stimpack / Du Med-X
  • Echec : Calamity trouve : Rien / Rien / Rien

    Lancer de dé #2 Si au moins une réussite au jet #1
  • Réussite : Elle a le temps de se soigner, les légionnaires ne sont pas proches.
  • Echec : Les molosses de la Légion ont flairé leur trace et ils approchent avec leurs maitres, pas le temps de se soigner sur place.

    Lancer de dé #3 Si échec lancer #2
  • Réussite : Calamity arrive à bloquer la porte du centre de secours avec divers objets.
  • Echec : Rien à faire, faut filer et vite.


En farfouillant de ci de là, la jeune femme finit par trouver des seringues, des bandages enroulés dans du plastique, divers objets de soins comme des clamps, du fil à recoudre, des aiguilles, et surtout, du Med-X. Bon ce n’était pas un stimpack, il allait falloir se montrer créatif, mais au moins cette substance avait de quoi stopper la douleur pour un bon moment. Elle allait assembler le tout quand des aboiements se firent entendre dans les couloirs. Les chiens avaient certainement du flairer leur trace.

« Fait chier tient... »

Pas le temps de prendre le temps de se soigner correctement dans ce pays. Ils n’allaient donc jamais lâcher l’affaire ces abrutis ? Calamity fourra ses trouvailles dans ses poches. Une autre porte se situait dans le fond de la pièce, si bien qu’ils pouvaient passer par là pour s’enfuir, sans retourner dans le couloir, dans l’hypothétique cas où le jeune homme aurait suivi. Si tel n’était pas le cas, alors ce serait seule qu’elle prendrait la porte pour tenter d’échapper aux légionnaires. Toute façon, elle allait avoir besoin de quelqu’un pour l’aider à se recoudre une fois qu’elle se serait injectée le Med-X, donc s’il n’avait pas suivi, il fallait à tout prix qu’elle le retrouve. Et pour le coup, ce serait à elle d’amener de la compagnie, comme il l’avait ci bien fait un peu plus tôt dans la journée en grillant sa planque peinarde dans les rochers proches de l’usine.

Quoiqu’il en était, il allait falloir trouver une planque rapidement pour se faire oublier des légionnaires, sinon, à ce rythme là, ils n’allaient pas repartir vivant de cet endroit.


Dernière édition par Calamity le Sam 15 Fév - 23:13, édité 2 fois
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Flûte. Seth avait manqué une belle occasion de se taire et de filer tout droit vers la sortie. A cause de sa micro-once de compassion qui avait persisté en lui envers la jeune femme, celle-ci avait décidé de trouver de quoi se soigner en premier au lieu de quitter cet enfer presto. Et puis surtout, il avait beau s'entêter à jouer le gentil, elle continuait de se foutre de sa gueule ouvertement. Et bien puisqu'elle lui proposait si promptement de faire ce qu'il voulait pendant qu'elle se rendait au poste de secours du site, Seth envisagea un instant de la quitter sur-le-champ pour mettre la main sur sa porte de sortie. Soupirant tandis que son ancienne binôme tournait les talons vers son nouvel objectif, Seth détourna finalement le regard de la jeune femme pour jeter un ultime coup d'oeil concentré à la carte avant de resserer son emprise sur son arme. Allons bon, il s'était sans doute bien sortit de situations pires que celle-ci, ce n'était pas la première fois qu'il avait le feu aux fesses, il pouvait bien s'en tirer de peu encore une fois. Du moins, c'était ce que le soldat tentait de se répéter en imaginant les légionnaires pas très loin derrière eux, néanmoins, il était fort possible que cette situation soit l'une des pires qu'il n'ait jamais vécu, le plus effrayant restant tout de même qu'elle pouvait encore s'aggraver.

Et tandis que le soldat envisageait de rejoindre sagement son frère à l'avant-poste de l'ERGP pour aller lui raconter cette histoire de fou devant une bonne bière, la fourbe voyageuse revint soudainement vers lui pour lui demander de l'accompagner. Ah c'était clair qu'elle avait du culot cette petite ! Mais alors que Seth s'apprêtait à protester en l'envoyant bouler un peu plus loin, la jeune femme ne lui en laissa pas le temps en posant un doigt sur son torse et en s'adressant à lui comme pour se repentir de son insolence précédente. Le soldat se serait presque laissé avoir, attendri devant sa petite bouille rédemptrice. Mais en un instant, la raideuse avait complètement discrédité son excuse avec brio, évoquant l'histoire du héro et de la pauvre fille en détresse. Ah sauf qu'elle n'avait rien d'une fille en détresse cette calamité, c'était juste une emmerdeuse de première qui allait lui causer plus de problèmes qu'il n'en avait déjà, voilà tout. Mais avant même qu'il n'ait le temps de lui en faire la remarque, la jeune femme déposa un rapide baiser sur sa joue avant de tourner les talons à nouveau en le plantant sur place sur ces mots doux. Seth resta un court instant sur place sans rien même trouver quelque chose à dire tant il avait du mal à choisir une insulte à la hauteur de cette provocatrice professionelle, se contentant donc de la fusiller du regard tandis qu'elle s'enfonçait dans le couloir. Cependant, il pouvait lui être reconnaissant d'une chose : elle avait finalement effacé la dernière once d'hésitation du soldat à l'accompagner. Cette pauvre folle pouvait toujours courir pour qu'il risque encore sa peau à la sortir des griffes des légionnaires, elle pouvait bien finir esclave, voilà qui lui apprendrait sans doute un peu le respect – quoi qu'il était même a douter qu'elle ne préférerait pas le pilori à l'esclavage parmi ces mysogynes de première. C'était donc plus remonté que jamais contre la raideuse disparue que le soldat s'apprétait à partir de son côté lorsque les aboiements des chiens de la légion résonnèrent dans le couloir. "Ah merde !" S'était bêtement exclamé le soldat. Ces abrutis avaient finalement eut l'intelligence d'utiliser ces GPS à dents bien aiguisées. C'était vraiment une plaie lorsque ces animaux étaient bien dressés, et Seth n'avait pas vraiment envie de tester la capacité de la Légion à élever ses petits toutous.

Seulement, au moment même où le choix de prendre la droite ou la gauche devenait cruciale pour la survie du soldat, sa conscience eut la brillante idée, dans un soubresaut éclairant de connerie absolue, de suggérer de se lancer à la poursuite de la voyageuse pour la prévenir de l'imminence de l'arrivée de la Légion à leurs trousses, influençant ainsi son choix de direction prit dans l'urgence. Si elle n'était pas une pauvre fille en détresse, et bien lui n'était pas non plus un héro, juste un abruti manipulable. C'était la triste conclusion de la journée tandis que le soldat se lançait finalement, avec une profonde tristesse assumée tout de même, à la poursuite de la jeune femme. Et il fallait faire vite, très vite, car les aboiements des chiens se faisaient de plus en plus fort, et Seth n'avait pas vraiment envie de savoir combien ils étaient en vérité. Aussi, se précipitant dans le couloir emprunté plus tôt par la raideuse, tandis que deux premiers chiens apparaissaient au bout du couloir. Il déboula à fond dans l'infirmerie en manquant presque de se ramasser contre un chariot en travers du passage et, sans prendre le temps de refermer la porte derrière lui, fit signe à la pauvre blessée sur le point de partir par une autre porte de se tailler en vitesse. "Cours cours couuurs !" Hurla seulement Seth pour lui faire comprendre l'urgence absolument absolue de retrouver des forces pour un petit sprint au hasard des couloirs de l'usine si elle ne voulait pas finir déchiquetée par ces clébards enragés.

Lancer de dé
Réussite : Seth a le temps de fermer la porte derrière eux pour leur donner un peu de temps.
Echec : Les deux premiers chiens surgissent dans la pièce, il faut se débarasser d'eux ou ce ne sera pas joli.

Alors que l'exploratrice disparaissait par la seconde porte, son cyber-chien aux talons, lui-même suivi de Seth, les toutous de la Légion qui avaient emboité la patte à leurs maîtres, étaient sur le point de les rattraper. Seth lui-même aurait probablement du mal à les semer avant de se faire mordre le derrière, et c'était sans compter sur la raideuse qui s'était vidé de son sang. Même après avoir mangé quelques brins d'herbe venus tout droit des cadavres frais des légionnaires, il était douteux qu'elle puisse tenir tête longtemps face à ces maudits chiens dans la course de vitesse qui s'annonçait. Aussi, alors que la raideuse avait continué tout droit sans se poser de question – sans doute aussi parce que le soldat lui avait sympathiquement mis la pression – Seth s'arrêta un instant pour faire demi-tour en toute hâte, prenant le risque de tenter de fermer la porte.

Tirant rapidement sur la poignée pour la claquer d'un coup à la suite d'un grincement terrible, le soldat fut en timing parfait avec les toutous cinglés qui se cognèrent la truffe sur la porte refermée. Le soldat remerçia un instant le directeur de l'usine tristement décédé d'avoir fait monter des portes en fer solide plutôt qu'en bois pourri. Finalement, une fois ce mince obstacle établit – qui serait franchi aussitôt que les légionnaires auraient rejoint leurs chiens – il rejoingnit la calamité en train de se faire la malle au pas de course. Dès qu'il l'eut rejoint, Seth hésita un instant entre se moquer d'elle (parce que ça faisait longtemps et que c'était son tour) ou demander une récompense (parce qu'il avait bien mérité une bière, à défaut d'un bisous). Finalement, il jugea la moquerie plus appropriée, et déclara d'un air moqueur : "Allez, magne-toi un peu ! Tu veux finir en petit paté ou quoi ?!" Du peu qu'il en avait compris, souligner les faiblesses de la fausse-princesse ferait particulièrement plaisir à cette pauvre voyageuse blessée. A la suite de sa petite remarque, Seth ignora si la raideuse était fatiguée ou si elle ralentissait volontairement son rythme (ce qui était potentiellement emmerdant, mais aussi complètement débile, ainsi elle le faisait sans doute exprès...), mais quoi qu'il en soit il lui sembla qu'elle traînait davantage. Cependant, il n'avait malheureusement guère le temps de regarder le plan, alors encore moins celui de s'émouvoir de l'état de cette chieuse de première. Il l'aurait bien poussé, tiré ou aidé d'une quelconque façon que ce soit s'il venait juste de la rencontrer, mais après tout ce qu'elle lui avait fait subir, elle pouvait bien se débrouiller toute seule. Il avait déjà était assez sympa pour venir courir avec elle. Ils tournèrent un petit moment un peu au hasard, alternant entre course, devenue trotinemment au fur et à mesure et temps de marche, histoire d'accorder quelques secondes à la blessée malgré tout. (Bien que Seth espérait de tout coeur qu'elle en bave à fond, juste histoire qu'elle se souvienne de la façon dont le sort l'avait punie d'avoir été aussi insolante avec lui.)

Finalement, lorsqu'ils poussèrent une dernière porte au hasard – grinçante, comme les autres – leur course déboucha sur une immense salle plutôt sombre. En constatant que l'endroit stockait un énorme tas de robots encore debouts mais immobiles, Seth aurait bien fait demi-tour sur le champ, suite à la sacrée expérience qu'ils avaient eu auparavant auprès de leur sympathique robot patriotique. Néanmoins, la calamité qui le suivait de près ne sembla pas de cet avis puisqu'elle le poussa légèrement pour qu'il entre. Les quelques fenêtres encrassées par le temps laissaient difficilement passer la lumière. Seul les quelques fenêtres brisées permettaient d'éclairer à peu près la pièce, ce qui plongeait l'endroit dans une sorte de pénombre inquiétante. Enfin, le silence complet qui régnait sur le lieu rajoutait un sentiment sacrément macabre à l'ambiance glauque qui se dégageait du tout. Au moins, la salle ferait une bonne cachette, même si c'était probablement la seule qualité que le soldat puisse trouver à l'endroit.

Ainsi, priant pour qu'aucune de ces maudites machines ne se mettent à bouger subitement, Seth avança parmi elles à pas de loup, se mêlant ainsi aux silouhettes sombres des carcasses de robots parfois démembrées en observant avec attention tout autour de lui pour s'assurer que rien ni personne d'autre que les trois arrivants ne bougeaient dans cette pièce. Soudain, alors que le soldat s'habituait peu à peu au manque de luminosité de la pièce, il frôla de très près la crise cardiaque. "Aaah, putin de clebs !" S'exclama Seth en chuchotant presque, posant une main sur son coeur emballé. Le maudit toutou de sa maudite binôme venait tout simplement d'aboyer brutalement, comme ça, pour rien. C'était vraiment trop con un chien parfois. Mais bon, avec tout ces cyber-trucs branchés à lui, il avait peut-être eut un bug.

Finalement, se tournant alors vers la calamité qui accompagnait son ami à quatre pattes, il s'adressa enfin à elle d'un air mi-moqueur, mi-accusateur, toujours pas remit de son dernier cirque : "Alors la grande blessée, comment ça va après ce p'tit footing ? Toujours la force de me sortir une autre connerie ?" Néanmoins, il jugea lui-même que la question n'avait pas lieu d'être parce que, évidemment qu'elle allait lui en trouver de la force, et probablement juste parce qu'il lui avait demandé. Levant les yeux au ciel tant la probabilité qu'il soit épuisé avant elle à ce petit jeu était forte, il soupira et se décida finalement à changer de sujet tout en cherchant s'il n'avait pas une lampe dans son sac : "J'espère que tu as eu le temps de trouver ton bonheur dans les placards de l'infirmerie au moins ?" la questionna t-il d'un air plus neutre en mettant la main sur la dite-lampe. Heureusement qu'il avait eu au moins l'intelligence d'embarquer de quoi s'éclairer dans son voyage, à défaut de prendre de quoi se soigner. Jetant un coup d'oeil sur le plan un peu froissé qu'il avait fourré dans sa poche avant sa course, il soupira d'un air bien désespéré en constatant qu'il n'avait pas vraiment idée de l'endroit où ils se trouvaient. Son espoir de s'évader de ce cauchemar facilement s'évaporait doucement devant lui tandis qu'il commençait sérieusement à croire que tout ce cirque avait été orchestré par un esprit diabolique ayant pour seeul et unique but de le conduire au suicide. Finalement, il se redressa pour se tourner vers la calamité en s'adressant à elle de la plus neutre des façons possible, bien qu'une once de désespoir écrasant était perceptible dans sa voix : "Tu me saoules." Voilà, au moins c'était dit. Mais maintenant qu'il était coincé ici avec elle, il n'allait pas se contenter de la regarder mourir à petit feu tout bêtement – bien que l'idée était tentente, mais ça aurait été trop d'efforts pour rien après tout ce qu'ils avaient traversé ensemble. Aussi finit-il par se rapprocher d'elle pour jeter un nouveau coup d'oeil à sa blessure. Autant profiter du temps mort accordé par la Légion pour se remettre sur pied.


Dernière édition par Seth Graham le Lun 24 Fév - 22:21, édité 1 fois
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Message La légion a ça de bien qu'elle rapproche les gens (Seth) Empty (#) Jeu 27 Fév - 9:04

Il fallait croire que l’activité principale des deux jeunes gens était de suivre l’autre à tour de rôle. Quand ce n’était pas Calamity qui trainait la patte derrière le beau brun, c’était ce dernier qui cavalait à ses trousses. On ne pouvait pas dire qu’ils ne manquaient pas de caractère tout deux pour le coup. Néanmoins, même si les décisions étaient controversées, que ce soit côté raideuse, ou côté soldat, l’autre se pliait toujours à suivre celui qui était devant, moyennant un délai de réflexion plus ou moins long. Quand la jeune femme entreprit de se rendre à l’infirmerie, ou à ce qui servait de poste de soin dans cette foutue usine, elle n’était cependant pas certaine d’avoir le type au caractère de cochon dans son sillage, surtout après la petite litanie qu’elle venait de lui servir. D’un autre côté, elle n’avait pas le choix. Même si elle sortait de ce complexe dans l’immédiat, elle se retrouverait dans l’incapacité de faire le trajet du retour vers Dog City dans l’état où elle se trouvait. Alors à quoi bon ? Elle devait d’abord trouver de quoi se soigner avant de prendre le large de cet endroit maudit. A première vue, quand elle arriva dans la salle de ses convoitises, elle semblait seule. Peut être que finalement, il avait décidé de foutre le camp de son côté pour ne pas s’emmerder avec une estropiée. Non parce qu’à part ça, elle s’était montrée courtoise et polie, s’offrant même volontairement pour lui faire plaisir. Alors pourquoi serait-il parti si ce n’était pour ne pas s’embarrasser d’elle ? Ou peut être qu’il avait peur des filles ? Autant d’excuses - dédouanant la raideuse elle-même - traversèrent la tête de Calamity, laquelle cherchait frénétiquement dans les armoires de quoi se soigner. Une fois en possession de quelques médicaments et autres ustensiles médicaux qu’elle fourra dans ses nombreuses poches, prenant garde d’éviter celles trouées, les aboiements de la meute en chasse se firent entendre. Aussi décida-t-elle de prendre la poudre d’escampette par la porte de derrière (celle-ci n’amenant malheureusement pas dehors mais plutôt dans un autre couloir sordide). Au moment où elle allait refermer le battant de l’huis, son héro décida de réapparaitre dans sa vie.

Il déboula comme une fusée dans l’infirmerie, bousculant un chariot qui ne lui avait rien demandé, tout en lui gueulant de courir. Nan mais il croyait qu’elle allait se taper une séance d’U.V. sur un transat en sirotant un cocktail ? Elle lui jeta un regard mauvais. Si les légionnaires avaient, grâce à leurs chiens, flairés leur piste, maintenant ils pouvaient aisément savoir où ils se trouvaient avec l’autre abruti qui hurlait des ordres qui coulaient de source. Mais n’empêche qu’elle était contente de le voir rappliquer lui et ses petites fesses musclées, par ici. La jeune femme allait avoir besoin de lui pour recoudre sa vilaine blessure à son épaule, indépendamment du fait qu’ils étaient quand même plus forts à deux. Trois en comptant le chien cybernétique. Même si leur cavalcade dans les tréfonds de ce monstre industriel n’était pas des plus épiques, ils arrivaient à survivre en laissant plus de cadavres derrière eux qu’eux même. En soit, cette petite précision avait du mérite. Leurs chances en combat avaient cependant drastiquement diminués lorsque la jeune femme écopa d’une lance dans le buffet. Les chiens s’étaient lancés à leur poursuite, sprintant dans les couloirs comme de beaux diables, près à leur sauter dessus pour les déchiqueter. La bataille s’annonçait âpre et difficile. Peut être qu’avec un peu de bol, les molosses se rappelleraient de Calamity... Autant croire que le bon dieu allait venir à leur secours. Ca ne risquait pas, vu comment l’autre macho traitait l’innocence incarnée qu’était la raideuse. L’Indiana Jones de l’usine General Atomic International eu cependant l’excellente idée de refermer une porte pour mettre de la distance entre les canidés et les humanoïdes - eux aussi accompagnés d’un compagnon à quatre pattes cela dit. Preuve s’il en est qu’elle était diminuée par l’hémorragie combinée à la douleur, le soldat réussit à combler la distance les séparant en quelques foulées. Elle devait se trainer comme une vieille, ce que ne manqua pas de souligner le jeune homme d’un ton moqueur. Elle lâcha quelques mots, essouflée, en essayant de tenir la cadence :

« Je traine parce que je t’attends... »

Même si la conviction n’y était pas, l’intention de ne pas se laisser rabaisser ou rabrouer par un malandrin comme lui perçait nettement dans sa voix. Cependant, il fallait se faire une raison, elle ne pouvait pas garder un rythme de croisière élevé pendant longtemps. Sans vraiment s’en rendre compte, ses pas se firent plus lourds et plus pesants, diminuant la cadence de sa course sensiblement. La Calamité ne le faisait pas sciemment néanmoins, mettant toutes ses forces dans chaque pas pour continuer d’avancer. Elle avait le tournis, la vision trouble, et son épaule lui lançait horriblement. Intérieurement, la jeune femme espérait qu’elle ne s’était pas trompée de plante en les sélectionnant sur les légionnaires morts, ou, plus dramatique encore, que la pointe de lance n’était pas empoisonnée. Sinon s’en était fait d’elle. A moins que ce ne soit l’effort qui la pousse dans les derniers instants de sa vie. Sa main valide comprimait la blessure dans sa prison de tissu et de plantes, comme-ci le fait d’appuyer allait contenir la douleur qui pulsait et qui ne demandait qu’à sortir de son corps. Elle préférait cent fois se prendre une balle qu’une lance à la réflexion, cette dernière perforait sur un large diamètre, et avec moins de force qu’un projectile de pistolet ou autre. C’était moins propre, moins net, plus barbare en somme. La raideuse chassa néanmoins ces pensées de sa tête pour se concentrer de nouveau sur la pseudo course qu’ils livraient. Si elle ne le faisait pas, elle risquait de se prendre les pieds dans les nombreux obstacles jonchant le sol ici et là, ramassis de détritus, câbles sectionnés ou encore entier, sol déformé, et autres petites plantes ayant décidé de pousser là, en brisant le sol de béton. Elles reprenaient leur droit longtemps bafoués par l’Homme.

Au bout d’un moment interminable pour la Calamité, qui fonctionnait à l’adrénaline tellement elle se sentait épuisée, le jeune homme poussa une énième portes grinçantes et ils débouchèrent dans une salle lugubre. Calamity qui suivait tant bien que mal eu toute la peine du monde à s’arrêter et bouscula son compagnon d’aventure dans le dos, le forçant à rentrer dans la pièce. Elle en avait marre de courir, marre d’avoir mal, marre de se planquer, marre de ces putains de légionnaires en culotte courte ! Et elle comptait bien le faire savoir. Son regard vitreux détailla rapidement l’endroit. Au moins, elle semblait rester lucide malgré tout. La pièce était sombre, scabreuse, et servait apparemment de lieu de stockage pour les robots de l’usine. Enfin, vu les dimensions de la salle, ça devait constituer qu’une petite partie du stock, eut égard aux proportions démentielles de l’usine en elle même. Il ne semblait pas y avoir âmes qui vivent dans cet endroit, et les bruits de la poursuite s’étaient évanouis. Comme pour donner son assentiment, elle referma la porte qui grinça funèbrement. Est-ce qu’elle venait de refermer leur cercueil ? Quand cette funeste pensée traversa son esprit, son chien aboya d’un coup sec, parfaitement audible dans le silence pesant des lieux. Elle sursauta elle aussi, tirait momentanément de la torpeur qui semblait s’être emparée d’elle. Au moins, le soldat n’avait plus à se plaindre des turpitudes du langage de la donzelle. Elle chuchota, de peur d’éveiller les fantômes de cette sombre pièce où la lumière ne venait que des vitrages cassés situés en hauteur. A moins que ce ne soit pour ne pas se faire repérer ?

« Mad, bordel, pourquoi tu aboies comme ça... chut, ça va aller. »

Calamity connaissait bien son chien et elle se demandait bien pourquoi il prenait ses aises en aboyant comme-ça. Néanmoins, la petite remontrance, ou le fait que sa maitresse se soit montrée rassurante fit taire le chien qui alla se dandiner dans les jambes de sa patronne en frétillant de l’arrière train. Il devait en avoir plein le cul, comme eux, de cette situation de merde. A moins qu’il ne soit inquiet pour la raideuse. Après tout, les animaux sentaient les choses. Sur ces entrefaites, le jeune homme qui venait d’inspecter la pièce, revint vers elle pour se foutre de nouveau de sa gueule, avec son air mi accusateur et mi moqueur, ce qui eu le don d’agacer la jeune femme qui lâcha un profond soupir avant de répondre, lasse : « C’est bon, fou moi la paix. Tu t’es bien moqué de moi, on doit être quitte maintenant non ? » Contre toute attente, elle venait de répondre logiquement, comme une adulte. Ce qui pouvait être déroutant... La jeune femme saturait de cette aventure, et sa blessure n’y était pas étrangère. « Oui, j’ai trouvé quelques trucs... » Elle bougea légèrement pour poser ses fesses sur une table, où se trouvait un poste informatique rouillé dont l’écran était crevé, laissant voir les composants de ce dernier. De sa main la plus mobile, elle farfouilla dans ses poches pour extraire des seringues, du Med-X, des aiguilles, du fil, et des bandages, qu’elle éparpilla sur la table. « Voilà. » Oui, voilà ce qu’elle avait trouvé, c’est à dire pas grand chose. Et oui, voilà le moment où il fallait faire cesser cette douleur lancinante. Pendant qu’elle traficotait le Med-X avec les seringues dans le but d’en remplir une avec le précieux liquide, le jeune homme s’éclaira pour pouvoir lorgner le plan. Elle était entrain d’assembler l’aiguilles avec la seringue, comme une vraie pro (après tout, les injections de drogues étaient courantes dans son groupe d’appartenance) quand il se tourna de nouveau vers elle pour lâcher un minable « tu me saoules ». Il était blasé, comme elle. Faisant preuve de psychologie, la brune se leva de sa table et lui tapota le torse gentiment sans rien dire en lui adressant un sourire sincère. Elle se dirigeait vers la porte. Qu’est-ce qu’elle allait encore foutre ? Se sauver ? Non bien au contraire. La jeune femme attrapa une barre de fer qui trainait là, et bien que surprise par son poids (ou était-ce ses propres forces qui étaient diminuée ?), la cala contre la porte, de manière à faire en sorte qui si on la poussait, on la penserait fermée. Elle revint vers son héro du jour.

« Ecoute copain, j’vais avoir besoin de toi encore un peu même si je te saoule. » Est-ce qu’elle s’était montrée compatissante juste pour l’amadouer ? Peut être bien. Néanmoins, la jeune femme était plus complexe qu’on ne pouvait bien l’imaginer. Certes, elle était casse couille, chiante, horrible à vivre, et j’en passe, mais dans les galères, elle pouvait avoir bon fond. Elle avait juste du mal à le montrer. Elle se repositionna sur la table et argumenta son propos : « Va falloir me recoudre. » La langue entre les dents, elle ne regardait pas le soldat en lui parlant, occupée qu’elle était à remplir la seringue de Med-X. Le liquide incolore emplit rapidement le tube. « J’vais m’injecter ça, c’est un anti douleur, et après, j’aurai besoin que tu prennes cette aiguille et ce fil et que tu me sutures. » Elle chuchotait toujours, tout en approchant l’aiguille de son bras, bras qu’elle venait de dénuder en remontant sa manche. Elle espérait qu’il n’allait pas faire sa chochotte et refuser de le faire. C’était barbare il fallait le reconnaître, mais c’était nécessaire. « Et t’inquiète pas pour la douleur, avec ça, j’vais rien sentir ! » Sur ces quelques mots, elle planta l’aiguille dans la veine de son bras, faisant perler une goutte de sang. Elle appuya progressivement sur l’embout pour injecter le liquide dans son corps. Rapidement, ses traits se détendirent, signe manifeste que la douleur était entrain de la quitter. Elle s’affaissa en soupirant d’aise, les yeux clos, contre la rambarde contre laquelle était posée la table. On aurait dit qu’elle venait de se faire un shoot et qu’elle était entrain de prendre son pied, la main molle sur la seringue toujours fichée dans son bras.

« Putain qu’est-ce que c’est bon... » Dommage qu’elle n’avait pas pu faire un petit cocktail avec un peu de Survex ou de Jet pour couper le produit et l’envoyer directement dans un trip. Quand ses paupières consentirent enfin à se relever, le monde réapparut, morne et terne dans cette pénombre angoissante, loin des contrées mirifiques dans lesquelles la drogue pouvait vous emmener. Ses yeux, habitués maintenant à la pénombre, cherchèrent le soldat du regard. « Alors, tu te sens ? » Sans attendre de réponse, elle entreprit de sortir son bras estropié de son carcan de vêtement. La douleur suintait toujours de la plaie, mais elle était vraiment plus faible en comparaison d’avant l’injection. Si bien que ce ne fut pas un calvaire de retirer son bras de sa chemisette et de son t-shirt. Cette fois, les idées un peu plus claires, elle prit soin de ne pas tout enlever, allant même à cacher le sein gauche qui sortait bien malgré lui des vêtements défait pour laisser apparente son épaule. Avec son avant bras, elle gardait un pan de sa chemise plaqué sur son giron tandis que sa main se chargeait d’enlever le semblant de bandage qui cachait la plaie. Ce n’était pas beau à voir, mais dans la pénombre, l’image était supportable. Au moins, les feuilles qu’elle avait plaquées dessus avaient probablement désinfectées la plaie mais c’était encore sanguinolent, et la course n’avait pas arrangée les choses. De son bras gauche, elle avança l’aiguille et le fil dans la direction de Seth, les positionnant au bord de la table, comme une invitation.

« S’il te plait ? »

Ces quelques mots de courtoisie élémentaire lui arrachèrent la gueule, mais elle se contraignit à ne pas le montrer. Calamity alla même jusqu’à lui faire un timide sourire. Etait-elle une manipulatrice en puissance, ou bien sentait-elle qu’il n’y avait pas d’autres solutions que de coopérer un peu plus pacifiquement avec son homologue masculin ? Elle n’était même pas sûre elle-même d’avoir la réponse.
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Message La légion a ça de bien qu'elle rapproche les gens (Seth) Empty (#) Sam 1 Mar - 16:29

Bon, c'était déjà ça, la voyageuse avait trouvé quelques bricoles pour pouvoir améliorer sa situation. Jetant un coup d'oeil à l'attirail que la jeune femme étalait devant lui, Seth soupira. Ca n'était tout de même pas grand chose, mais bon, ça serait probablement mieux que de mettre une petite pousse venant de la Légion dans sa blessure.

Ainsi, tandis qu'il avait jeté un coup d'oeil au plan sans franc succès, la jeune femme avait tenté de bricoler son attirail de guerre pour s'injecter le Med-X. Une fois fin prête, elle attrapa un bout de feraille qu'elle utilisa pour bloquer la porte, histoire de s'assurer une tranquillité un peu plus certaine, et surtout histoire d'éviter d'être prit sur le fait, juste au cas où ils n'entendraient pas les légionnaires passer devant leur cachette en hurlant tout leur ressentiment envers les poursuivis. Voilà, c'était admis de tous, il était désormais coincé dans cet endroit plus que lugubre avec la calamité de première classe et son toutou adoré. Heureusement, en cas de désespoir total, il lui restait encore so flingue. Tandis que le soldat était occupé à faire le bilan de ce qui pourrait encore leur arriver de pire, la blessée s'adressa à nouveau à lui, affirmant qu'elle allait avoir besoin de son aide. Allons bon, quoi encore ? Il aurait du poser ses fesses à l'autre bout de la pièce en l'ignorant parfaitement, voilà qui lui aurait probablement évité bien des ennuis à l'avenir. Cependant, nul doute que la raideuse aurait rapidement trouvé une excuse pour venir le faire chier davantage... C'était donc l'air un peu lasse qu'il posa ses yeux sur la Calamity qui remplissait tranquillement sa petite seringue de Med-X d'un air concentré lorsqu'elle lui expliqua qu'il allait falloir la recoudre. Ah, c'est clair que ça allait pas être bien joli dans quelques jours si elle se contentait de son brin d'herbe pour espérer cicatriser correctement.

Une nouvelle fois, le soldat soupira. Voilà un moment qu'il n'avait pas touché à une aiguille. Ca remontait même au bon temps, lorsqu'il prévoyait encore de marcher dans les traces de ses parents et de devenir médecin. Par chance pour l'exploratrice, il avait bien appris deux-trois choses avec eux, mais encore fallait-il qu'il s'en souvienne correctement. Il écouta donc la jeune femme lui expliquer comment ils allaient procéder avec attention sans rien dire, jusqu'à ce qu'elle s'injecte le précieux liquide incolore. En quelques instants, elle s'affala à moitié et sembla s'envoler loin de cet endroit funeste et de ses problèmes plutôt gros en oubliant l'état plutôt pitoyable dans lequel elle se trouvait. Toujours sans un mot, Seth l'observa avec un air plutôt amusé, haussant un sourcil lorsqu'elle lui donna même l'impression de planer complètement. Oulà, elle y était pas allé un peu fort avec le dosage ? Elle n'allait quand même pas lui faire un petit somme là, maintenant, tout de suite, ici même quand même ?! Et alors que le soldat pesait le pour et le contre d'une bonne gifle pour la ramener presto parmi eux, elle revint d'elle-même à la dure réalité pour le relancer sur le coup de l'opération en live, allant même jusqu'à lui adresser un mot poli. Seth élargit son sourire en notant que, visiblement, le Med-X avait parfois pour effet secondaire de rendre les gens apparement plus polis. Il ne devrait pas oublier de suggérer à la jeune femme d'en prendre plus souvent donc. Ainsi, après cette première constatation scientifique intéressante, le soldat fit mine d'hésiter encore un peu, sans grande conviction, pour finalement la rejoindre. "Ok, c'est bon, j'vais l'faire." Déclara t-il en prendant un air volontairement contraint et forcé. Il n'allait tout de même pas la laisser agoniser sur cette table après un tel effort de gentillesse de sa part, mais Seth avait comme le pressentiment qu'il ne fallait tout de même pas lui donner l'impression qu'elle était toute pardonnée et lavée de ses péchés pour autant. Ainsi finit-il par se persuader lui-même de lui pardonner son côté chieuse à toute épreuve, du moins pour le moment.

Se rappelant de la consigne numéro que sa mère lui répétait sans cesse, soit celle de l'hygiène, Seth essuya comme il put ses mains sur ses vêtements – ce qui, en soit, ne servit strictement à rien, mais c'était pour la mémoire de sa maman, alors bon, on ne discutait pas – avant de se saisir de l'aiguille. Relevant la tête, il tendit sa lampe de poche à l'exploratrice blessée tout en jetant un coup d'oeil concentré à la blessure. "Tient moi ça." Murmura t-il d'une voix absente. Outch, la blessure n'était pas des plus joyeuses à voir. La lance avait bien lacéré la chair qui avait gonflée comme un hématome autour du trou et continuait de rejeter un peu de sang malgré le bandage de fortune que la jeune femme s'était faite toute seule un peu plus tôt. Il fallait dire qu'avec la petite course qu'ils venaient de se faire avec les chiens aux fesses, ça n'avait probablement pas arrangé grand chose, faisant simplement crier davantage sa pauvre petite épaule martyrisée. Et voilà le résultat maintenant. Grimaçant face au spectacle, la petite voix de sa maman raisonna à nouveau dans la tête de Seth. Ah oui, il faudrait nettoyer un peu ce carnage, se rappela t-il. Réfléchissant un instant, il se redressa pour reposer l'aiguille sur la table et farfouiller un instant dans son sac pour en sortir un gourde. Elle ne le méritait sans doute carrément pas, mais il allait sacrifier un peu de son eau pour elle. Aller hop, il se rapprocha à nouveau d'elle et, toujours en fixant son objectif, il saisit l'épaule de la calamité ambulante en lui intimant l'ordre de ne pas bouger avant de verser rapidos un peu du précieux liquide incolore bis sur sa plaie pour chasser saletés et sang presque coagulé qui s'étaient fichus tout autour, en profitant pour se rincer un peu les mains, tout en pleurant intérieurement en songeant à son voyage du retour qui promettait de se faire difficile s'il continuait comme ça. "Voilà, maintenant c'est bon." Déclara t-il d'un air satisfait en se parlant à lui-même. Puis finalement, se saisissant à nouveau de l'aiguille, il passa le fil à l'intérieur d'un geste rapide (même s'il dut s'y reprendre à deux fois en ronchonnant auparavant) et posa une main à côté de la plaie. Hésitant un court instant, il prit une inspiration avant de se lancer sans s'arrêter. Hop hop hop, prenant soin de ne pas trop enfoncer l'aiguille dans la chair probablement déjà douloureuse, Seth recousit la raideuse en quelques mouvements. Pouf terminé. Lorqu'il eut achevé le dernier petit noeud avec son air le plus concentré du monde, il se redressa finalement, observa un instant son oeuvre puis planta son regard heureux dans celui de la voyageuse. "Et voilà, c'est comme neuf !" S'exclama t-il, pas peu fier de lui.

"Comment tu t'sens ?" Questionna t-il alors, d'un air quelque peu suspicieux. Même si la blessure était désormais refermée, son petit shoot de Med-X et toute l'énergie qu'elle avait dépensé avant devait faire beaucoup de fatigue d'un coup. En même temps, elle n'aurait eu qu'à économiser ses forces au lieu de s'employer à lui casser les burnes au départ ! Néanmoins, l'exploratrice semblait calmée et le temps ne semblait plus être aux chamailleries. Ainsi, une fois la camaderie retrouvée, Seth décida qu'il pouvait faire abstraction de ses plaintes intérieures – même si elles restaient tout de même tout à fait légitimes pour autant. "Ils t'ont pas loupés ces connards." Commenta t-il alors en fronçant les sourcils, comme pour expliquer son inquiétude. Puis finalement, se tournant à nouveau vers le pseudo-stockage des robots qui ressemblait plutôt à un cimetière à présent, il ajouta d'un air un peu plus dépité : "Bon la prochaine étape c'est d'se tirer d'ici." Marquant une pause, il soupira : "Et c'est pas gagné..." Mais bon, après tout la raideuse avait bien dit "s'il te plait", comme quoi, tout pouvait encore arriver. "Au moins, je crois qu'on a semé ces gros lourdeaux." Relativisa finalement le soldat en jetant un coup d'oeil à la porte coincée. Il avait sérieusement cru que les légionnaires allaient encore leur coller aux basques pendant longtemps lorsqu'ils avaient lancé les chiens à leur poursuite. Pour la première fois depuis le début de la journée donc, leur situation s'améliorait (un peu). C'était donc dans cet élan d'enthousiasme profond (mais pas tant que ça finalement), que le soldat se décida gentillement à lancer une conversation plus pacifique que leurs précédentes, en la questionnant tranquillement tandis qu'il observait attentivement un robot à l'air louche (même si, en relativisant, ils avaient tous l'air louche à ses yeux) : "Alors, qu'est ce que tu étais venue chercher ici, à part des emmerdes ?" Il jugea utile de préciser, parce qu'elle avait beau été capable de lui prouver qu'elle savait être polie, il n'en doutait pas moins que ça n'était pas sa toute première qualité.
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Message La légion a ça de bien qu'elle rapproche les gens (Seth) Empty (#) Mer 5 Mar - 20:24

Comme quoi se montrer polie et courtoise pouvait faire coopérer le dernier des têtus, contrairement à la violence et à la menace. Dans son état, la raideuse ne se sentait pas d'user de ces dernières, préférant jouer des premières. Elle pouvait continuer de se montrer odieuse et chiante si elle le souhaitait, cette tâche ne lui demandant pas un grand effort intellectuel, ces deux qualités étant comme une seconde nature pour la jeune femme, mais ça n'entrait pas dans ses plans à court termes. En effet, la membre des Chiens Pendus avait une idée derrière la tête, comme bien souvent d'ailleurs. Après quelques instants d'hésitations, le jeune homme se résigna à prendre l'aiguille et le fil pour lui recoudre la plaie. Il lui confia sa lampe torche avant de procéder. D'une main fébrile, elle éclaira au mieux son épaule, tout en prenant soin de ne pas laisser tomber le pan de la chemisette de son giron. L'homme tenta de nettoyer la blessure avec de l'eau non sans s'être essuyé les mains au préalable sur ses vêtements, délicates attention si l'en est, bien qu'inutile au demeurant. Toute façon, depuis le temps, la raideuse devait avoir des anticorps à foison circulant dans son sang. L'infection n'était pas sa principale préoccupation pour le moment. Certes, c'était un paramètre à garder en mémoire quand même, surtout si la boursouflure empirait dans les prochaines heures. L'eau évacua du sang à moitié coagulé, laissant la plaie plus nette, du moins au regard. Les feuilles qu'elle avait prit sur le cadavre du légionnaire avaient des propriétés antiseptiques, ce qui ne manquait pas d'éliminer les petites bactéries. Ce n'était pas le grand luxe d'un bloc opératoire, mais ils faisaient au mieux.

« Dommage qu'on est pas trouvé de la gnôle, ça aurait désinfecté ça en deux minutes. »

Calamity aurait certainement serré les dents quand le liquide alcoolisé aurait touché la plaie. Néanmoins, ils n'en avaient pas sous le coude, du coup, il allait falloir faire sans. Puis à dire vrai, elle allait avoir tout le loisir de serrer les dents une fois que le soldat aurait commencé son travail de couture sur être humain. Pas de dentelles ni de froufrous pour le coup, mais de la peau. Malgré le Med-X, la jeune femme était certaine que ça allait être douloureux. Sa respiration s'accéléra quand l'aiguille pourvue d'un fil de suture approcha de sa plaie béante. Elle jeta un coup d'œil au jeune homme. Il semblait sur de lui et cela eu le mérite de la rassurer quelque peu. Non, elle était bien décidée à ne pas faire sa chochotte, aussi se contenta-t-elle de grimacer quand la pointe perça son épiderme. En gonflant et dégonflant son ventre de manière régulière, elle faisait pression sans le savoir sur son nerf vague et cela contribuait à faire diminuer les battements de son cœur, et ainsi, de calmer son stress et sa douleur. Certains auraient regardé ailleurs pour ne pas voir le travail de chirurgien qu'opérait le soldat. Calamity ne cillait pas, elle fixait d'un œil brillant l'aiguille pénétrant sa chair et le fil ressouder petit à petit les pans de sa blessure. Il s'en sortait bien le bougre pour un novice en médecine. Quoique peut être était-il plus qualifié qu'elle ne le pensait, en même temps, elle ne lui avait pas demandé. Bon d'un côté, elle osait espérer – quand même – que s'il avait été médecin, il se serait proposé pour l'aider avant qu'elle ne se débrouille pour assurer sa propre survie.

L'atelier couture sembla durer une éternité pour la jeune femme qui se mordillait les lèvres pour ne pas crier par moment. Il se fallu de peu qu'elle ne se morde la langue par moment. A sa question sur comment elle se sentait, la raideuse lui répondit d'un ton plus que las :

« J'me sens vidée, vannée, je ne serai pas contre un petit somme à dire vrai. »

Mais pouvait-elle lui faire confiance et se laisser aller dans les bras de Morphée ? Rien n'était moins sur. Elle inspecta, visuellement du moins, avant de le faire du bout des doigts, la plaie suturée. « Ouais tu as raison, ils ne m'ont pas loupés. M'enfin, heureusement qu'un autre connard à rattrapé le coup ! » L'humour revenait on dirait. Sa petite déclaration (affectueuse quand même, il faut bien lui rendre ça !) fut accompagnée par un petit sourire en coin. Elle le laissait observer la pièce et ce qui la composait. Pour sa part, elle n'avait qu'une envie, s'étendre de tout son long sur une paillasse confortable pour son dos et son épaule, et dormir, dormir, jusqu'à se réveiller le lendemain. Après tout, le sommeil, ne le disait-on pas ? - était réparateur. Mais bon, pour le moment, elle tenait le coup malgré tout. Elle haussa des épaules, prête à relativiser pour que la conversation ne dure pas trop sur ce sujet. « Oh, je suis certaine de sortir d'ici et bien vivante. » Au moins, elle faisait preuve d'un certain optimisme là où son compagnon d'infortune faisait montre de pessimisme. A moins que ce ne soit de l'inconscience ? Les légionnaires devaient sans doute tourner en rond dans l'usine dans le fol espoir de les retrouver. Maintenant qu'ils ne faisaient plus de bruit, la jeune femme était certaine qu'ils ne les retrouverait pas. D'un côté, il se pouvait que les limiers de ces hommes en jupette ne retrouvent leur odeur dans les coursives, mais elle en doutait fortement. La tension était redescendue d'un cran chez la calamité. Le soldat tenta d'engager la conversation sur quelques banalités, histoire de bavarder. Elle ne pouvait pas lui en vouloir. Ils étaient ensemble depuis le début de cette galère, et même s'ils se tiraient mutuellement dans les pattes, il fallait bien reconnaître qu'une certaine forme de coopération tacite c'était mise en place.

Pour répondre à sa question elle orienta son regard vers son chien, qui, une fois que le beau brun eut arrêté de trifouiller sa maitresse avec une aiguille, s'était allongé et assoupi à quelques mètres d'eux. Elle ne craignait rien à lui répondre honnêtement. Après tout, il devait être là pour à peu près la même chose qu'elle. Prospecter, chercher des objets rares, tout le toutim. « J'étais à la recherche de composant pour mon chien. » Pas la peine de préciser quoi, il suffisait de jeter un coup d'œil au molosse pour comprendre qu'il était fait d'électronique en plus de matière vivante. Si le soldat ne l'avait pas remarqué depuis le temps qu'ils trainaient ensemble, c'est qu'il était miro. « Puis je te signal que les emmerdes, c'est toi qui me les a collées dans les pattes. » Elle bailla en perpétrant sa réponse, éternelle rengaine. Non elle ne démordrait pas.

Doucement, mais surement, la jeune femme s'extirpa de sa table, pour se mettre sur ses deux jambes. Elle parvint à esquisser quelques pas vers le jeune homme avant de perdre l'équilibre, manquant de force dans ses cuisses et ses mollets. Elle avait clairement besoin de repos. Comme une moule à son rocher, ou comme la donzelle dans les films à l'eau de rose, elle se rattrapa au soldat en l'acculant contre la chaine de montage dans son dos. Dans le même temps, elle avait lâcher sa chemise, dévoilant son sein gauche furtivement. Pour ne pas en révéler plus, elle se colla au torse du beau brun tout en prenant appui sur lui pour ne pas tomber comme une merde, en murmurant.

« Et toi alors, qu'est-ce que tu viens faire par ici ? »

Apparemment, elle ne comptait pas bouger de là puisqu'elle n'esquissa pas même un mouvement pour s'accrocher à autre chose qu'à lui. Elle était lasse, contre coup du Med-X, de la perte de sang, de la fatigue accumulée pendant le trajet, du manque de drogue aussi, qui commençait sérieusement à se faire sentir, mais quelque chose d'autre naissait en elle qui l'obligeait à ne pas s'abandonner au sommeil. Elle tourna les yeux vers la porte, pour poser le côté de son crane sur le poitrail musclé du soldat. Il ne devait plus savoir où se mettre désormais, coincé comme il était (dans tous les sens du termes, du moins la calamité le pensait). « J'crois que si tu me prends pas là tout de suite, je vais te violer. » D'une main, elle lui attrapa l'entrejambe, toujours sans le regarder. Dans le genre direct, il n'y avait pas mieux. En même temps, la voir agir autrement aurait été tout aussi surprenant que sa petite demande courtoise pour se faire recoudre. Elle ne lui avait pas dit merci, pas encore, mais peut être était-ce là sa façon à elle de le faire, sans les mots, mais par les actes, comme elle lui avait promis quelques temps auparavant, dans une coursive, avant de se faire poursuivre par les malabars aux crocs acérés de la légion.
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Message La légion a ça de bien qu'elle rapproche les gens (Seth) Empty (#) Mar 8 Avr - 17:50

Seth n'aimait pas beaucoup l'endroit qu'ils avaient choisi pour établir leur nouveau refuge face aux légionnaires. Il était sombre, inquiétant, et avait même cette petite ambiance glauque qui rendait le soldat presque nerveux. Malheureusement, si lui n'était pas vraiment d'avis à traîner trop longtemps dans le coin, la blessée qui l'accompagnait lui avoua qu'elle était plutôt d'humeur à faire un petit somme. Ce qui, en soit, était compréhensible, mais relevait tout de même de la plus mauvaise idée jamais formulée dans cette usine. Cependant, l'exploratrice du jour fit rapidement preuve d'une vivacité nouvelle en le qualifiant chaleureusement comme étant le "connard qui avait rattrapé le coup". Voilà bien une preuve que la Calamité n'était pas encore prête à rendre les armes. La remarque arracha même un léger sourire au soldat, content de voir qu'elle allait toujours si bien et se demandant au passage si quelqu'un sur cette pauvre Terre avait réussi un jour, par le plus grand des miracles, à lui fermer le clapet. Après tout, si même une lance de légionnaire fichée dans l'épaule suivie d'une petite course poursuite dans les couloirs d'une usine désafectée ne venait pas à bout de ses forces, seul une grenade en pleine tronche (comme elle avait si bien illustré le propos précédemment) semblait capable de rétablir le silence chez elle.

Secouant la tête d'un air amusé, préférant rire de ses réflexions plutôt que d'en pleurer, il jeta un coup d'oeil au chien de la jeune femme lorsqu'elle lui expliqua qu'elle était venue chercher des composants pour son toutou. Ah bah oui, c'était pas con : la rumeur des nombreux composants encore utiles de l'usine avait dû se répandre au-delà des frontières du camp de l'ERGP. La légion allait faire le plein d'esclaves si les prospecteurs et autres explorateurs en herbe désireux de se faire un peu d'argent de poche via le pillage continuaient de converger vers le campement en toute insouçiance. Aussi Seth nota t-il qu'il allait falloir qu'il rentre le plus rapidement possible histoire de prévenir les imbéciles les plus téméraires. Enfin, lorsque la Calamité relança (une énième fois) le sujet du responsable originelle de toute cette aventure, affirmant avec conviction qu'il était celui qui avait entrainé la jeune femme dans tout ça, il se contenta de lever les yeux au ciel en soupirant, sans relever. Voilà bien un point sur lequel ils ne tomberaient Ô grand jamais d'accord.

Il l'observait en croisant les bras, s'exaspérant du combien cette femme pouvait être têtue, lorsqu'elle se décida finalement à se relever. Et elle avait à peine fait quelques pas vers lui qu'elle manqua de peu de s'écraser lamentablement au sol. Sur le coup de la surprise et par réflexe, il s'avança pour la rattraper, et elle s'agrippa à lui pour se préserver de la chute, ce qui valut au soldat de se retrouver coincé entre la chaîne de montage dans son dos, et la belle à moitié déshabillée collée à lui. Tandis qu'elle le questionna en retour sur la raison de sa présence ici sans envisager visiblement de se redresser, le soldat n'osa pas bouger en se contentant d'abord de répondre docilement : "Uhm.. J'étais venu chercher un ami, mais avec la Légion dans le coin, il n'est certainement plus de ce monde..." Expliqua t-il rapidement avec un léger ton de regret.

Il était vrai qu'avec la tournure des évènements, il n'avait pas vraiment pris le temps d'être triste pour son ami très probablement perdu. Cependant, dès qu'il avait aperçu la Légion, Seth avait compris qu'il n'y avait plus beaucoup d'espoir. Il s'était probablement battu jusqu'à son dernier souffle, mais ne s'était certainement pas rendu pour devenir esclave, têtu comme il était. C'était donc après cette courte réflexion que le soldat avait décidé de considérer son ami comme mort, préférant avoir la bonne surprise de le voir revenir au camp vivant, plutôt que de l'attendre éternellement dans une profonde déception. Finalement, il haussa doucement les épaules, se promettant d'aller boire un verre en sa mémoire en rentrant. Dans un monde aussi fou que celui dans lequel ils vivaient, on s'habituait finalement à accpeter les morts. Il fallait dire qu'entre ces tarés de la Légion sur-entrainés, ces drogués de raiders qui pullulaient et les bestioles en tout genre qui trainaient, les soldats de l'ERGP n'avaient pas souvent la vie facile. Mais après tout, c'était aussi pour ça que Seth s'était engagé. Après le meurtre de ses parents par ces maudits toutous pendus (à défaut d'être flingués), il avait eu besoin d'évacuer toute sa rage dans des missions plus périlleuses les unes que les autres et de se sentir utile dans la protection de la vie des honnêtes gens que ces connards drogués s'amusaient à détruire. Non, il n'avait pas à douter : Seth était heureux, coincé là, au milieu de toute cette merde intergalactique dont il ignorait comment sortir, avec une fille au charisme indéniable collée contre lui en prime. C'était le moment de se poser la question fatidique : mais que demande le peuple ?

Cependant, Seth n'était pas encore au bout de ses surprises. Après tout, il ne fallait pas oublier qu'il n'était pas en compagnie de n'importe quelle femme. Aussi, le soldat ne put s'empêcher d'être un minimum décontenancé lorsque son acolyte du jour s'adressa à lui de la plus naturelle des façons pour lui sortir la phrase la plus improbable du monde, du moins au regard de leur situation, joignant même le geste à la parole. Allons bon, il était clair et même limpide que cette femme était plus que pleine de surprises. Dire que l'instant d'avant elle s'écrasait presque le nez par terre en réclamant une petite sieste, voilà désormais qu'elle se collait à lui en réclamant davantage d'action. Etait-ce la femme, le Med-X ou bien un trop plein d'émotions accumulées qui parlait ? Un petit mélange des trois, jugea le soldat avec un léger sourire un coin amusé. Car si la proposition de son binôme était plus qu'attirante, la fausse princesse méritait-elle son prince charmant ?

C'était donc bien curieux de voir où elle allait trouver la force de le violer que le soldat l'attrapa doucement mais fermement par les bras, sans vouloir lui faire mal, pour inverser leurs positions et la coincer à son tour entre les machines et lui. Plantant alors son regard dans celui de la raideuse sans parvenir à la lâcher en sentant ce désir profond (et peu raisonnable) qu'elle venait juste de provoquer s'emparer de lui, il s'adressa cependant à elle du ton le plus moqueur qu'il pouvait : "Ce sont de grands mots pour une fille qui n'est pas capable de grand chose." Rétorqua t-il alors en étirant son sourire. C'était petit et pas très sympa, mais elle l'avait tout de même bien mérité. Et puis surtout, il était quasiement certain que ça l'énerverait au moins un peu de souligner combien elle était faible et à sa merci. Une petite remarque aux bénéfices complets en soit. De plus, juste histoire d'en rajouter une couche pour profiter de la situation, il lui tourna le dos pour faire mine de trouver plus d'intérêt en la cracasse du robot qui se tenait à quelques mètres, l'examinant d'un air distrait en l'agitant du bout du pied. "Regarde ça, ce pauvre robot à presque meilleure mine que toi." Reprit-il d'un air presque triste, se tournant à nouveau vers la pauvre fille pour lui jeter un regard pétillant, fier de sa propre moquerie. D'un coté, il n'avait pas tort puisque la raideuse venait tout juste de se faire un petit shoot de Med-X, de fait, sans se douter que la jeune femme était une accoutumée de la drogue, il soupçonnait qu'elle n'allait pas tarder à lui clamser dans les bras si elle s'agitait trop.

Cependant, au moment même où il croisa son regard tout en se moquant d'elle, il eut la nette impression très réaliste d'être foudroyé sur place. D'un regard, la raideuse semblait – aussi ironiquement que cela puisse paraître – l'avoir transpercé comme une lance. Le regard profond et insistant de la femme l'avait happé comme un poisson embroché par un harpon d'esquimeau expérimenté. En bref, elle ne lui laissait aucune chance et pas le choix. Pendant un bref instant, il la contempla d'un air songeur, cette belle femme qui semblait sûre d'elle, au regard charmeur et aux courbes séduisantes. Cette belle femme mystérieuse qui avait aussi déchainée la catastrophe sur eux (si si, il maintenait qu'elle était celle qui avait commencé malgré tout) et qui pourtant ne semblait pas s'en ébranler plus que ça. Fusse t-il l'effet envoûtant du Med-X, elle avait tout de même affirmé une forte personnalité dès leur premier échange. Aussi restait l'énigmatique question qui lui trottait dans la tête depuis le début : qui était elle ? Un sacré numéro venu de nul part. C'était la seule réponse qu'il était encore capable de formuler. Mais après tout, quelle importance ? Fatigué de se torturer les neurones pour pas grand chose au final, il se contenta donc seulement de revenir vers elle en deux pas sans la quitter des yeux.

S'approchant alors à nouveau d'elle avec un léger sourire en coin, il reprit finalement : "D'un autre côté..." Laissant sa phrase un instant en suspens, il effleura doucement sa joue dans un dernier instant de retenue avant de finalement lui céder définitivement. Sans s'inquiéter de finir sa phrase, il quitta donc le regard captivant de la belle brune pour venir capturer ses lèvres douces une première fois.

Certes, le soldat aurait d'abord pu se dire que c'était la dernière chose à faire aux vues de la situation dans laquelle ils étaient, mais c'était peut-être aussi la dernière chose qu'il ferait avant que la Légion ne leur mette la main dessus, aussi la réflexion valait-elle le coup d'être argumentée. Après tout, qui était-il pour refuser la requête d'une jeune femme (plus ou moins) en détresse – fusse t-elle, certes, une fausse princesse – ? Sous cette ultime considération, il s'exécuta et glissa doucement ses mains autour de la taille de la belle pour l'attirer à nouveau contre lui en la contemplant d'un regard dévorant, cédant alors au désir auquel la Calamité avait fait appel.

D'un mouvement, il aida finalement la chemise, que la belle brune s'embêtait à maintenir en place jusqu'alors, à tomber définitivement avant d'abandonner sa propre veste un peu plus loin.

J'emmerde le monde, j'emmerde les tarés de la Légion et j'emmerde les robots tarés aussi. Voilà comment Seth l'irresponsable répondait à cette petite voix qui tentait (vainement) de lui rappeler la précarité de leur situation actuelle. Les dangers imminants n'importaient plus. Aujourd'hui, s'il devait mourir, ça ne serait pas seul. Et puis de toute façon, s'il devait rendre l'âme dans les bras de la femme la plus folle mais aussi la plus incroyable qu'il n'ait jamais rencontré dans toutes les Terres Dévastées, alors ce serait, il en était certain, sans le moindre regret.

En lançant sa veste à terre, Seth éloigna quelque peu ses lèvres de celles de la Calamité qui, furieuse de les avoir vues s'échapper, les rattrapèrent avec une vigueur qui emplit d'une douce chaleur le bas du ventre du soldat. Tentant tant bien que mal de maîtriser une ardeur qui raidissait son corps, il descendit ses paumes le long du dos svelte de la jeune femme pour les abandonner sur ses reins, y raffermissant sa prise pour attirer son bassin contre le sien. Dans un léger souffle rauque, la brunette passa ses mains sur son torse musculeux pour ensuite habilement détacher la ceinture qui tenait son pantalon. La nouvelle pression qui avait point non loin de là devenait de plus en plus difficile à supporter, à tel point qu'il ne put s'empêcher de serrer la belle déjantée contre lui en retenant sa lèvre supérieure entre ses dents avides de gouter la chair déjà incandescante.

"Tu peux être docile finalement", murmura-t-il entre deux baisers. "Il suffit juste de savoir comment te parler."

Avec un sourire en coin, Seth s'empara de nouveau de la bouche de la brunette pour effacer son soudain rictus mécontent. Faisant passer ses mains sur sa peau douce, glissant de la taille jusqu'aux côtes, il effleura du bout des doigts la légère rondeur de sa tendre poitrine tandis que le bout de sa langue allait goûter la saveur de sa jugulaire. Le soldat sentait que le corps tout aussi faible que brûlant de la Calamité se faisait plus insistant, plus gourmand contre le sien. Contrôlant sa pulsion pour ne pas mordre l'épaule de la brunette, Seth descendit carrément sa main vers l'aîne de la jeune femme, introduisant sa main avec plus de fermeté qu'auparavant, laissant aller ses doigts à attraper le haut de la culotte de sa partenaire pour la tirer contre lui, comme s'il allait réussir à l'arracher. Désormais , plus rien ne comptait, plus rien à part elle et elle seule. Le monde entier semblait graviter autour d'eux et seul l'instant présent prenait sens aux yeux de Seth.

Se reculant légèrement pour plonger son regard dans celui de la belle Calamité, le soldat savoura un instant pour la contempler à nouveau d'un air satisfait. Le désir et l'envie se faisait roi et reine du moment. Elle était à lui et il était à elle, rien ni personne ne semblait être de taille pour s'interposer entre eux.

En un mouvement, le soldat retira son tee-shirt pour replonger sur elle avec davantage de vigueur, évitant sa blessure, caressant sa peau, mordillant ses lèvres. Le contact des mains de la jeune femme sur lui le rendait presque affamé, mais affamé par une de ces faims qui ne tordent pas le ventre car elles sont de celles qui vous poussent à déguster comme un gourmet et non à dévorer comme un gourmand. Il fallait dire que la Calamité était un plat de choix. De fait, opposant de moins en moins de résistance à cet appel charnel, Seth détacha habilement le bouton du short de la raideuse pour laisser le bouts des ses doigts caresser avec une douce sensualité ce vêtement qu'il aurait voulu arracher quelques instants plus tôt.
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Message La légion a ça de bien qu'elle rapproche les gens (Seth) Empty (#) Mar 22 Avr - 12:04

La jeune femme n’eut pas longtemps à attendre avant que le soldat (qui, à ses yeux du moins, n’en était assurément pas un, sinon la donne aurait ô combien différente) ne se décide à passer aux choses sérieuses avec son corps. Certes, il ne se priva pas de se moquer allègrement d’elle. Et de sa faiblesse aussi, une amie de longue date qui revenait la visiter à certain moment de sa vie bien remplie. Il pouvait jouer à ce petit jeu là pendant un moment s’il le souhaitait, mais la brune était résolument décidée à aller jusqu’au bout de sa manœuvre, et elle n’était pas de ce genre de personne à ne pas faire les choses pleinement comme elle l’avait décidé. Non, elle ne remettrait pas cette entrevue charnelle à plus tard, fut-ce-t-elle, comme elle le lui avait dit sur le ton de la confidence plus que de la menace, obligée de le violer, à son corps défendant. Peut être croyait-il qu’il n’y avait pas maintes façons de s’en prendre à un homme quand on était une femme, mais c’est là où il se trompait. Elle se laissa aller quand il pivota pour la plaquer sur la chaine de montage. Elle frémissait d’avance, et loin d’être une sainte nitouche, elle le fixait durement de ses prunelles verdoyantes et acérées, promesse à peine voilée de ce qu’elle lui réservait.

Les mots n’avaient plus leur place à partir du moment où elle s’offrait à lui. Chaque phrase qu’il prononça pour l’embêter, pour se montrer méchant, ricochait vulgairement sur la carapace qui ornait maintenant la raideuse. Elle savait au fond d’elle qu’il ne résisterait pas, qu’il ne lui résisterait pas. Il était ferré. Il suffisait juste de remonter la ligne et de le laisser se prendre dans ses filets. Mais il avait déjà un bras de coincé, et cela il ne le savait pas encore. Quand il croisa le regard de la jeune femme qui était restée contre la chaine de montage alors qu’il faisait mine de s’intéresser aux robots, l’hameçon s’enfonça un petit plus dans sa chair et il n’y tint plus. Calamity ne savait pas qui il était, il était le mec qui était venu chercher son pote dans les ruines de cette usine, le mec qui avait ramené les légionnaires avec lui (elle n’en démordait pas non plus), le mec qui lui avait sauvé la vie, peut être plutôt deux fois qu’une, la première fois en flinguant les manants qui l’avaient transpercés d’une lance, et la seconde fois, quand il s’attaqua à sa plaie en la suturant proprement. Avec un trou pareil dans le buste, elle n’aurait pas survécu longtemps, là, dehors. Mais qu’importe au final qui il était, l’instant présent le lui donnait comme un mâle qu’il convenait de se saisir. Alors à quoi bon réfléchir ?

Etait-ce le manque de drogue ou le Med-X qui l’incitaient à se conduire de la sorte, à chercher d’autres formes de plaisir là où il était disponible ? La raideuse n’en savait fichtrement rien, et de toute manière, elle ne pensait pas à ce genre de considération. C’était une femme du présent, pas d’avenir, pas de passé. L’instant présent, la pleine conscience, il n’y avait que cela qui guidait ses pas depuis quelques années. Par moment, le passé semblait la rattraper, mais qu’importe, elle retournait bien vite dans son instant à elle, son présent de Chien Pendu, son présent de raideuse. La vie était simple, vie hédoniste et épicurienne, sans avoir à se soucier de rien. Prendre du plaisir, survivre, survivre pour reprendre une ration de plaisir, et cela se traduisait souvent par des prises compulsives de drogues, des relations sexuelles, une certaine forme de complaisance à la souffrance, celle d’autrui ou la sienne. Il effleura sa joue, elle se laissa faire, mais elle ne baissa pas les yeux. Elle attendait, savant se montrer d’une patience inhabituelle, et finalement, il emprisonna ses lèvres dans les siennes, marquant là le départ d’une course qui se finirait en laissant les deux êtres marqués à vie. Si le soldat avait de la place dans le cerveau pour penser à leur situation actuelle, là, dans cette usine désaffectée, peuplée aujourd’hui de légionnaires en mal de victime, coincée dans une pièce sombre dont l’unique porte était scellée que d’un misérable tronçon de métal vieux de plus de deux cents ans, la raideuse elle, avait tout laissé de côté. Il n’existait plus rien que ces lèvres qui venait d’happer les siennes, plus rien que se corps chaud qui se chargea de dénuder le sien. Les braises du désir étaient déjà bien ardentes quand il l’avait embrassé, autant dire que l’incendie prenait de l’ampleur dans les entrailles de la jeune femme au fur et à mesure qu’elle percevait contre son bassin la montée en puissance de l’homme.


Non elle ne laisserait pas cette bouche s’éloigner, pas même que le corps du bienheureux. Il la tenait par le bas du dos, contre elle, lui faisant sentir le désir tumultueux au travers des tissus qui séparaient encore leur nudité respective. Elle haletait déjà quand, habillement malgré la promiscuité de leur enveloppe charnelle, elle trouva la ceinture à l’issue d’une descente vertigineuse de sa poitrine des plus musclée. Il ne la laissait pas faire comme elle l’entendait, et cette frustration mêlée au désir ardent de se faire prendre là tout de suite, mettait la raideuse dans tous ses états. Elle bouillait littéralement, et la faiblesse qui était sienne quelques minutes auparavant, semblait s’estomper au bénéfice d’un second souffle plus impérieux, plus divin, plus puissant. Elle le sentait avide de désir, quand il tira sur son sous vêtement pour l’attirer contre lui, non sans l’avoir embrassé dans le cou. Oui, elle voulait de la violence, de la domination, elle voulait sentir le mâle qu’il était. Elle s’abandonna, cherchant fébrilement à placer sa main dans son cuir chevelu, rendant baiser pour baiser. L’action de son doigt darda ses avants-cœurs, alors qu’elle se sentait comprimée par la traction imposée sur sa culotte. Chaque effleurement du tissu, chaque baiser, chaque soupir entrainaient le jeune couple d’un instant vers des abîmes de luxures. Elle le laissa parler, elle même n’avait rien d’autre à répondre que sa relative soumission. Oui elle était docile, il suffisait juste de connaître le mode d’emploi, et encore que, elle pouvait se montrer plus violente dans une relation sexuelle, plus dominatrice, plus sadique. Mais pour l’heure, elle n’avait envie que de douceur, mêlée il est vrai d’une certaine forme d’autorité implacable censée la guider, la brimer, ou encore l’autoriser.

Elle se retrouva presque nue, n’était-ce ce rempart de tissu bien maigre qu’était son sous vêtement inférieur, des frissons la parcoururent alors que son amant s’amusait à la caresser, usant de l’étoffe pour ne pas pénétrer cette intimité éphémère trop rapidement. Humide à souhait, la jeune femme semblait prête à se laisser aller. Néanmoins, au fur et à mesure que son homologue masculin s’amusait avec elle, elle sentait poindre un certain désir langoureux qui ne demandait pas à être consommé sur l’instant, mais dans la durée. Elle soupira d’aise en allant embrasser son torse, et d’une traction avec sa main droite, pressa les fesses du jeune homme pour que son bassin se colle un petit plus au sien, soudant au passage entre leurs corps respectifs, la main aventureuse de l’explorateur. La Calamité, qui n’en était plus vraiment une là tout de suite, sauf peut être pour les puritains pudibonds, profita de l’espace restreint de leur corps pour glisser une main dans le pantalon, laquelle suivit la peau douce du bas du dos, pour déboucher sur un mont ferme et musculeux qu’elle pressa avec avidité. Le salopard avait un bon petit cul. Sans la ceinture, le pantalon ne tenait sur ses hanches que parce qu’ils s’enlaçaient. Aussi, la raideuse le repoussa légèrement, délaissant ses lèvres, son torse et ses bras, pour laisser choir ces frusques, lesquelles tenaient quand même, à cause d’une certaine protubérance proéminente, qui ne tarda pas à céder quand la furie entreprit de la caresser dans le sens de la descente pour faciliter le passage du bout de tissu qui tomba sur les chevilles du beau brun.

La jeune femme le gardait spécialement à une courte distance d’elle par le biais de sa main posée sur ses pectoraux, considérant l’ensemble de son corps, les courbes de ses muscles, reflet d’un entrainement intensif à n’en point douter, son caleçon dardé de désir, le tout avec une petite lueur dans les yeux. La pénombre des lieux ajoutait un charme certain, lavant l’aspect glauque et industriel de l’endroit, ne laissant que la sensation d’une certaine intimité, d’une certaine sécurité. Presque amoureusement, la brune caressa elle aussi le tissu, qui une fois tombé de part et d’autre, signerait le début d’hostilité autrement plus sérieuse que ces préliminaires. L’autorisant à revenir contre elle, la jeune femme profita du corps de son homme, car il était sien pour le moment, comme elle était sienne, pour se hisser à moitié sur le tapis roulant. Ainsi posée, elle fit descendre le caleçon du soldat sur ses hanches grâce à ses pieds et l’attira contre elle. Une main entre les jambes, elle écarta le tissu de son intimité, et le laissa se présenter à l’orée de la délivrance.

Elle en frémissait d’avance. Son corps tendu ne demandait qu’une chose, s’extasier sans autre forme de procès pour ensuite donner une espèce de repos léthargique à ses nerfs en boules. Elle ne voulait plus rien de lui, ni caresses, ni baisers, il fallait qu’il entre en elle, qu’il comble le vide qui l’habitait là en ce moment. Après quoi, il pourrait faire ce qu’il veut d’elle, elle ne serait plus que le pantin de son désir de mâle, assouvissant par la même occasion le sien. Qu’il demande, et elle ferait, car Calamity n’existait plus au profit de son partenaire.
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Message La légion a ça de bien qu'elle rapproche les gens (Seth) Empty (#) Sam 30 Aoû - 16:44

Le temps des paroles était passé. Seul celui des actes comptait désormais. Seth brulait d'un désir pressé et toutes ses pensées étaient dirigées vers ce seul instant. Instant d'autant plus délicieux qu'inattendu. Jamais le soldat n'aurait pu imaginer que cette toute nouvelle relation - plutôt mal partie - avec cette femme vers qui il avait courru quelques temps plus tôt les aurait conduit à ce moment de plaisir.
Aussi, lorsque la calamité le débarassa de son pantalon d'un geste habile, il se fit plus impatient, plus insistant. Malgré tout, la jeune fourbe s'amusa à le maintenir à distance un instant. Tandis qu'elle prenait son temps pour le contempler, Seth la fixa d'un air pressant, mécontent d'être ainsi retenu. Le contact léger de la raideuse sur sa poitrine, ainsi que le regard gourmand qu'elle posait sur lui ne faisait qu'attiser sa frustration. Mais à l'instant même où il songea à forcer un peu les choses, la maline l'autorisa à revenir vers elle à la suite d'une douce caresse sur son caleçon saillant.

Finalement, la brune escalada rapidement le tapis roulant en prenant appui sur lui avant d'abattre les derniers ramparts face à leur union que formaient leurs sous-vêtements respectifs. Et enfin, elle s'offrait à lui. Sans se faire prier, Seth se pencha vers elle, se faisant à la fois plus doux et féroce que jamais. Il arracha un baiser intense à la belle pour calmer sa fureur et se glissa finalement entre ses jambes avec volupté pour enfin venir unir leurs corps à la recherche de cette extase tant attendue. Submergé par le plaisir, saisi par un soulagement intense, il haletait en se cambrant, savourant cet instant divin que lui offrait sa partenaire jusqu'à l'orgasme.

Anesthésié par le plaisir, consumé par l'extase, Seth se laissa doucement tomber aux côtés de la calamité. Ses forces l'avaient abandonné et son esprit satisfait vacillait désormais aux frontières d'un monde aux mille luxures. Dans une dernière caresse, il effleura doucement sa joue en l'observant d'un air songeur sans pour autant penser à quoi que ce soit avant de fermer ses paupières fatiguées. Seul le contact froid mais non désagréable du métal sur sa peau et le rythme tranquille de leurs souffles gardaient le soldat conscient de la réalité. Pendant un certain moment qu'il lui était difficile d'estimer, Seth resta ainsi étendu à observer le plafond d'un air placide, laissant ses pensées dériver au gré de leurs envies, savourant le silence et la soudaine tranquillité que lui inspirait l'endroit.

Lorsqu'il se sortit finalement de cet état de torpeur agréable, il constata que sa partenaire avait glissé dans les bras de Morphée, probablement sous le coup de la fatigue et du Med-X. Il se redressa donc sans bruit pour se rhabiller tranquillement avant de s'affaler à nouveau sur un bout de feraille, en face de la belle endormie. Il la contempla à nouveau d'un air songeur et un sourire satisfait étira doucement ses lèvres. Même endormie au milieu de ce cadavre métallique elle était de toute beauté : ses formes parfaites, ses longs cils camouflant ses yeux hynotiques et son regard perçant qui lui manquait déjà, ses lèvres roses légèrement entrouvertes... Autant de qualités à l'aura presque érotique qui l'invitait encore à plus de fougue. Néanmoins, le soldat se contentait de l'observer en silence, profitant de ce calme reposant pour graver cet instant dans son esprit. Il était certain qu'il ne regretterait jamais ce jour, même s'il devait en venir à tomber aux mains de la Légion par la suite.

D'ailleurs, en parlant de la Légion, ces abrutis semblaient avoir perdu leur trace. A moins qu'ils n'aient eu la présence d'esprit de leur tendre un piège en attendant sagement qu'ils tombent dedans au lieu de foncer tête baissée au hasard des couloirs – ce qui, au passage, aurait énormément surpris l'alpha. L'espace d'un instant, Seth songea à aller jeter un coup d'oeil derrière la porte, mais dans l'hypothèse – faible, mais tout de même – où les légionnaires se trouvaient non loin derrière, il préféra d'abord s'assurer que l'exploratrice à la grenade facile avait suffisement repris de force pour se faire la malle au lieu de se faire tranquillement cueillir par les esclavagistes.
Son regard se posa alors sur le chien qui, bien qu'allongé, semblait garder un oeil sur lui. Cette constatation arracha un sourire amusé au soldat qui détailla le fidèle chien cybernétique avec un peu plus d'attention. C'était ce genre de gentil toutou qui se plaisait à déchiqueter les soldats de l'ERGP pour le compte de ces salopards de Chiens Pendus. Pourtant, celui-ci avait l'air plutôt inoffensif, mis à part le moment où le canin avait presque arraché le mollet du légionnaire un peu plus tôt. La question de savoir comment l'aventurière avait pu se procurer un tel chien lui effleura l'esprit mais il ne s'attarda pas dessus. Après tout, il s'en fichait un peu.

Il était vrai que Seth ne connaissait rien de cette belle inconnue, mais seule leur aventure avait une importance à ses yeux. Il n'éprouvait pas vraiment le besoin de savoir qui elle était, d'où elle venait ou même ce qu'elle faisait de sa vie. Sa simple contemplation suffisait à faire taire sa curiosité. Et alors qu'il laissait à nouveau aller son esprit à d'agréables songes, il ne remarqua pas que le gentil toutou venait de se redresser pour aller fouiner dans son sac, à la recherche de ce qui provoquait cette douce odeur qui lui chatouillait les narines. Lorsque le soldat revint à lui, le chien était en train de se battre avec le sachet qui contenait sa dernière ration qui lui restait pour son retour à la base.

"Hé !" Seth bondit sur ses pieds, soudainement ramené à lui. "Moi qui croyais que tu étais plutôt du genre à bouffer des piles radioactives !" Gronda le soldat en récuppérant sa ration et son sac négligemment abandonné au sol d'un geste mécontent pour aller se rassoir un peu plus loin. Le chien jappa une ou deux fois, probablement en voyant son goûter lui échapper, mais le soldat se contenta de lui répondre d'un froncement de sourcils, posant un regard méfiant sur lui. Finalement ce sale cabot avait peut-être bien quelques obscures origines. Mais alors que Seth s'apprêtait à répondre au toutou pour l'envoyer voir ailleurs, il s'arrêta brusquement dans son élan lorsqu'il constata que cette petite dispute avec le canin avait ramené la calamité à elle.
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