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Sarah Sheppard VoyageurGénéralités Jeune scientifique
☢ Âge : 36 
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☢ Date de Naissance : 03/09/1987
☢ Arrivée à Denver : 07/06/2013
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☢ Célébrité : Teresa Palmer - (Warm Bodies)
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 |   (#) Dim 22 Sep - 21:12 | |
| « Mais où est ce qu’on est ? Je commence à avoir faim, pas toi ? »
Je coule un regard à ma sœur qui traîne les pieds. Plus beaucoup de rocaille brune autour de nous. Au fur et à mesure de notre descente de ce qui semble être une région montagneuse, la forêt a repris ses droits, faisant courir ses doigts en mousse et présentant d’étranges espèces de plantes que je n’avais vue dans les bouquins. Je serais bien tentée de m’arrêter à chaque foulée, m’émerveillant sur ce champignon avec cette drôle de forme, ou même recueillir un peu de cette substance visqueuse pour l’analyser ultérieurement – oui mais voilà, tout ceci n’a rien d’une sortie pédagogique. On est loin de notre abri maintenant, et je ne saurais dire où l’on va. Pire que ça, c’est la première fois qu’on met le pied dehors, et j’ignore ce à quoi je peux toucher ou non – ce que l’on peut manger ou pas. Ça ressemble vaguement à l’avant-guerre, mais les radiations ont eu un impact sur l’environnement, et nous, on a été élevées loin de tout ça, ignorant de ce fait comment les gens vivent aujourd’hui.
La vision de cet homme me hante, et les yeux vides de ma mère morte aussi. Ce meurtrier devra payer – lui et toute sa bande de criminels psychopathes. Il faut que je trouve les autorités et que je leur dise ce qu’il s’est passé. Placarder un avis de recherche moi-même s’il le faut, mais il faut que ce type paie !
« Hé, Sarah. »
Je cligne des yeux pour m’extirper de mes pensées, tournant le visage vers ma sœur qui semble interpellée par quelque chose. C’est alors que je réalise que la lumière est en train de baisser à une vitesse vertigineuse, et que l’atmosphère se refroidit sous le couvert des arbres. Je lève la tête vers la cime, réprimant un frisson qui me secoue l’échine de haut en bas. Couinements, frottements, bruissements – y a tout un tas de bruits dans le coin qui nous fait sursauter à la moindre occasion. Il faut que l’on trouve de quoi manger où notre corps sera incapable de supporter notre escapade qui n’en finit plus. Comment se fait-il que nous soyons aussi loin de toute civilisation ? Où est ce qu’ils pouvaient bien aller nos parents, lorsqu’ils quittaient l’abri en prétextant la recherche de matériel et analyses de l’environnement ?
J’entoure mes bras autour de mon corps, me frictionnant brièvement avant de me remettre en marche. Mary s’attend à ce que je prenne la situation en mains pour nous remplir le ventre, mais j’ignore encore comment trouver de quoi nous nourrir. Pêcher ? Faut trouver une rivière. La cueillette ? Trop risqué, j’aurais trop peur de l’empoisonnement. Chasser ? L’idée me fait un peu peur mais nous avons une arme à feu et une machette…
J’ai vu détaler deux ou trois lapins lorsque l’on avançait dans la forêt, mais d’un côté, ça me brise le cœur de devoir faire du mal à un animal. C’est la première fois que j’en vois de mes yeux – j’aurais trop peur d’attenter à cette vie que je croyais éteinte depuis longtemps. Foutus sentiments. Je me tourne vers Alfie et l’observe d’un œil songeur. Grâce à lui, on a du feu – c’est déjà ça. Sans oublier sa capacité à extraire l’humidité de l’air pour nous en faire de l’eau. J’appréhende un peu notre confrontation aux radiations – est-ce qu’il va nous pousser des trucs bizarres ? On va pourtant pas jouer les frileuses, il faut bien survivre.
« On va chercher de quoi s’abriter. Une grotte, un quelque chose où l’on pourra faire un feu. » - Que je lance, tout de même peu convaincue de cette initiative. Des animaux doivent bien peupler cette forêt et je redoute un peu qu’ils aient la même idée que moi.
Notre évolution se fait de plus en plus difficile. La fatigue se fait ressentir et l’on ne discerne pas grand-chose maintenant que le soleil s’éclipse. Je trouve vite une branche autour de laquelle je noue une partie de ma chemise et je demande à Alfie de l’allumer.
Avec cette torche, j’ose espérer qu’on y verra mieux – le terrain est glissant et j’ai pas franchement envie qu’on glisse et se rompe le cou. Ce serait trop bête.
Je mets avec précaution le pied devant l’autre quand je bute contre quelque chose qui tinte. Je baisse la flamme pour éclairer les alentours et je distingue des pièces de métal qui sont dispersées sur le sol. Je suis le sillage pour remonter jusqu’à une masse sombre, couchée entre les arbres. Un avion ! Je sais pas depuis combien de temps c’est là mais la mousse a commencé à recouvrir l’habitacle.
« Prudence, miss Sarah. » – S’inquiète brièvement mon robot. Oui, oui attention, mais j’ai une trace de civilisation devant les yeux et je vais pas m’abstenir de m’en approcher.
« Un avion, Mary ! On pourrait peut-être y passer la nuit ! » – Mon propre enthousiasme me surprend.
Je bouillonne d’impatience de découvrir ce qu’y a à l’intérieur, même si ça aura probablement l’allure d’un mort. Je fais signe aux autres je m’avance à pas feutrés, écartant les branchages de ma main libre pour libérer le trou béant qui a déchiré le flanc de l’appareil. Y a un sacré paquet de débris là-dedans, et l’odeur âcre de la moisissure me picote les narines.
« J’suis pas trop rassurée à dormir là-dedans. Ça sent le mort. » - La manière dont Mary me dit ça m’arrache un petit sourire et je secoue la tête.
« Tu préfères peut-être qu’on reste dehors ? Avec notre feu pour attirer tous les prédateurs ? » – J’hausse les épaules avec une nonchalance feinte. Je ne sais pas si mon idée est la meilleure, mais au moins, dans cet endroit presque clos, je me sens comme à la maison. |
| | | | InvitéInvité
| | (#) Mar 24 Sep - 21:24 | |
| Soirée un peu merdique et étrange, la caravane avait été largement ralentie quand le brahmine avait eu coup de sang. Il avait gigoté violemment en éjectant un peu de matériel et les marchands avaient essayé de le nourrir ou de le faire boire mais ça devait être une mauvaise période pour lui... Après tout, si ça arrivait aux humains, pourquoi pas aux animaux. Enfin bref, Lepold avait pesté et avait presque prit la décision d'abattre l'animal et de récupérer la viande en terminant le reste sans elle en emportant les kilos de matériel sur le dos de tout le monde mais la marche avait finalement reprit au soulagement des courbatures du groupe. Mais par contre, un retard alarmant leur pesait à présent sur les talons : la nuit tombait et l'abri 32 semblait incroyablement loin. Au moins cinq heures de marche. Pour camper dehors, finalement, il n'y avait aucune différence à s'arrêter là que continuer et s'épuiser inutilement. Le vieux roublard observa sa carte à la lueur de quelques torches. « On m'a dit que là, plus au sud y avait un avion qui pourrait être facilement défendable en cas d'attaque. Mais ici, faut faire gaffe aux animaux. » Puis ils reprirent la route silencieusement en cherchant le fameux abri en métal. Dans une nuit noire, il était compliqué de trouver quelque chose aussi grand soit-il. Bientôt, un garde repéra la silhouette accidentée d'un engin des airs le nez totalement enfoncé dans le sol. Le métal scintillant voyait arriver une petite armée d'une dizaine de torches dansantes. Raven, pressée de trouver le sommeil se déplaçait légèrement plus vite que le reste du groupe et fit rapidement le tour de l'endroit avant de se figer. Là, un peu plus loin se tenait quelqu'un... Dégainant son katana, elle s'approcha de la silhouette. « Hé ! T'es qui ? » pas franchement poli, mais ça ne sembla pas particulièrement inquiété l’individu qui pivota bizarrement vers elle d'un air presque robotique avant de laisser entrevoir sa vraie nature aux travers de sa voix électronique. « Salutation. Miss Sarah ? Des visiteurs sont arrivés. »
Un air franchement perplexe naquit sur la figure de la jeune femme. Loin d'être rassurée par la voix d'un Mr Handy elle se demandait surtout ce que foutait un robot domestique aussi loin d'une quelconque habitation. De plus, la marchande n'aimait pas bien les surprises et du coup, se méfiait amèrement des robots. Elle avait constamment l'impression qu'ils allaient lui sauter à la gorge et la tuer la minute juste après lui avoir souhaité une bonne et agréable journée. De plus, un grille-pain dépourvu d'âme qui était poli, ça lui paraissait louche cette affaire, vraiment. Elle fit quelques pas de plus avant de s'arrêter, ne voulait pas déclencher un quelconque programme de défense dans la machine. La grosse voix du cyclope s'éleva alors que plusieurs personnes de la caravane avaient aperçu la position alerte de la jeune femme. « Rave ? Tu fous quoi ? » Le vieux commença à s'avança, la main sur son fusil à pompe. Il fit un signe de tête au chef de ses gardes, Philip, pour qu'il parte aussi devant voir ce qui se passait. Pour lui, ça ne sentait pas bon du tout. Pas un animal, pas un raider... Ce qui était nouveau était souvent très dangereux et la nouveauté, ce n'était pas prévu dans son programme de la soirée.
Le reste de la caravane s'était arrêté un peu plus loin et quelques gardes commençaient à devenir un peu nerveux, scrutant le noir à la recherche de mouvement. Les doigts près de la gâchette ils savaient que tirer à l'aveugle n'était jamais efficace mais le bruit et les déflagrations faisaient souvent fuir les animaux peu motivés. C'était au moins ça. Le brahmine, lui, ne semblait pas plus alerte que ça. Un possible instinct détectant rien d'autre que deux gamines apeurées dont la seule arme pouvait éventuellement être un robot détraqué.
- HRP:
J'ai contrôlé légèrement ton robot, si tu veux qu'il dise autre chose, envoie moi un RP  !
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| | | | InvitéInvité
| | (#) Mer 25 Sep - 18:26 | |
| Rien de tel que jouer les brahmines pour rendre une soirée de boulot mieux que d'habitude ! Une brahmine avait tout bonnement péter son câble et le chef de la Caravane avait presque décréter qu'il fallait l'abattre et en extraire la viande. Philip s'était chargé de prendre quelque matériels de récupération dans un sac qu'il portait à l'épaule, le Brahmine ne pouvait pas tout porter et sur le coup il fallait que les gardes portent quelques trucs sur eux aussi. C'était lourd et encombrant mais le Borgne misait sur son arme de poing pour dégainer le plus vite possible en cas d'attaque. Il n'y avait rien de pire que de marcher de nuit avec une charge sur le dos, la fatigue n'en était que plus horrible. Philip était habitué à ce genre de marche nocturne mais d'autres membres de son groupe se plaignait de la marche. En quelques temps, Leopold avait désigné Philip comme chef des gardes, ce qui paraissait logique vus qu'il était le garde avec le plus d’expérience. Il savait remettre les autres à leur place quand il le fallait, il savait partager les gains et surtout il savait donner des ordres. Stratégiquement, il était un bon soldat : La Légion ou l'ERGP aurait gagné gros avec un homme comme lui dans leurs rangs, mais aucuns des deux camps n'intéressaient Philip pour le moment. Par chance, il y avait un avion écrasé non loin qui pouvait servir à passer une nuit tranquille si personne ne l'utilisait déjà. L'itinéraire était donc tracé.
Après une marche de quelques minutes, ils se trouvèrent à proximité de l'engin volant. Il était bien au sol et jamais il ne reprendrait les airs. C'était un peu triste en soit, le symbole de l'homme qui réalisait le rêve d'Icare, au sol à jamais. Mais Philip était très peu touché par ce genre de symbole et ne se posait pas de questions philosophiques à ce sujet. Alors qu'il marchait en direction de l'avion avec à ses côté Leopold, il vit Raven passer devant tout le monde. Quelque chose au plus profond de son être lui faisait comprendre qu'il devait refaire passer la marchande derrière les gardes mais il était bien trop fatigué pour se rendre compte du potentiel danger que la Marchande encourait, c'était une grande fille, si il lui arrivait quelque chose elle n'avait qu'à crier un bon coup pour que les gardes arrivent à son secours. Alors que la caravane arrivait à proximité de l'avion, le Borgne put voir de son unique œil Raven face à face avec un Monsieur Handy. Le Garde déposa son paquetage au sol, dégaina son Colt .45, prêt à ouvrir le feu au moindre mouvement brusque du robot. « Qu'est ce que ce putain de robot fout là ? » pensa-t-il. La question était justifiée, la plupart des robots de ce modèle ne se risquait jamais d'aller dans la nature sans tache précise car ils étaient des cibles faciles pour les récupérateurs et les Raider, une bonne scie circulaire, quelques circuit, de la ferraille, une lampe... On trouve un peu de tout dans un Mr Handy ! Leopold pointa son fusil à pompe sur le Mr Handy et fit signe de la tête à Philip d'avancer vers l'avion. Le garde fit une légère grimace en délaissant Raven du regard et quand il porta son regard vers l'avion il n'eut pas un bon pré sentiment. Et si le Monsieur Handy était une ruse de Raider pour attirer des voyageurs comme eux dans des pièges ? Ce ne serait pas idiot après tout mais classique. Il devait bien y avoir quelqu'un dans l'avion et Philip devait savoir qui. Avant d'entré dans l'avion, il rangea son Colt dans sa gaine et il fit signe à un autre garde de rester devant la porte et d'entrer si quelque chose dégénérait. Philip entra dans l'avion. Il leva les mains à hauteur de sa tête, paumes devant lui et annonça :
- Y'à quelqu'un ? On a vus votre robot devant l'avion, nous sommes là en ami.
Gardant un sourire quelque peu forcé par le stress et la fatigue, il s'attendait à voir un Raider surgir de nul part et n'hésiterait pas à sortir son Colt au plus vite et à ouvrir le feu. Il remarqua sur son côté droit plusieurs débris qui pourraient lui servir d'abri si quelqu'un d'hostile commençait à ouvrir le feu. Mais qui oserait tirer sur un Borgne, mains en l'air et prétextant être venus en ami ? |
| | | | Sarah SheppardVoyageurGénéralités Jeune scientifique
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| | (#) Jeu 26 Sep - 18:51 | |
| Je farfouille dans tous un tas de bricoles qui traînent à même le sol et je devine que nous sommes pas les premiers à avoir passé la nuit ici. Cela signifierait-il qu’il y a d’autres survivants pas très loin ? J’peux être sûre de rien et me réjouir trop vite n’a jamais que trop donné de déception. Le hublot à moitié recouvert de mousse me cache l’extérieur mais je peux deviner qu’il fait maintenant nuit là dehors. Je dégage les quelques seringues vides d’un geste du pied et j’essaie de nous concocter un petit espace de détente. Mon dieu, j’vais jamais arriver à fermer l’œil. Et pourtant, je la sens la fatigue nerveuse et physique qui me gagne à me faire ciller sur mes jambes.
« On tentera de trouver de quoi manger à l’aube. J’vais aller chercher quelques branches sèches dehors pour nous allumer un feu. Dans cette carcasse d’avion, on sera plus en sécurité que dehors. »
Ma sœur reste muette, et détourne lentement son regard de moi, les mains serrées contre ses genoux. Elle me fait la gueule. Qu’est ce qu’elle croit ? Que c’est de ma faute si on est là à errer ?! Oh, je sais très bien ce qu’elle pense – un quelque chose du genre, « Tu aurais du me laisser mourir. » Parfois, je la déteste, parce que c’est une fichue défaitiste qui veut à la fois tout et rien. Je tapote mes mains l’une dans l’autre en signe d’impatience avant de rejoindre le trou béant qui me sépare de l’extérieur. Je me rends compte après quelques secondes, que d’agacement, je suis partie sans prendre la torche avec moi. Merde.
La nuit n’est pas si noire au final, car je discerne tant bien que mal ce que j’ai sous mes pieds. Je fais le tour de l’avion écrasé, jetant de furtifs coups d’œil autour de moi, et lorsque je distingue Alfie sur mes talons, je m’arrête pour lui désigner l’arrière de l’appareil.
« Reste avec Mary. Surveille les environs, et si tu m’entends crier… Ben, retranchez-vous à l’intérieur et tenez vous prêts. »
Je suis bien trop en colère pour avoir peur – du moins, sur le coup, parce que cet endroit ne me dit rien qui vaille. Je regarde Alfie se résigner à partir, grinçant comme pour me faire sentir son mécontentement. Je me demande encore comment il en arrive à avoir des réactions pareilles. Je me mets alors en quête de bois sec, ce qui ne manque pas dans une forêt, mais l’idée de devoir farfouiller parterre à l’aveugle fait travailler mon sens de l’imagination. Brr, c’est quoi ce truc gluant ?
Je frémis exagérément, et resserre le petit bois contre ma poitrine, tournant la tête de droite à gauche avec méfiance. C’est là que j’entends des voix et que je vois une masse sombre s’approcher de notre planque. Je me blottis contre un tronc, m’accrochant à mes bouts de branche comme s’ils pouvaient véritablement me sauver. Merde. Merde ! C’est quoi ? Ça parle, c’est donc probable que ce soit humain. D’autres pillards ? Je m’approche en silence, et alors que j’espérais presque que ces gens là passent leur chemin, je les entends s’intéresser à la carcasse de l’avion. Alfie a suivi mes ordres, se postant face aux étrangers, et je devine une légère tension chez les inconnus en entendant leurs voix.
Je ne suis qu’à quelques mètres d’eux, planquée derrière mon tronc, le cœur battant la chamade et l’attention braquée sur eux. C’est alors qu’un type s’avance pour rentrer à l’intérieur, contournant ainsi Alfie qui ne fait rien pour l’en empêcher. Au lieu de ça, mon robot fait preuve d’une grande sagacité.
« Jurez-vous n’avoir aucunes mauvaises intentions ? Vous devez le jurer, jurer, ou sinon je vais devoir vous tuer, tuer. »
Le voilà qui bug complètement – il va vraiment falloir que je vérifie ses circuits une fois tranquille. L’homme a disparu à l’intérieur de l’avion, et mon sang ne fait qu’un tour dans mes veines. Saisie d’une impulsion stupide, je saisis un bout de branches de mon petit tas et le balance en direction du groupe, touchant l’un d’eux en pleine tête. Je me range immédiatement derrière mon tronc, et je reste stupéfaite durant quelques secondes, incapable de prendre une décision sur quoi faire.
« Qui êtes-vous ?! Qu’est ce que vous voulez ? » – Demandé-je finalement de vive voix. « Attention… Je suis armée, et mon robot peut être très féroce ! »
Ma voix gronde maladroitement. Avouons-le, je suis nulle en intimidation…
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| | | | InvitéInvité
| | (#) Ven 27 Sep - 10:13 | |
| Philip et un autre garde contournèrent l'avion alors que Raven était en face du robot. Celui-ci n'avait pas l'air particulièrement abîmé mais il était certainement assez vieux. Ses mouvements étaient loin d'être fluides et du sable avait du un peu ralentir ses articulations et ses rouages. Un peu d'huile serait la bienvenue mais heureusement pour la caravane, la personne qui possédait ce robot ne semblait pas en avoir. Au moins ça leur donnerait de précieuses secondes si ce tas de ferrailles voulait les attaquer. D'ailleurs, le robot répondit tout en beuguant ce qui ne rassura pas la marchande qui n'aimait déjà pas les robots et qui abhorrait carrément les machines défectueuses. S'éloignant de quelques pas, elle ne répondit rien et observa Philip rentrer dans l'avion en levant les bras pour parler avec les squatteurs. Ca ne disait rien qui vaille à l'asiatique qui fit quelques pas de côtés pour ne pas provoquer le robot. Après tout, qui sait si ces personnes ne l'avaient pas modifiaient pour lui foutre des armes supplémentaires et des fusils quelque part sous la carcasse ? Alors qu'elle allait se déplacer pour aller voir ce que Philip fabriquait, une branche vola dans la tête d'un des gardes qui s'exclame plus de surprise que de douleur. A l'extérieur, l'attention se dirige immédiatement vers le peu d'arbres présents dans le désert du Colorado. Le désavantage des retombées nucléaires qui avaient rongés le moindre coin de nature pour ne laisser que de vieux buissons arides, et qui rendaient les récoltes si difficiles partout. La voix frêle d'une personne voulant se donner une contenance s'éleva. Les menaces n'impressionnèrent personne. Ils avaient vu pire et ils avaient entendu pire. Raven, toujours son katana sortit s'approcha à grand pas du tronc derrière lequel se cachait l’individu et fit le tour sans prendre des précautions particulières, loin d'être impressionnée par quoi que ce soit.
La tignasse blonde d'une gamine qui était certainement à peine plus jeune qu'elle mais qui avait l'air tellement plus petit et fragile émergea et cette scène décrocha un sourcil perplexe à la commerçante. Elle mit une seconde à digérer le tableau et tourna la tête vers le groupe en vérifiant que le robot n'avait pas trop bougé et dit simplement « C'est une gosse. » puis elle se tourna vers la blonde. « Tu fais quoi ici ? T'es d'où ? Et ton robot féroce aurait bien besoin d'une révision si tu veux qu'il fasse peur à qui que ce soit. » que cette gosse ai une arme ou pas, Raven baissa son katana sans pour autant le remettre dans son étui. Elle avait beau avoir peur, elle doutait qu'elle soit excessivement douée en tir, qu'elle ai raison ou non. Du côté du reste du groupe, Leopold commençait à s'impatienter et s'était approché du robot de plus près pour l'observer. « T'as pas l'air très bien entretenu toi, hein ? ». Il n'avait encore jamais été face à cette situation et il ne pouvait s'empêcher d'observer les environs, de peur de voir débarquer un groupe plus grand qui avait laissé tout ça ici. Par « ça » il entendait une gamine, et un robot déglingué. Comment avaient-ils pu survivre aussi loin d'un avant-poste et surtout, de quel ville venaient-ils ? Il commença ensuite par s'approcher de l'entrée de l'avion. « Philip, y a quoi dedans ? » Curieux, impatient et inquiet, le vieux roublard ne savait pas vraiment comment réagir et d'ailleurs, aucun des gardes resté en arrière ne semblait vraiment comprendre ce qui se passait. |
| | | | Sarah SheppardVoyageurGénéralités Jeune scientifique
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| | (#) Dim 29 Sep - 10:26 | |
| En entendant l’avertissement d’Alfie, Mary eut vite fait de se planquer sous la vieille couverture humide et poussiéreuse qui traînait dans le coin de l’avion écrasé. Nerveuse, elle n’était pas armée, et ne voyait donc aucune alternative pour se sortir de ce pétrin. Lorsqu’elle entendit une voix masculine qui se rapprochait dangereusement, malgré l’intention rassurante de cette dernière, la jeune fille crut que ceux qui les avaient précédemment attaqués étaient venus finir le travail.
Mais lorsqu’elle se redressa brutalement, les flammes de la torche éclairant le faciès de l’inconnu qui s’approchait d’elle, mains en l’air en signe convenu de paix, elle ne put se résoudre à faire quoi que ce soit. Lui sauter dessus et le frapper ? Non. Ses jambes menaçaient de ployer tant l’inquiétude l’avait transi de la tête aux pieds.« Vous venez pour nous tuer c’est ça ? Pour nous voler tout ce qu’on a ? » – Dans son ton, perçait une franche rancœur. Mary était comme désabusée, et elle était à la limite d’accepter un éventuel funeste destin. « Ce monde a l’air pourri. Papa n’avait p’têtre pas tord en nous enfermant. Que je suis stupide. »Mary lorgna l’homme avec méfiance, mais elle semblait sur le point de s’écrouler au sol, les larmes aux yeux. Sûrement n’avait-elle jamais imaginé qu’elle se serait autant brûlé les ailes en voulant quitter le nid ?
A l’extérieur, Alfie restait sage, toujours posté devant la carcasse de l’avion et ne prenant pas même le soin de vérifier si tout se passait bien à l’intérieur. Lorsque l’homme le plus âgé s’était planté devant lui en remettant en question son entretien, le Mr Handy eut vite fait de prendre la mouche.« Mais, de quoi parlez vous donc ? Je ne vous permets pas. Je suis en parfait état de marche ! » – Lâcha-t-il en agitant ses bras et en tournant sur lui-même, manquant de renverser le vieil homme.Agrippée à mes bouts de bois, appréhendant ce qui va me tomber sur le coin du nez, j’entends un bruissement significatif, m’indiquant que quelqu’un s’approche de moi d’allure déterminée. Merde, merde ! Je lâche tout le bois dans un craquement pour me saisir de la machette à ma ceinture et je recule de quelques pas avant d’avoir vue sur la personne. Une jeune femme. Pas bien plus vieille que moi, mais armée et avec un air féroce. Je déglutis avec peine lorsque je vois la taille de la lame qu’elle tient. Sous la lueur nocturne, je lis la perplexité sur son visage lorsqu’elle me détaille de la tête aux pieds. Cette dernière se retourne vers les siens pour les informer qu’il ne s’agit que d’une gamine – donc moi, gamine ? Je fronce les sourcils, furtivement piquée par l’orgueil. « Gamine ? J’suis pas une gamine. » – Que je lâche, désignant la machette que je tiens. Ça me fait drôle de rencontrer une autre fille d’à peu prés mon âge. Elle est étrange. Très différente. Et pourtant, en sa présence, je me sens pas aussi menacée qu’avec les pillards qui m’ont attaqué. Peut-être que je peux avoir confiance ? Elle me pose tout un tas de questions et je prends le temps de réfléchir – c’est que j’ai jamais trop eu à faire « connaissance » avec qui que ce soit. « Je m’appelle… Sarah. On était dans un abri jusqu’à aujourd’hui. On s’est fait attaqué par des gens. Ils ont tué ma mère, et je crois qu’ils en voulaient à mon père. Et… Vous… Vous êtes les secondes personnes que je rencontre depuis qu’on est sorti. Vous allez pas nous tuer hein ? » Vaguement inquiète, j’interroge la fille du regard, avant de reporter mon attention sur les gens qui sont proches de l’avion. Mary ! Je laisse mon interlocutrice plantée là et je m’approche d’eux. « Mary ! C’est ma sœur qui est à l’intérieur. » – Plus je m’approche, plus je vois les visage de ce groupe d’individus étranges. Je tourne sur moi-même, croisant chacun de leur regard avec appréhension. J’ai toujours ma machette à la main, au cas où. J’entre dans la carcasse et je vois un homme, prés de ma sœur. « Hé ! Laissez-la ! »- HJ:
J’ai pris ce tour pour permettre plus d’interactions, et du coup ça permet d’avoir un meilleur ordre niveau action vu que j’agis entre vous deux :bong : Du coup c’est à Philip !
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| | | | InvitéInvité
| | (#) Dim 29 Sep - 20:08 | |
| Philip était entré dans l'avion. Il devait s'attendre à tout : Des Raiders, des simples habitants des terres désolées, des Goules communistes ou on ne sait quoi. Certes il avait les mains en l'air, mais un mouvement rapide et précis lui suffirait à dégainer son Colt et faire feu au plus vite. Mais que découvrait-il de si dangereux ? Qu'était l'auteur de cette vile manipulation visant à les tuer ? Une simple gamine dans une couverture. « Putain dire que j'ai limite flipper pour ça... » pensa Philip. Le borgne baissa les mains et écouta ce que lui disait la blonde, elle était désespérer. Elle devait le prendre pour un voleur, malgré le fait qu'il disait venir en ami. Philip croisa les bras et soupira. Iil avait son habituel sourire sur le coins des lèvres et il n'avait qu'une envie : c'était s’asseoir et se reposer contre l'une des parois de l'avion. Il regarda la gamine droit dans les yeux et lui répondit :
- C'est qu'on me prendrait presque pour un Raider... C'est le cache œil qui fait ça ?
Quelle ironie, lui qui avait toujours détester les Raider et qui les avait toujours combattu, aux yeux de son interlocutrice il était des leurs. Philip sentit son cœur reprendre un rythme normal, la poussé d'adrénaline était passée, il n'avait plus rien à craindre d'une gamine qui avait presque fait le choix de mourir. Maintenant il n'avait plus qu'à sortir et annoncer aux autres ce qui se trouvait dans l'avion. Ils allaient enfin pouvoir se reposer et finir cette satanée nuit. Il regarda une dernière fois la gamine de son unique œil et il lui déclara :
- Bouge pas, je vais dire à mes amis de venir. Il est agressif votre robot ? J'espère pas pour lui...
Alors qu'il pensait tout danger hors d'atteinte, il entendit une autre voix féminine dans son dos. Par un réflexe incroyable et une maniabilité des armes à feux extraordinaire : Il dégaina son Colt à une vitesse formidable et le pointa en direction de l'inconnue. Il avait horreur qu'une inconnue lui donne des ordres surtout quand elle n'était pas en position de lui en donner. Lorsqu'il pu analyser la situation, il vit une autre jeune femme, blonde comme la première, avec une machette à la main. En plus de ne pas aimer les ordres des jeunes inconnues, il détestait se sentir menacé. Quelques mètres les séparaient et Philip avait l'avantage indéniable de la distance. Cette affaire pouvait être réglée en une fraction de seconde, en un mouvement de doigt sur la gâchette. Il regarda la blonde dans les yeux et lui répondit :
- Tu ferais mieux de lâcher ton arme.
Impassible, Philip ne pouvait pas se permettre de juste baisser son Colt et repartir comme ci de rien n'était. La Caravane avait besoin de cet abri pour la nuit, elles étaient peut-êtres de voleuses ? Le Borgne ne voulait pas parier là dessus, il allait devoir garder un œil ( son unique d'ailleurs ) sur elles. Mais pour le moment, il avait son œil ET son arme pointé sur elle et elle n'avait vraiment pas intérêt à faire le moindre mouvement brusque. Il n'avait pas vraiment envie de la tuer, ce n'était pas son but premier, il y avait aussi la possibilité simple d'une balle dans la jambe, ce qui handicaperait la jeune femme mais retirerait tout danger pour Philip. Qu'allait-il ce passer ? |
| | | | InvitéInvité
| | (#) Sam 5 Oct - 9:23 | |
| La gamine se présenta étrangement et lui parla d'un abri et d'une attaque. Raven avait les sourcils froncés et avait du mal à tout mettre bout à bout. L'abri 32 ? Depuis quand ces gens là sortaient aussi loin ? Et si l'abri avait été attaqué par des raiders, déjà, ils n'auraient pas pu aller bien loin vu l'épaisseur de ces putain de portes, et ensuite ils l'auraient forcément su à un moment où à un autre. A voir où elles étaient par rapport à la'bri 32, l'information aurait dû circuler dans toutes le terres dévastées. Surtout que la caravane avait des contacts un peu partout et si l'abri avait coupé les communications et les commerces avec l'extérieur, ils auraient entendu parler de quelque chose. L'autre solution, du coup, c'était que la blondinette mentait mais étrangement sa fragilité un peu agaçante semblait teintée d'une franchise bien trop naïve. Avec son air propre et bien arrangée elle avait l'air d'être plus jeune... Ou plutôt, Raven et son air de sauvageonne qui ne s'était pas douchée depuis au moins une semaine, son air grave et sa coiffure en bataille, devait avoir l'air de faire dix en de plus au moins. De son côté, Leopold se recula alors que le robot faisait démonstration de ses talents légèrement... Pathétiques. Le vieux se tourna vers son groupe en haussant les épaules alors que la blonde s'approchait de la carcasse. La suivant en gardant un œil sur sa machette, Raven n'était pas sûre qu'elle sache s'en servir et ça pouvait être éventuellement dangereux. « Hey attend ! »
Elle s'engouffra dans la carcasse et la marchande suivit pour découvrir Philip, son colt sorti et visant la gamine à la machette. Raven n'avait pas encore vu l'autre gamine. « Putain calmez vous tous les deux ! » Elle rangea son katana dans son étui et grogna « Rangez moi ça avant de blesser quelqu'un, je capte que dalle à ce qui se passe ça me fout en rogne. » Elle dit ensuite à l'adresse de Philip « C'est des gosses de l'abri 32, elles sont perdues. » L'asiatique posa a main avec agacement sur le bras de la blonde pour lui faire baisser la source de tension dans l'appareil. Finalement, ils ressemblaient à un tableau ridicule du plus mauvais goût. Eux, voulaient juste pioncer et se poser pour la nuit, et les gamines ben...Elle ne savait pas vraiment ce qu'elles voulaient faire mais il y avait fort à parier qu'elles n'étaient pas des tueuses sanguinaires qui les égorgeraient dans leurs sommeils. A partir de là, les choses étaient simples pour la jeune femme : on range ses putains d'armes avant de gaspiller des munitions et de se retrouver avec un blessé sur les bras à une dizaine d'heures du prochain avant-poste.
Elle prit ensuite une légère inspiration et se tourna vers la blonde. « Bon tu viens de l'abri, ok. Ils ont attaqué quand, les raiders ? Le superviseur a pas demandé de l'aide à l'ERGP ? Ils sont juste à côté... » Poser des questions simples et claires, c'était ce qu'elle avait apprit avec les gens un peu agités et stressés, utiliser des mots qu'elles connaissaient directement pouvait potentiellement les mettre en confiance. Même si avec leurs têtes d'enfants désespérés ça ne semblait pas du tout gagné... |
| | | | Sarah SheppardVoyageurGénéralités Jeune scientifique
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| | (#) Lun 7 Oct - 17:21 | |
| Je suis complètement inconsciente, à me jeter comme ça en direction de Mary, ignorant bien si ces gens ne vont simplement pas m’abattre d’une balle dans le dos. C’est la peur qui me donne ce fichu courage, frisant presque l’inconscience totale. J’suis pas habituée à ça, mais qu’est ce qu’ils en savent eux ?
Alors que je surgis comme un diable sorti de sa boîte, ma main moite serrée sur la machette, m’apprêtant à donner coup pour coup à celui qui s’en serait pris à ma sœur, je me heurte à ce roc menaçant. Il tient une arme à feu, directement braqué sur moi, ce qui manque de me faire glisser sur mes appuis. Ma poitrine se soulève à une vitesse folle, et je scrute l’individu avec un œil hostile. Il est borgne, comme le vieux qui se tient à quelques mètres de moi. Je regarde tout autour de moi, légèrement paniquée, et je suis dépitée de voir qu’Alfie n’a pas l’air inquiété par ces individus. D’une œillade par-dessus l’épaule du type qui me menace, je vois Mary, serrée dans un coin de la carcasse d’avion, prostrée et terrifiée. Une voix féminine vient alors interrompre ce face à face troublant, m’arrachant un sursaut méfiant. C’est la fille avec la lame qui essaie de calmer la situation – sûrement qu’elle n’a pas tort. J’ai pas envie de mourir aujourd’hui, pas après tout ça. Je passe mon regard sur elle, puis sur lui. Elle a beau être plus jeune, elle a l’air d’être respectée et écoutée par les autres. La jeune femme me touche alors le bras pour me le baisser, et ce contact me surprend. Je lâche mon arme qui tombe au sol dans un bruit mat, peu rassurée, mais c’est bien le type que je fixe, bien moins à l’aise par sa présence à lui qu’à elle. Elle lui dit que nous sommes des gamines de l’abri 32. L’abri 32 ?
Je m’assure toujours sans bouger que Mary est hors de danger. Elle est renfrognée dans son mutisme, promenant son regard de l’un à l’autre, toute aussi éberluée que moi. Faut dire qu’on est pas habitué à voir d’autres têtes. Plus j’y pense, et plus je me dis qu’ils pourraient nous aider, s’ils ne sont pas aussi sanguinaires et incontrôlables que les malades qui nous ont attaqué. Je tâche de reprendre mon souffle, les yeux braqués sur le borgne, avant de chercher une once de réconfort sur le visage de la jeune femme. Elle me parle de superviseur et d’ERGP, je comprends rien !
Je dois faire une de ces têtes, qui doit traduire à quel point je pige rien à la situation. Après toutes les questions qu’elle m’a posé, je me sens incapable de formuler quoi que ce soit. Et pourtant, il faut bien que j’essaie de dénouer ça. Je soupire longuement, sourcils froncés en signe de perplexité puis j’ouvre la bouche, essayant d’aligner un mot après l’autre pour rendre le tout compréhensible. J’ai toujours lu qu’il était bon de se présenter en toute civilité qui fait de nous des humains, commençons par là.
« Je m’appelle… Sarah, et elle c’est ma petite sœur Mary. » – Tellement de choses à dire, tellement de choses à demander, que je ne sais pas par quoi commencer. Je croise les bras contre ma poitrine et je reprends sur un ton plus calme. « J’comprends rien à ce que vous dites. On était dans un abri, juste moi, ma sœur et mes parents. Ils ont toujours voulu nous faire croire que nous étions les seuls survivants. On est jamais sorti avant aujourd’hui. Aujourd’hui, des gens sont venus. Une fille avec le visage tatoué, un type avec son chien qui a tué ma mère, et d’autres. Ils voulaient nous tuer, nous voler. J’ne sais pas. On a du fuir. »
Je passe mes mains sur mon visage, balayant mes cheveux vers l’arrière. Je ne vais pas pleurer, pas devant ces inconnus. Mes épaules s’affaissent et mes bras retombent le long de mon corps en signe de lassitude.
« Qui êtes-vous ? Qui sont ces gens ? Des… Raiders ? C’est quoi un superviseur ? Où ils se trouvent tous les gens qui ne sont pas des criminels ? J’ai lu… Beaucoup de choses sur l’avant-guerre. Mais ça a changé… Terriblement. »
Je me rends compte d’à quel point on doit avoir l’air stupide face à ces gens. A être dans l’ignorance totale. Je déteste ce sentiment. Mes yeux quittent ceux de la jeune femme pour s’attarder sur le borgne qui m’a menacé de son colt. Ce type là est un tueur – il n’aurait pas hésité à me tirer dessus, et ça, ça ne me dit rien qui vaille.
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| | | | InvitéInvité
| | (#) Ven 25 Oct - 12:47 | |
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Alors que la jeune femme semblait se lancer peine perdu vers Philip, l'entrée de Raven dans l'avion et son ordre calma les deux individus. Le Garde remit son arme dans son étui et se dirigea à l'entrée de la carcasse pour faire entré tout le reste de la Caravane. Plus vite ils seraient dans l'avion et plus vite ils seraient à l'abri des créatures rodant sûrement non loin d'ici. Les deux jeunes blondes étaient perdues d'après ce que Philip pouvait entendre, elles ne connaissaient absolument rien du monde qui les entouraient. Ils ne savaient même pas si il y avait une ville non loin. Pour Philip, c'était étonnant qu'elles s'en soient sortit indemne. Alors que Philip s'était installé sur un des vieux fauteuils de l'avion encore en état de supporter le poids de quelqu'un, la jeune femme se nommant Sarah le fixa. Philip la défia du regard, s'alluma une cigarette au même passage. Si il y avait bien quelque chose que Philip ne supportait pas non plus, c'était qu'on le regarde fixement, elle lui en voulait encore sûrement pour le revolver qu'il lui avait braqué, ce qui était tout a fait logique d'un sens mais lui ne faisait que son travail après tout. Il prit une bouffé de sa cigarette et il répondit aux interrogations de Sarah :
- Ici c'est pas l'avant-guerre, tout ce que tu as put lire est... dépassé.
Il se contenta de cette phrase, laissant plané le doute dans l'esprit déjà confus de la jeune femme. Il se leva et sortit de l'avion pour parler avec les gardes à l’extérieur :
- Du mouvement dans le coin ?
Le deuxième garde regardait au loin, à la recherche d'un mouvement furtif ou autre. Il s'arrêta quelques secondes pour répondre :
- Pas pour le moment, j'espère juste que notre abri n'est pas un appât pour les voyageurs comme nous. Ça se passe comment à l'intérieur ?
Philip haussa les épaules, tira sur sa cigarette à nouveau et décréta :
- On a deux nouvelles invitées maintenant. Peut-être qu'ils vont devoir faire du chemin avec nous...
Le garde laissa un sourire apparaître sur son visage et Philip fit de même. Il n'aimait pas savoir que deux personnes de plus, fragiles et confuses, allaient les accompagnés. Ça faisait deux personnes de plus à protéger... Le Borgne finit sa cigarette, écrase le mégot par terre et retourna dans l'avion. Il regarda Sarah dans les yeux une nouvelle fois et se présenta à elle :
- Je suis Philip King, désolé pour tout à l'heure, c'était vraiment pas contre toi. Mais comme tu as put le voir, on vit dans un monde dangereux.
Il se mit à sourire et détourna son regard vers Raven :
- Mais heureusement qu'il y a encore des gens sains d'esprits, hein ?
S'affubler d'un masque amical était devenus l'activité principale de Philip, passer de l'homme froid et tueur à celui sympathique et positif était d'une simplicité étonnante. - hrp:
[hrp : désolé du retard, j'ai eu une irl assez chargé... Pardon pardon pardon  ]
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