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L'école, ce haut lieu d'instruction

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Goule
Gabriel Engelhart
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Gabriel Engelhart

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Message L'école, ce haut lieu d'instruction Empty (#) Lun 28 Oct - 19:49

Hum, faut croire qu'il s'est planté. Le tuyau d'un des piliers de comptoir de Boulder me semblait pourtant fiable, ou tout du moins logique: si tu cherches des médocs, t'as pensé à fouiller l'infirmerie des écoles? Et ben non, je n'y avais jamais pensé avant, et c'est bien la première fois qu'on me faisait la réflexion, du coup je me suis dit que c'était une bonne idée, une piste de plus à explorer. Et quand je repense au nombre d'écoles dont j'ai dédaigné la fouille... Arh, ça me rend malade de me dire que je suis peut-être passé à côté de ça! Peut-être même plus d'une fois, qui sait? Je suis donc parti en direction d'un vieux patelin que m'a indiqué la goule, qui s'appelait dans le temps Lafayette. Il m'a certifié qu'il y avait là-bas une école primaire encore en bon état, à peine écroulée par endroits, et qu'il y avait peu de chance que son infirmerie ait été pillée, tout du moins à part pour les habituels Med-X et Stimpacks qu'il y aurait pu y avoir. Mais je me doute bien de toute façon cela fait partie des premiers butins emportés.

Mais ce que je compte y chercher moi, que je redevienne peaulisse si jamais ça intéresse les raiders! La bêtise crasse caractéristique de ces maraudeurs junkies pour la plupart m'évite de voir l'objet de ma recherche tomber entre leurs mains, mais il reste cependant un risque: que les scientifiques de Boulder y aient pensé avant. Depuis le temps, c'est malheureusement fort possible, mais je me devais de tenter le coup. Le trajet s'est déroulé sans encombre, une fois arrivé sur place j'ai bien pris le temps d'inspecter les lieux pour m'assurer qu'il n'y avait personne, puis je suis entré tranquillement, éliminant la menace qui se dressait face à moi sans trop de soucis: trois mantes géantes. Le tout face à cet adversaire, c'est de jouer sur leur impossibilité à ouvrir les portes. A partir de là, ça devient tout de suite plus facile. Bon par contre, ça ne marche pas s'il y en a trop ou si elles sont en extérieur. Et si la porte est en bois pourri, c'est raté aussi, ou tout du moins ça ne marche pas longtemps. Tiens, ça me fait penser que je me suis souvent demandé ce que les insectes pouvaient trouver aux vieux bâtiments scolaires. C'est vrai quoi, c'est rempli de paperasse et de vieux meubles. Enfin, ça fait peut-être du matériel pour leurs nids, à ce que j'en sais.

Bref, je viens juste de finir de fouiller l'infirmerie, malheureusement sans succès -guère qu'une fois de plus pourra-t-on dire-, du coup je décide de fouiller une salle de classe ou deux, histoire de ne pas repartir les mains vides. Je commence à fouiller les armoires, sans grand succès, et en me retournant manque de renverser une table, faisant crisser les pieds métalliques sur le sol, dans un bruit qui résonne énormément. Je me fige dans l'instant, et écoute attentivement. J'ai bien traîné dans le bâtiment, est-ce que je suis encore réellement seul?
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Message L'école, ce haut lieu d'instruction Empty (#) Mar 29 Oct - 20:07

Trouver de quoi troquer, pour pouvoir manger, boire et dormir. Voilà ce que j’ai appris de ma semaine passée en compagnie de cette caravane de marchands. Forcément, le tableau qu’ils m’ont dépeint de ce monde n’est pas franchement glorieux, mais je ne peux pas dire que je m’y attendais pas. T’es faible, tu crèves – c’est aussi simple que ça. Je vois bien que si mes parents ne nous ont pas préparés à ça c’est qu’ils voulaient nous préserver, mais c’est complètement injuste. Y a rien de pire que de se sentir étranger et inutile, et même si j’essaie de dissimuler mon ignorance sur ce nouveau mode de vie, j’ai l’impression que notre situation atypique est placardée sur notre visage. Oui, on a vécu dans un abri, on ne connait pas les règles de cet univers impitoyable – mais une chose est sûre, c’est que je ferais tout pour qu’on s’en sorte. Bats-toi bec et ongles pour ce que t’as, n’hésites pas à te salir les mains lorsque ça concerne ta survie. La prospection, c’est l’avenir ?

Je me sens complètement désabusée, me devant de prendre en mains notre situation. C’est sûr que je vais pas attendre un miracle, car ça risque de ne jamais arriver, surtout en ce bas monde irradié. De toute manière, j’suis pas croyante. J’ai bien compris qu’il faut pas attendre grand-chose des gens – pas d’autorité, pas d’institutions savantes pour vous conseiller, pas d’allocation, juste un paquet de gens dans la même situation – se démerdant pour survivre par leurs propres moyens. Et tous les coups sont permis pour ça…

Mary a un peu de mal à se faire à notre nouvelle vie. Faut dire qu’on a pas vraiment discuté de ce qu’il s’est passé. De la mort de nos parents et de ce salopard d’assassin – un parmi tant d’autres d’après ce que j’ai pu comprendre. Forcément, ma sœur n’a pas été enchantée lorsque je lui ai parlé de « l’obligation » qu’on ait de récupérer la moindre chose avec un tant soit peu de valeur dans ce monde en ruines. C’est comme ça que ça fonctionne, et je n’ai pas envie de me retrouver bête une fois en ville parce qu’on a rien pour payer. Après être restée vingt ans enfermée dans ce foutu bunker, ça nous fait drôle, la vie en plein air – la vie tout court d’ailleurs…

Je fixe alors ce paysage de désolation qui s’étend à mes pieds, incapable d’oublier pourquoi on est là. Mon arme à feu en pogne tandis que j’ai refilé la machette à Mary qui – j’ose espérer – ne se tranchera pas un doigt avec par mégarde. Je n’ai aucune idée du bled que ça pouvait être ici – le panneau a été sûrement été emporté depuis belle lurette. Des maisons branlantes de bois noirci se dressent ci et là, laissées à l’abandon, à moitié brûlées pour certaines. C’est sinistre – de voir ainsi les vestiges d’une petite ville d’Amérique, marquée par le passage du temps et des nuages radioactifs. Les gens ont du partir dans la précipitation, laissant tout derrière eux, et personne n’est venu reconstruire.

Combien sommes-nous dorénavant ? Une question qui me brûlait les lèvres mais que je n’ai pas pu poser. Par manque de courage sûrement, par crainte de la réponse. Je cligne finalement des paupières et fais signe à ma sœur de me suivre. Alfie n’est pas bien loin, adoptant un rythme de croisière horripilant. Les bestioles irradiées qui errent dehors pourraient m’hébéter de curiosité et de fascination si elles n’étaient pas aussi dangereuses. Faut pas trainer. Je me dirige vers l’axe principal qui traverse les ruines, enjambant les bouts de taule rouillés et évitant les crevasses dans le goudron, l’œil furetant aux alentours pour prévenir de la moindre mauvaise rencontre.

« Sarah… On est vraiment obligé de faire ça ? »

En regardant le visage émacié de ma sœur, je comprends d’à quel point c’est urgent qu’on trouve de quoi troquer. Heureusement que les marchands nous ont refilé quelques paquets de nouilles déshydratées ou on serait mortes affamées depuis le début de semaine. Oui mais voilà, j’vois venir le moment où il va falloir qu’on chasse fourmis géantes ou rats pour récupérer de leur viande.

« Faut bien qu’on trouve un toit ou de quoi manger. Et des pièces pour Alfie. Tu as entendu ce qu’ils ont dit. Y nous faut du matériel à échanger, ou des capsules pour payer. » – Je soupire longuement, ajustant machinalement ma veste crasseuse sur mes épaules et me tournant vers elle. « Tu pourrais rester là si tu as peur mais je suis pas sûre de vouloir te laisser toute seule. On sera plus en sécurité ensemble pour le faire… Okay ? »

Elle acquiesce mais je sens que le cœur n’y est pas. Côte à côte, on avance, arme à la main, alors qu’Alfie nous suit sans un mot. Attentive à chaque bruit qui trahirait une présence, j’essaie  de juger quelle maison me semblera la plus préférable d’explorer. Peut-être que j’essaie de me rassurer ? De choisir la plus jolie pour caresser l’espoir de ne pas y découvrir quelque chose de monstrueux.

Le pan de porte de bois peint en blanc fissuré grince quand je l’ouvre. Elle m’avait l’air sympathique cette baraque, et pourtant, je ne suis plus sûre de rien maintenant. L’obscurité y règne, les vitres tâchées d’une épaisse couche de poussière ne filtrant pas la lumière extérieure. A peine ai-je le temps d’émettre un soupir, franchissant le pas de la porte qu’un jappement agressif me surprend. Niché dans un trou creusé entre les lattes du parquet, un immense chien sauvage se dresse, les crocs dénudés. Ma respiration se bloque dans ma gorge et je laisse échapper :

« Mary… Retournes toi, cours ! »

Les quelques secondes de flottement touchent à leur fin et je me jette vers l’arrière, poussant brusquement ma sœur par l’encadrement de la porte. Mais alors que je m’apprête à refermer la porte pour la dresser entre moi et le coyote, l’animal se jette à mes trousses et me fait perdre l’équilibre. La douleur m’arrache un cri. Je me retrouve la jambe coincée entre le pan de porte et le mur décrépi, le coyote s’en étant pris à mon mollet et je réussis à le dégager d’un coup de pied que j’arrive à articuler.

« SARAH ! » – Hurle ma sœur avec une telle détresse que je me doute que ce n’est pas qu’à cause de moi.

Je me recule, le cul par terre, et lorsque la gueule du chien sauvage se glisse dans l’entrebâillement de la porte, je lève le canon dans sa direction et j’appuie sur la détente. Du sang me gicle au visage et j’incline la tête, crachant un râle tout en suffoquant.

« SARAH ! Y… en a d’autres. »

Mon cœur fait un bond dans ma poitrine alors que je me tourne, ventre à terre avant de pouvoir me redresser. Cinq ou six grognements proviennent des côtés. Une meute. Une putain de meute a élue domicile dans ce bled. Combien j’ai de balles ? Plus beaucoup.
Je tâche de garder mon sang froid, chose difficile avec la douleur qui me tiraille la jambe. On va pas mourir comme ça, pas maintenant, j’m’en fais la promesse. Je me redresse tout de go, me traînant sur ma jambe blessée comme je peux. J’empoigne ma sœur au passage et je fonce droit devant, tirant une nouvelle fois sur l’une des bêtes qui s’apprête à nous bondir dessus.

« Vite ! Par là ! » – Un grand bâtiment, avec des portes assez solides pour que l’on s’y cloitre avant de se faire dévorer. Je prends même pas la peine de lire le panneau et l’on se jette dans l’enceinte, constatant que ça devait être une ancienne école. Ma sœur m’aide à avancer et la douleur se fait plus exigüe, m’arrachant un grognement entre mes dents serrées. C’est là que je vois les insectes géants, agglutinés contre une porte. Des mantes de taille considérable. « Non !! »

Sûrement que c’est le désespoir et la colère qui étranglent ma voix. Je me saisis de la machette que tient ma sœur, lui confiant ainsi l’arme à feu sans qu’elle comprenne quoi que ce soit, et je me dirige dans une impulsion vers l’une de ces créatures. Elles sont horribles et dégoutantes, mais je trouve quand même le courage d’abattre ma lame devant moi pile poil pour en atteindre une. D’un coup de pied, j’envoie valser un bout de taule contre une autre qui me colle de trop prés. Les coyotes nous ont suivi, et ils nous lorgnent d’un air affamé, reniflant le cadavre de la mante tandis que j’entraine ma sœur par la main vers la porte de l’école. On s’y met à deux et on arrive à se glisser à l’intérieur avant que les bêtes nous fondent dessus.
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Message L'école, ce haut lieu d'instruction Empty (#) Mar 29 Oct - 22:52

Des aboiements. Je rêve ou quoi? Je viens d'entendre des aboiements! A la limite, j'aurais entendu des sifflements, je me serais dit que le reste du nid de mantes avait trouvé une fenêtre brisée et investi les lieux, ce qui aurait été une mauvaise nouvelle, mais des aboiements? Y'avait pas de chiens dans le coin quand je suis arrivé tout à l'heure, aux dernières nouvelles... Finalement ce n'est plus vraiment le moment de m'inquiéter d'avoir fait du bruit pour un potentiel observateur, c'est plutôt le moment de m'inquiéter pour ma pomme, et mon intégrité physique. Si ces foutus cabots trouvent un moyen d'entrer dans le bâtiment, je ne donne pas cher de ma peau. Ou tout du moins, si j'arrive à en réchapper, ce sera au prix d'une course éreintante, perspective qui ne me plaît guère. Battre un quadrupède à la course, ça reste quand même une tâche ardue, quoi qu'on en dise.

Dans le doute, et par mesure de précaution, je sors donc mon Colt de là où je le dissimule habituellement dans ma sacoche, et le garde bien serré dans mon poing. On n'est jamais trop prudent, surtout avec les animaux sauvages. Je me dirige donc ensuite vers le couloir, et entends à ce moment-là une porte claquer bruyamment. Au vu du bruit sonore, il doit s'agir de la massive porte d'entrée.

"Depuis quand ça claque une porte, un chien?"

Hum, c'est une excellente question. A priori, je dirais jamais. Mais dans les Terres Dévastées, il faut savoir que l'inhabituel devient commun, et l'impossible probable. Alors un chien bipède, pourquoi pas? Par contre, si la porte a claqué, c'est qu'elle a été ouverte d'abord. Un chien avec des mains? Là ça devient carrément... probable, du coup? Non, quand même, ça devrait être déraisonnable, si je m'en réfère à tout ce que j'ai déjà pu croiser. Un doute m'assaille, mais je le repousse d'une main. Me raccrocher à un nouveau racontar de cette goule soiffarde de Boulder est hors de question. Pourquoi pas parler de Bigfoot tant qu'on y est?

Je m'engage brusquement dans le couloir, restant du côté le moins éclairé par les rayons de soleil, et jette un œil en direction de l'entrée en criant un tonitruant: "Ah ah!" dans l'espoir de désarçonner un éventuel assaillant. Bon, avec ma voix éraillée, ça casse un peu l'effet, mais l'intention est bien là. Et c'est avec stupeur que je découvre deux jeunes filles qui semblent encore hébétées, ou bien essoufflées, au choix, juste à côté de la porte, alors que les jappements se font entendre de l'autre côté. Déjà, il semblerait que des grognements s'y mêlent, comme si un conflit tiraillait la meute. Etrange. Bon, les deux jeunes filles, déjà. L'un semble à peine sortie de l'enfance, et l'autre y être encore. Enfin maintenant, l'âge ne veut plus dire grand chose, du moment qu'on sait tenir une arme on est déjà bien assez grand non? Elles n'ont pas l'air dangereuses, enfin moins que la moyenne des voyageurs que j'ai pu croiser, du coup je baisse le canon de mon arme, sans pour autant la ranger. Allez, une phrase encourageante, pour nouer le contact, rien de tel.

"Ah! Deux gamines dans une école, ça devrait en être tellement banal, et pourtant ça n'a plus l'air d'être la norme. C'est bien les filles, l'éducation, c'est la base de toute culture. Enfin, pour ce qu'il en reste."

Oh oui, vachement rassurant comme phrase d'accroche, vieux croulant. Brillant, même. Allez, retente ta chance.

"Hum, je... c'est à vous, les chiens, dehors? Parce que c'est quand même assez bruyant, et j'ai un peu peur pour mes mollets en sortant, maintenant. Et mes bras. Et ma gorge, en fait."

Peut-mieux faire, surtout qu'il n'y a évidemment aucune chance qu'elles aient claqué la porte au nez de LEURS chiens. Ce qui veut dire... Là je percute tout de suite.

"L'une de vous a été blessée par la meute? Mordue, griffée peut-être?"

C'est mieux, déjà. Je fais un pas dans leur direction, toujours dans la pénombre du couloir. Je garde bien mon bras armé baissé, pour montrer toute absence d'hostilité, et continue de m'approcher avec lenteur, guettant leur réaction. Hors de question que je me fasse plomber par deux gamines parce que j'aurais été imprudent. Je décide donc de sortir mon joker ultime pour tenter d'apaiser les esprits.

"Je suis médecin."
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Message L'école, ce haut lieu d'instruction Empty (#) Mer 30 Oct - 21:18

A bout de souffle, dos contre l’épaisse porte qui nous sépare des bestioles, on met un peu de temps à nous remettre de nos émotions. Je croise le regard effaré de ma sœur et c’est là que je calcule brusquement qu’Alfie ne nous a pas suivi. Je tourne la tête de droite à gauche, le cherchant désespérément du regard avant de laisser échapper un grognement réprobateur. Merde ! Y faut vraiment que je le répare – à force d’être à la traine, je risque de définitivement le perdre.

« Alfie… Non. » – J’ose pas trop me décoller de la porte, de peur que la meute parvienne à l’enfoncer. Je me laisse glisser tout contre le pan pour me planter cul par terre, la tête entre les genoux. Bon, un robot ne risquera pas de se faire déchiqueter par des coyotes non ? Après tout, en quoi un tas de ferrailles ambulant pourrait intéresser des bêtes affamées ?

Je sens la main de ma sœur serrer la mienne et je croise son regard inquiet, fixé sur me jambe sanguinolente. C’est que j’avais presque oublié… Mais maintenant que je vois le tissu de mon jean à moitié déchiré et imbibé d’écarlate, l’adrénaline laisse place à la douleur. Je renverse la tête, étouffant un gémissement entre mes dents serrées.

« Mon dieu… Sarah, qu’est c’que je fais ? » – Mary pose maladroitement ses mains sur mon mollet droit et je la repousse en agitant les mains.

« Non, touche pas ! » –Mon ton est plus agressif que je l’aurais voulu, mais il est clair que ma sœur n’est pas idéale pour jouer les infirmières.

Je me mords la lèvre inférieure jusqu’au sang, histoire de faire passer la douleur par une autre. Bon, faut trouver de quoi faire des bandages et nettoyer les plaies. Cette saleté de cabot y a laissé la trace de ses crocs. Alors que seul le bruit de nos respirations encore affolées emplit le hall d’entrée, une voix grave vient interrompre notre concerto. Frappée de stupeur, je sursaute et je pointe brusquement mon arme dans la direction d’où ça provient. « Ah Ah ? » Le couloir est relativement sombre mais je distingue une silhouette, et l’ébauche de ce qui semble être… Un mort. Vivant.

L’instinct me pousse à lancer un cri, entre surprise et effroi, accompagnée par ma sœur qui se serre contre moi. Et pourtant, un quelque chose m’intime de me la fermer et d’écouter. Car oui, c’est pas le premier mort-vivant que je croise – et Karl n’étant pas si menaçant que ça, peut-être que cette goule à l’aspect encore plus rebutant ne sera pas moins aimable. Mary bloque son avant-bras sous le mien, pelotonnée par terre, et je ne détourne pas mes yeux de l’inconnu partagée entre le doute et la frayeur. Il est armé, mais finit par baisser le canon, et j’en fais de même, comme dans un geste convenu.

Il reprend la parole sur le ton de la banalité qui ne parvient qu’à m’arracher un regard interrogateur. Gamines ? Pourquoi diable tout le monde ne cesse de nous appeler comme ça ?! Je presse la main de ma sœur pour tenter de la rassurer, lui soufflant :

« C’est une goule… Une gentille goule… »

Le revoilà qui prend la parole, apparemment doté d’un vif désir de combler le silence pesant. Il dit des choses… Etranges. Je fronce les sourcils, le détaillant ostensiblement de la tête aux pieds. Alors qu’il confie ses inquiétudes au sujet de la meute qui pourrait à s’attaquer à lui, j’en viens à me demander si ça lui serait douloureux. Après tout, n’est-il pas déjà mal en point ?

« Hm… » – Je ne sais vraiment pas quoi répondre à ça. Du moins, je suis encore sous le choc de notre course effrénée et de cette découverte atypique.

Il s’approche alors de nous, nous questionnant sur d’éventuelles blessures, assurant qu’il est médecin. Une goule savante ? J’hausse les sourcils, entre surprise et hésitation et je repose mon arme tout contre le sol maculé de mon propre sang.

« Vous êtes… Une goule ? » – Qu’elle est stupide ma question. Curieusement, l’idée de m’en remettre à lui pour soigner ma blessure ne me rassure pas du tout. Je tente de me redresser comme si ce n’était rien – une futile petite morsure de rien du tout. « Oh, vous en faites pas. J’vais me soigner… Trouver de quoi me faire des bandages et… »

Mal de chien ! Et du sang, beaucoup de sang. Je glisse, manquant de m’étaler de tout mon long, mais ma sœur me rattrape juste à temps. Oulà, j’ai la tête qui commence à me tourner en plus. Je croise son regard effaré, à la limite de la panique.

« C’bon ! J’vais bien… Ou pas en fait. »

Pas vraiment le moment de tourner de l’œil !
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Message L'école, ce haut lieu d'instruction Empty (#) Jeu 31 Oct - 8:58

Les deux filles dénotent un peu dans un univers aussi violent. Même le réflexe de levée d'arme quand je suis arrivé semble un peu décalé, comme manquant de conviction. D'ailleurs elle la baisse à nouveau dès que je fais le premier geste conciliant, ce qui pourrait dénoter une certaine lassitude. Ses premières paroles me font sourire. On dirait qu'elle tente de se rassurer elle-même en même temps que la plus jeune des deux. Mais  le truc franchement hilarant, c'est quand après l'avoir affirmé quelques instants plus tôt, la jeune femme me demande si je suis bien une goule. Poilant, sans négociation possible. Alors je pars dans un grand rire éraillé, que je mets quelques secondes à calmer avant de pouvoir répondre.

"Non j'suis l'pape!" Je bloque quelques instants. "Hum, pas sûr que ça vous dise grand chose à vous deux, vu votre âge. Evidemment qu'j'suis une goule, t'as vu la tronche que j'me paie? Mais vous sortez d'où vous? On vous croirait tout juste arrachées aux mamelles d'vot'mère, à réagir comme ça!"

Je reste un instant perplexe devant l'aplomb dont elle réussit à faire preuve lorsqu'elle m'assure être capable de se soigner elle-même. Mais elle n'arrive même pas à aller au bout de sa phrase, sans doute perturbée par la douleur. Elle manque se cogner la tête contre l'antique carrelage. Pas la grande forme, on dirait. Je m'approche lentement, puis pause ma sacoche par terre avant de m'agenouiller à leurs côtés. Sa gueule toute ensanglantée m'inquiète un instant, avant que je ne me rende compte qu'il ne s'agit tout simplement pas du sien. Aucune trace de coupure.

"Faut pas qu'ça t'attriste de passer l'relai d'temps à autre, peaudouce. Là t'es pas tombée sur un mauvais bougre en tout cas." Oui, je parle parfois de moi à la troisième personne, dans ce genre de situation. Non, ma santé mentale n'est pas parfaite, depuis le temps, qu'est-ce que vous croyez?  "Laisse-moi examiner ça d'un peu plus près."  Sortant un petit scalpel de ma manche, je découpe avec dextérité les restes de la toile du pantalon déjà bien abimée, puis jette un œil à la morsure. "L'corniaud t'as pas loupée, hé. Reste plus d'os que d'chair dans l'coin. Nooooon, j'déconne, c'est pas encore trop profond, il a pas eu le temps  de déchirer le muscle. Bon, par contre normalement ça se recoud pas, ce genre de blessure. Mais j'ai c'qui faut."

Je me mets à farfouiller longuement dans ma malette, puis en sort une sorte de fruit biscornu dont je sectionne un bout avant de le lui tendre. "Tiens, mâche ça. C'est dégueu, âcre, caoutchouteux, mais très nutritif, ça stimule la production de globules rouges comme pas deux, le fruit d'Agave. Et puis ça aide à la cicatrisation, en plus. Hum. Ça va piquer ça par contre." Débouchant ma bouteille de pur malt, j'en verse une bonne dose sur les chairs à vif, puis m'en prends une rasade. "Aaaah, ça fait du bien." Je retourne à ma sacoche, et en sort un onguent tout préparé dont le pot est à moitié vide. Retirant un gant, j'en prends une bonne grosse noisette, que j'entreprends d'étaler consciencieusement sur la plaie. "Fleur de broc émiettée, racine de xander pilée et pâte de banane yucca pour lier le tout, ça fait des merveilles." Le contact de sa peau est assez étrange, bien moins rêche que je ne m'y serais attendu. Bon, c'est vrai que la sensibilité au bout de mes doigts n'est plus ce qu'elle était, mais tout de même. L'examinant d'un peu plus près, je remarque que ni elle, ni la plus jeune n'ont ce teint un peu jaunâtre caractéristique, ni la peau tannée par le soleil et le vent. Etrange. Je sors une vieille bande de tissu que j'imbibe rapidement d'alcool, puis enroule autour de sa jambe, avant de faire un noeud solide.

"Ça fera vingt capsule, p'tite." Je leur tire un de mes plus grands sourires, même si d'un coup j'ai quelques doutes sur leur capacité à me payer. Au bout de quelques instants, je pousse un soupir, puis lance. "Vous venez d'un abri, pas vrai? Rarement vu un épiderme aussi peu marqué par les agressions extérieures. Donc j'imagine que les capsules, vous, vous les jetiez?" Nouveau soupir. C'est pas encore demain que j'me remplirai les poches.
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Message L'école, ce haut lieu d'instruction Empty (#) Jeu 31 Oct - 14:11

Décidément, les goules ont la fâcheuse tendance à éclater de rire à chaque fois que je pose une question. D’accord, l’évidence même de la réponse s’était imposée à moi, mais fallait bien que je la formule. J’suis pas beaucoup habituée à voir ces corps en putréfaction déambuler. C’est à la fois fascinant et tragique. Pourquoi certains humains ont-ils été tant heurtés par les radiations alors que d’autres n’en ont pas souffert ? Un sujet sur lequel j’aimerais beaucoup me pencher, une fois la situation stabilisée. Je suis incapable d’esquisser un sourire ou une expression joviale. D’une part parce que j’ai sacrément mal, et de l’autre parce que je suis trop occupée à fixer ce drôle d’individu. « Le pape » ? Je fronce les sourcils de plus belle, secouant la tête comme pour chasser toute moquerie.

« J’tâchais juste d’être polie. » – Que je grommelle. Pour sûr qu’il a une tête à faire peur, une peau crevassée et creusée de sillons sanguinolents qui ne laissent aucun doute sur sa nature. Je grimace lorsqu’il mentionne notre désœuvrement digne de celui d’un nouveau né. « Vous êtes la deuxième goule que je rencontre. »

Je pense que tout le monde se sentirait mal à l’aise si une goule lui proposait de l’ausculter et de l’aider. Une crainte viscérale – j’sais pas – peut-être la peur de devenir comme lui ou que cette espèce de lèpre soit contagieuse. Mais faut que je me rende à l’évidence. J’suis clairement pas en état de me soigner moi-même. C’est à peine si j’arrive à garder les yeux ouverts. J’entends pourtant les paroles de la goule qui se tient dorénavant à proximité, et je croise les doigts pour ma sœur le garde à l’œil. Mes paupières papillonnent un instant mais le constat qu’il fait sur la plaie me fait sursauter de panique. Mais il semblerait que ce soit juste… Son sens de l’humour douteux. Je cligne des yeux, scrutant son visage penché sur moi. Il fouille dans sa mallette, alors que je sens la main de Mary serrer la mienne, le silence et les paroles de la goule entrecoupés par quelques sanglots.

« Pleure pas Mary. Ça ira bien. » – Une tentative de la rassurer qui risque de tomber à l’eau si la goule continue à faire des blagues douteuses sur mon état. Et pourtant, il me semble plutôt sympathique. Après tout, il s’est proposé à m’aider sans que je le lui demande. Karl n’était pas aussi compatissant.

Alors qu’il me tend un truc tout sec en me demandant de le mâcher, je reste à fixer la chose d’un regard sceptique. Aider à la cicatrisation, ce truc ? Déjà que je suis pas bien habituée à mâcher des trucs, mais alors, faut avouer que ce machin ne me fait pas du tout envie. Et avec la description qu’il en fait en plus ! J’peux bien me méfier, il aurait pu me tuer depuis belle lurette s’il l’avait voulu. Pas besoin de m’empoisonner avec ça. A peine me prévient-il de la douleur et jette de l’alcool sur la plaie que je mords dans le fruit pour m’empêcher de hurler. Je ferme les yeux pour réfréner mes larmes, entre hilarité et douleur. Il me parle de choses et d’autres, qu’il y aurait dans cet onguent – des mots que je n’ai jamais entendu mais qui piquent ma curiosité malgré la situation qui ne s’y prête pas vraiment. Alors qu’il applique un bandage tout du long de mon mollet blessé, je mâchouille avec un certain manque d’entrain le fruit qu’il m’a donné. Le goût n’est pas fameux, mais au moins, ça a du goût.

Je prends le temps de déglutir ma bouchée, manquant de m’étouffer avec lorsqu’il me demande des capsules en échange. Il sourit – chose particulièrement effrayante venant de lui-même si ce n’est sûrement pas intentionnel. J’hausse les sourcils, avant de me gratter le crâne, incapable de trouver mes mots. Et pourtant, la goule n’est pas bête et plutôt perspicace même. Je plisse les yeux d’un air désolé avant d’hausser les épaules, mes yeux dans les siens fort vitreux.

« Désolée… » Que je lui glisse, triturant un bout de ma veste déchirée. J’essuie les paumes de mes mains ensanglantées sur mon jean avant de jeter un œil à son pansement. « Vous faites ça bien. Soigner. Merci beaucoup. »

Mary renifle bruyamment à mes côtés et je lui glisse un regard beaucoup plus alerte que précédemment. La goule mérite d’entendre la vérité, voire toute l’histoire en vue de sa sympathie. J’humecte mes lèvres sèches avant de reprendre la parole.

« Ça doit faire une semaine qu’on est sorti de notre abri… Et on savait pas franchement à quoi s’attendre. Nos parents nous ont toujours raconté qu’on était seuls et que c’était invivable à cause des radiations…. Pour nous protéger sûrement. » – Je baisse la tête, fixant le fruit dénommé Agave avant de reprendre. « On découvre à peine comment ça marche. Les capsules tout ça. On est venu ici pour trouver de quoi troquer ou vendre justement. »

Je laisse échapper un petit rire nerveux, essuyant mon visage tâché de sang. Je daigne finalement lui adresser un sourire, expression fugace de toute ma gratitude.

« Vous n’avez pas hésité à nous aider. J’ai l’impression que c’est plutôt rare… Je suis Sarah, et elle c’est Mary, ma sœur. J’ai rencontré une goule y a quelques jours. Il nous a mené jusqu’à la route et même donné un peu d’eau. A croire que les goules sont bien plus humaines que les autres survivants. » – En tout cas, malgré leur apparence, on peut dire que j’ai bonne estime de ces « mutants ».

J’me redresse tant bien que mal, m’appuyant contre la porte pour se faire. Je cherche des yeux un quelque chose et je désigne une vieille barre de fer à ma sœur pour qu’elle me la ramène. Une béquille de fortune pour pouvoir m’appuyer dessus.
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Message L'école, ce haut lieu d'instruction Empty (#) Lun 4 Nov - 23:01

"La deuxième? Fichtre, quel choc ça a dû être pour la première alors!"

Décidément, elles n'ont pas l'air très au fait des choses de la vie, ces deux là. Et tout ce qu'elles ne savent pas, elle devront l'apprendre tôt ou tard, vraisemblablement à la dure pour la plupart. En tout cas elles savent remercier, et on sent la sincérité transpirer de leurs paroles, ce qui a quelque chose d'apaisant.

"Arh, tu m'mets du baume au coeur, petite, c'est pas souvent qu'j'ai un merci comme ça. Régulièrement c'est accompagné d'un canon pointé vers ma cervelle, donc bon... Encore heureux que je le fasse bien, ceci étant dit, parce que j'ai accumulé un paquet d'expérience depuis le temps, tu penses! T'sais qu'j'avais mon propre cabinet et tout et tout, avant tout c'merdier? Enfin, ça remonte..."

La plus âgée des deux filles m'explique qu'elles sont sorties d'un abri tout récemment, et je tique quand elle me révèle le mensonge de ses parents. Les salauds ont bercé leurs petites d'illusions depuis leur plus tendre enfance, sans se préoccuper des conséquences futures de leur ignorance totale du monde extérieur. Je hoche la tête en silence lorsqu'elle me dévoile la raison de leur présence ici. La récupération et le troc, guère grand chose d'autre à faire si l'on veut survivre en ce bas monde. A moins de rejoindre une structure organisée comme l'ERPG. En tout cas, le fait qu'elles sortent d'un abri explique l'extraordinaire état de leur peau, aussi peu marquée parle soleil, les radiations et la vie en général, qui se fait pourtant dure dans le coin. Pas sûr qu'elle reste aussi intacte bien longtemps. Déjà couverte de sang, en tout cas.

"Et ben, vous ont pas fait un cadeau, vos parents, en vous préservant comme ça. ça doit vous faire de belles découvertes de découvrir des goules, des bandes de raiders et autres lézards bipèdes dépassant le mètre de haut, non? De vraies saloperies, ces geckos."

Elle me donne leurs noms, et me parle de leur première rencontre avec une goule, qui les a bien dépannées aussi. Comme quoi l'esprit d'entraide reste encore ancré parmi certains des plus vieux.

"Arh, j'parie qu'il était moins beau qu'moi! Faut dire que j'suis plutôt bien conservé pour mon âge! Le truc, c'est qu'la plupart des goules que tu pourras croiser -pas toutes, non, mais la plupart- se sont retrouvées dans cet état quand tout c'merdier à commencé. Donc ça veut dire qu'ils avaient connu l'Avant. Et ça, ça change pas mal de chose, ça veut dire qu'ils ont eu une éducation différente, qu'ils ont pu aller voir le dernier match des Kansas City Chiefs au stade, qu'ils ont vu Singing in the Rain au cinéma. Bref, qu'ils ont vécu une toute autre époque, qu'on pourrait sans doute qualifier de plus douce. Du coup je soupçonne certains d'être nostalgiques des relations sociales d'alors, mais ne le répétez pas!"

Je tente un nouveau sourire, en espérant ne pas effrayer la plus petite. Ce serait le comble.

"Moi c'est Gabriel. Dites, y'a quelque chose qui me tracasse, quand même. Vous avez parlé d'un abri, mais où sont les autres? Et vous étiez combien dedans?"

Dans les tréfonds de ma mémoire, les abris familiaux y'en avait pas, trop cher et compliqué à gérer. Et puis si leurs parents leur ont caché la vérité sur le monde extérieur, ça veut dire qu'eux la connaissaient, non? Bref, tout ça me turlupine.
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Message L'école, ce haut lieu d'instruction Empty (#) Mer 6 Nov - 11:26

Cette goule avait vraiment une drôle manière de s’exprimer. Son langage, ses intonations, tout cet échange est dénué de tension et pousse même au sourire. La fatalité de la mutation ne semble pas lui peser plus que ça, même si j’ignore tout de lui et du moment où le processus s’est mis en route. Peut-être que ça fait des années – et après tout, il n’a pas le choix. Vivre ainsi. La goule accueille mes remerciements avec une certaine reconnaissance, car manifestement, les gens ne se prêtent guère au respect de sa personne. J’en ai croisé, des tas d’humains qui sont bien pires. Des raiders odieux et sans cœur. Au final, cet humain n’a peut-être pas que son physique d’exception – il semble avoir un caractère tout aussi particulier. Plein de bon sens, d’humour et de sympathie. Je jette un coup d’œil à ma sœur qui me fait parvenir ma béquille de fortune, les joues sèches et l’air perplexe en écoutant parler notre interlocuteur. Il parle de son expérience en la matière, évoquant même un cabinet qu’il eut possédé. Durant l’Avant-Guerre ? Quel âge peut-il avoir ? Karl m’avait bien fait comprendre que les goules pouvaient vivre des siècles entiers. Je trouve ça complètement dingue, et le puits de savoir qu’ils représentent tous me fascine. Allez savoir pourquoi je suis plus à l’aise en présence de ces êtres particuliers plutôt qu’en traînant avec des humains qui peuvent se révéler extrêmement mesquins et traîtres. J’essaie ma béquille avec maladresse avant de trouver une bonne façon pour m’y appuyer. J’hasarde un regard autour de moi. Une école. J’en ai souvent entendu parler sans jamais pouvoir réellement l’imaginer. Un lieu de savoir – où toute une communauté se côtoie dans l’espoir d’en sortir moins bête. Je crois bien que j’aurais pu aimer ça.
La goule se montre compatissante, et je ne peux qu’hocher la tête à ses dires, la mine basse. Des lézards ? On n’a pas eu l’occasion d’en croiser, mais en entendant la description, j’affiche une grimace de dégoût.

« Des geckos vous dites ? … On en a pas encore vu, j’crois. » – Je suis sûre que je ne rate rien ! Et pourtant, même si toute cette faune m’effraie, c’est un réel cas de curiosité. Exposés aux radiations, ce serait follement intéressant de savoir pourquoi certaines espèces ont muté et pourquoi d’autres ont été épargnées.

Quand je lui fais part de la goule rencontrée quelques jours plus tôt, son petit commentaire m’arrache un haussement de sourcils perplexe. Ah l’humour ! Je serais incapable d’affirmer qui est le plus beau d’entre les deux – d’ailleurs, je me demande s’il existe des femmes et s’ils ont toujours une notion d’attirance ou d’esthétisme. Il semble affirmer que toutes les goules datent de l’Avant-Guerre. Que c’est à cause de ça qu’elles sont ce qu’elles sont aujourd’hui. Kansas City Chiefs ? Singing in the Rain ? J’ignore tout de ses références, mais je le regarde avec des yeux ronds comme des soucoupes. Ça avait l’air absolument génial !

« J’ai toujours espéré qu’il y ait d’autres survivants. Une nouvelle ville, à l’abri des radiations, où l’Humanité se reconstruirait. J’ai toujours cru que la survie nécessiterait de l’entraide. Mais je vois que je me suis bien trompée. » – Que je lâche en m’appuyant contre une vieille table, fixant mes mains tâchées de sang.

Mary me saisit la main pour la presser dans la sienne. On dirait qu’elle est muette, sûrement un peu impressionnée. La goule nous confie enfin son nom – Gabriel, un joli prénom que je n’oublierai pas de si tôt. Il nous pose alors une question sur l’abri, ce qui n’est pas si étonnant – vu que ça chiffonne tous les gens à qui on en a parlé.

« On était seuls. Mes parents et nous deux. Ce n’était pas un de ces abris avec un… Comment vous dites… ? Superviseur ? » – Et pourtant, j’aurais préféré. Il ya  rien de pire que de se croire seule au monde, avec comme seul espoir, survivre auprès de sa famille. « J’suis incapable de dire comment ça c’est passé. Comment on s’est trouvé là, si mes parents y ont toujours été. J’ai toujours cru y être née. Mais je sais pas, je sais plus… »

Je secoue la tête, les dents serrées quand la douleur de ma jambe se fait ressentir.

« Nos parents… Ils se sont fait tuer. » – J’ai du mal à articuler et je sens ma gorge se serrer. « Des raiders sont venus. Ils nous ont parlé de notre père. Ils le connaissaient. Et ils voulaient nous tuer, car mon père n’avait apparemment pas respecté leur accord. » – Je m’en souviens nettement mieux maintenant. Mais pourquoi notre père les connaissait ? Dans quoi avait-il trempé ? Je le déteste pour ça. Notre mère est morte  - elle ne méritait pas ça. « Ce type avec son chien. Il a tué ma mère. Ces gens là ne méritent pas de vivre. »

Pas de larme, pas aujourd’hui. Juste de la colère et de la haine. Je me glisse vers la fenêtre poussiéreuse et la frotte avec ma manche pour pouvoir entrapercevoir à travers la poussière. Alfie, où es-tu ?

« Quel âge vous avez Gabriel ? J’aimerais tant en apprendre plus sur l’Avant-Guerre et sur le début de l’Après… J’aimerais beaucoup en apprendre plus sur vous, et sur ces mutations que vous avez subies. Vous aussi, vous vivez à… Boulder c’est ça ? La ville des Goules ? »
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Message L'école, ce haut lieu d'instruction Empty (#) Mer 27 Nov - 15:25

Héhé. Il semblerait que j'ai un auditoire captivé par mes anecdotes, pour une fois. C'est rafraîchissant, de ne pas passer pour le vieux con qui radote une énième fois ses histoires d'avant-guerre. Bon, en même temps, elles n'ont pas l'air d'en avoir entendu beaucoup, des histoires, quand on voit qu'elles sortent tout juste d'un abri. Par contre, elles ont l'air d'avoir d'ores et déjà subi quelques déconvenues, comme elles me l'expliquent par la suite. C'est moche.

La plus âgée, Sarah, me confie l'espoir qu'elle avait d'une certaine forme d'utopie alors qu'elle croyait ce que leur disaient leurs parents, avant de la balayer d'un revers de la main, comme désabusée par toute la violence dont elle a pu être témoin. J'esquisse une expression mi-grimace mi-sourire, si je peux parfaitement la comprendre, et ai tendance à avoir la même impression de temps à autre, je trouve déplorable qu'elle en soit déjà arrivée à cette conclusion à l'aube de sa vie. Voire même à l'aube de sa nouvelle vie.

"Tu sais, si l'Homme est un animal social, il est avant tout poussé par un instinct de survie exacerbé. Dès lors rien de plus naturel que d'en voir certains recourir aux pires extrémités pour assurer leur devenir. Mais il serait réducteur de considérer que tous agissent ainsi, certaines communautés arrivent à remettre en place une activité quotidienne basée sur la confiance et la répartition des tâches. Les Etats des Grandes Plaines en sont un très bon exemple actuellement. En s'étendant peu à peu et en surveillant efficacement leurs frontières, ils peuvent garantir une certaine sérénité en leur cœur, et ce n'était pas gagné au départ, tu aurais vu leurs débuts! Ça a forcément tâtonné, mais petit à petits les jalons ont été posés et maintenant c'est une machine bien rodée en pleine expansion. Bon après on y trouve des imbéciles finis aussi, mais comme partout."

Hum. Une seule famille dans un abri, voilà qui n'est pas courant. Et surtout, un abri qui ne se serait ouvert qu'il y a une poignée de jours? Peu vraisemblable que ce soit un Vault Tec, en ce cas. Alors ça, j'aurais pas cru qu'il en existait beaucoup d'autres pour tenir le coup, depuis le temps, tiens! ça vaudrait presque le coup d'aller y faire un tour, mais je me vois mal en demander la direction maintenant alors qu'elle vient de me confier la mort brutale de ses parents. La remarque qu'elle lâche à l'encontre des raiders de manière générale est particulièrement dure, et je hausse un sourcil de surprise. Je ne m'attendais pas à tant de virulence.

"Je me demande bien. Ce sont des ordures, ça c'est clair, pour la plupart. Ceci étant cela reste des êtres humains, pour ce que j'en sais, aussi camés et violents qu'ils soient. Ils prennent des vies comme bon leur semble, ce qui peut créer un sentiment d'injustice. Cependant, si ils ont nettoyé un nid de geckos non loin en passant il y a quelques jours, et nous ont ainsi évité indirectement de finir comme casse-dale pour lézards, est-ce qu'on ne peut pas dire qu'ils auraient indirectement sauvé des vies? Je t'avoue que je ne sais pas trop quoi en penser, mais j'aurais tendance à les considérer comme faisant partie intégrante de l'écosystème impitoyable des environs, limitant ainsi l'extension de certaines autres calamités. Et eux au moins, on peut parfois tenter de marchander avec eux, pas comme avec un Griffemort. Mais toutes mes condoléances pour vos parents, en tout cas, ils ont l'air d'avoir bien fait leur boulot."

Un changement radical de discussion, avec un sujet orienté sur... moi. Drôle d'idée, mais je me plie à son choix et tente d'étancher sa curiosité. Pas de raison d'entrer dans les détails non plus, on passe juste le temps pour que la bande de coyotes dehors batte en retraite ou meure d'ennui.

"J'ai deux cent quarante-sept ans, petite. Et oui Mary, pas la peine d'écarquiller les yeux comme ça et demander confirmation à ta grande sœur, là il va falloir me croire. Pour ce qui est de l'Avant-Guerre, c'était à la fois cruel et frivole, impitoyable mais sécuritaire, engoncé dans la machinerie administrative du quotidien. Disons que les zones dangereuses étaient plus restreintes, et qu'il existait nombre de havres de sérénité qu'on aura du mal à retrouver maintenant. Mais je crois qu'on avait fini par s'égarer, parfois, à ne pas assez aller à l'essentiel, à penser factures et loisirs plutôt qu'entraide et partage. C'est sans doute ce qui nous a perdu, allez savoir?

Pour ce qui est des mutations, bah... j'en ai parlé une fois ou deux avec des scientifiques, on croit que c'est dû à une trop forte exposition à des radiations et de manière prolongée, mais après ça n'a pas agi de la même manière sur tout le monde, donc pour ce qui est d'un terrain génétique ou autre, franchement je n'en ai aucune idée, et c'est pas comme si on parlait d'une maladie avec un traitement à la clé une fois le mystère élucidé, donc bon. P't-être que ça avait quelque chose à voir avec la Grippe Bleue aussi, pour ce que j'en sais. Sans doute, même. Mais le savoir ne changera pas la situation d'un iota.

Boulder? Arh, oui, j'y crèche en ce moment, c'est pas trop mal pour un Goule comme moi. Mais y'a aussi pas mal de Supermutants maintenant, ce qui complique les choses. De vrais teignes ceux-là, hargneux, et pour la plupart con comme un balai à chiottes! Oh, excuse pour ta soeur, j'veux pas paraître grossier, mais j'vois pas trop ce qui pourrait les qualifier mieux. Le souci c'est qu'ils sont aussi forts que belliqueux, ils ont donc des moyens à la hauteur de leurs idéaux de supériorité. Et dire qu'au départ j'ai fui Kansas City à cause d'un groupe de leurs congénères. Comme quoi la vie nous rattrape tous à partir d'un certain point. Mais je digresse... Pour en revenir à ta question, la ville est donc partagée en deux factions, donc pas sûr que ce soit une place accueillante pour vous deux. Vous devriez plutôt essayer Jéricho ou un avant poste de la Fédération d'Oz. L'ERGP, je crois que ça s'appelle, maintenant? J'sais plus trop, pour moi ça reste la Fédération d'Oz, et puis c'est tout. Vous avez une idée d'où aller une fois les cours terminés et les chiots dispersés?"


J'ouvre une armoire pour passer le temps, et avise un bouquin en pas trop mauvais état tout en haut des étagères. La plupart des pages sont noircies, mais quelques paragraphes lisibles à propos du siège de Savannah ravivent de très vieilles connaissances enfouies au plus profond de ma mémoire, et que je croyais depuis longtemps oubliées.

"Tiens, ça c'est un bouquin d'histoire, par exemple. Mais y'a plus grand chose de lisible dedans, comme dans une bonne partie finalement. Tu savais qu'en 1779 les Français ont aidé les Américains contre les Britanniques lors du siège de Savannah, au cours de la guerre d'indépendance des USA?" Je secoue tristement la tête lorsque je me rends compte de l'aberration de la question que je viens de poser. "Arh, sûr que ça te dis pas grand chose, tout ça, évidemment. ça n'a plus aucun sens, maintenant, toutes ces appellations." Je soupire légèrement. Le monde change, et il faut savoir changer avec ou crever.
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Message L'école, ce haut lieu d'instruction Empty (#) Mer 4 Déc - 8:45

Je jette un coup d’œil par la fenêtre, tentant de repérer Alfie. Je suis les traces de sang, notamment le jus qu’ont laissé les morceaux éparpillés de la mante dont les coyotes se sont repus. Tiens d’ailleurs, sont passés où ceux là ? Après quelques secondes, je vois la silhouette familière de mon robot qui rôde aux alentours. Lui, n’a pas de souci à se faire pour sa carcasse. Et pourtant, je ressens une certaine inquiétude, parce qu’on a toujours été ensemble jusqu’à aujourd’hui. Je soupire longuement, reportant mon attention sur Gabriel qui m’explique que tous les Hommes fonctionnent de la même manière. Je veux bien croire que l’instinct de survie pousse à la virulence et à l’égoïsme, mais à quoi bon s’entredéchirer ? La communauté est une force, j’en suis persuadée. Les raiders l’ont compris, d’une certaine manière, mais pour de mauvaises raisons. Mon abattement doit être palpable et je salue l’initiative qu’a Gabriel de me rassurer. Il me parle de l’ERGP et des progrès qu’ils ont réalisés. Peut-être que tout n’est pas perdu ? Mon optimisme, je l’ai perdu depuis que j’ai franchi le seuil de notre bunker. Depuis que nos parents sont morts.

« Comme partout… » – Que je répète sur un ton morne. De l’imagination et de l’espoir, je n’avais que ça. C’est toujours difficile de se dire que l’on s’est fourvoyé depuis le début, et la désillusion est rude. Tant qu’y a de la vie, y a de l’espoir. Tu parles. « Vous avez du en voir des choses évoluer. On découvre ce monde et il me semble aussi fascinant qu’exaspérant. Mais j’imagine que même dans le désarroi le plus total, on peut toujours trouver de quoi se raccrocher. »

Je ne suis pas aussi négative que ma sœur, et je pense même que je serai incapable de baisser les bras. Si d’autres ont pu survivre, il n’y a pas de raison pour qu’on n’y parvienne pas. Gabriel essaie de me réconforter au sujet des raiders – en expliquant que dans la violence et le meurtre, ils peuvent se montrer utiles pour les communautés, en nettoyant les nids de prédateurs. J’arque un sourcil, pas vraiment convaincue. Je me refuse à voir quelque chose de « bon » en eux, surtout chez celui dont le visage hante mes pensées les plus meurtrières.

« Les griffemorts ? Qu’est ce que c’est ? » – Décidément, ça a un nom à laj hauteur de l’inquiétude que ça peut susciter. « Au moins, avec les bestioles, tu sais à quoi tu dois t’attendre. Non, les raiders sont bien plus fourbes, et aucun prétexte ne me fera revoir mon jugement à leur sujet. »

Les lèvres pincées, je triture les mailles de mon pull tout étiré. Mary est immobile à mes côtés, la tête reposant contre le mur. Cette évocation semble avoir quelque peu refroidi l’ambiance, mais la goule décide finalement à nous répondre quant à son âge. Deux cent quarante sept ans ?! Ça en fait, un paquet d’années. Ma sœur est surprise, et j’esquisse un sourire entre amusement et constat. J’essaie d’imaginer à quoi ça pouvait ressembler avant. La frayeur qu’ont du ressentir les populations lorsque tout a foutu le camp.
Songeuse, je scrute le faciès de mon interlocuteur sans y voir quelconque répugnance. Il m’explique que les scientifiques ont dans l’idée que les mutations soient dues à l’exposition aux radiations, mais que les réactions n’ont pas été identiques. Qu’en gros, tout ça est encore très flou. Je fronce les sourcils, mon ton teinté d’incompréhension.

« La grippe bleue ? » – Que je l’interroge. Décidément, j’ai beaucoup de questions au bord des lèvres. Quand il me parle de Boulder et de la présence de… Supermutants, mes yeux s’arrondissent comme des soucoupes. Je coule un regard à ma sœur avant de formuler mes appréhensions. « Supermutants ? Qu’est ce que c’est ? Des gens avec des pouvoirs ? »

Ça doit sonner naïf, mais on découvre tout de ce monde, et les évolutions depuis l’Avant Guerre ont l’air nombreuses. La description qu’il me fait de ses Supermutants n’est pas flatteuse malgré le nom qui peut sembler méritant. Mary pouffe en l’entendant s’exprimer et je ne peux m’empêcher de plisser un regard faussement accusateur.

« Et bien, on peut au moins dire que c’est varié. » – Commenté-je, une moue dubitative sur les lèvres. Lorsqu’il nous conseille de rejoindre Jericho ou l’ERGP, j’acquiesce du chef. « J’ai promis de passer à Jericho pour voir… Un ami. » – Ouais, ça me fait drôle d’employer ce mot, mais William a été d’un vrai secours lorsque ma sœur s’était perdue dans le désert, et peut-être que cet endroit sera plus approprié pour nous. « A l’Avant Poste, j’ai un peu peur de ce qui nous attend. » – Le petit discours de la goule dénommée Karl n’est pas passé dans l’oreille d’une sourde.

Je passe mes doigts dans ma chevelure emmêlée, me laissant aller à un nouveau soupir. Où aller après cette escapade qui m’a quelque peu handicapée ? J’hausse les épaules, cherchant une réponse dans les prunelles cristallines de ma sœur.

« Vers la civilisation j’imagine. Mais on est venu ici dans l’espoir de trouver des choses à troquer. » – En parlant de ça, je me redresse et je fouille ce que j’ai à portée. Des bouquins illisibles, des vieux pupitres poussiéreux… Y a rien de bien folichon dans le coin. Gabriel me tend un livre que je saisis d’un air circonspect, avisant les pages jaunies. Il me parle d’un évènement historique de l’Avant Guerre, le siège de Savannah – d’une alliance entre les américains et les français contre les britanniques. Si je me rappelle bien, c’était ainsi que se séparaient l’humanité à l’époque de l’Avant Guerre. « Mon père m’a parlé de la guerre d’indépendance. »

Un bon souvenir qui m’arrache un sourire.

« J’ai du mal à croire que les pays n’étaient pas libres. Au final, faut croire que les humains aiment à se faire la guerre. » – Chose indubitable. Suffit de voir à quoi ressemble le monde aujourd’hui. Peut-être qu’il faut voir une renaissance en mettant de côté tous ces affrontements et ces pillages.

Je me glisse contre la fenêtre, et je ne vois plus aucune bestiole rôder dans le coin. Avec hésitation, je me dirige vers la porte et je l’entrouvre pour jeter un œil vers l’extérieur.

« Alfie ? » – Je chuchote, avant de crier avec plus d’insistance. J’ai bien envie de lui présenter mon robot, mais encore faut il que je le retrouve. Après quelques secondes, un ronronnement régulier se fait entendre et mon Mr Handy émerge de côté, jetant d’une voix enjouée.

« Miss Sarah ! Enfin, vous êtes là ! Je suis navré, je n’ai pas pu vous trouver, mais cache-cache, ce n’est pas mon fort. »

Je m’écarte et lui fais signe d’entrer avant de rire avec sincérité. Alfie a toujours joué avec moi depuis que je suis petite, et c’est pour ça qu’il lui arrive de ne pas vraiment faire la part des choses. Je m’incline vers Gabriel, lui adressant une œillade rieuse.

« Voici Alfie. Notre Mr Handy. » – Je m’assure que mon robot prendra pas ça pour une menace. D’ailleurs, il le toise en silence et je me sens obligée d’ajouter. « Alfie, c’est Gabriel. Il nous a aidés. C’est un… Ami. »

Décidément, j’ai toujours autant de mal avec ce mot.
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Message L'école, ce haut lieu d'instruction Empty (#) Ven 27 Déc - 10:48

Puisqu'elle demande des précisions, un petit avertissement sur les Griffemorts ne fera sans doute pas de mal, quitte à en rajouter une couche pour être sûr que le message passe bien.

"On m'a dit que c'était des reptiles de plus de dix pieds de haut, voire même douze! -mais je suspecte certains des colporteurs de nouvelles d'abuser un peu trop du Jet-, j'sais pas de quoi ils sont dérivés mais généralement impossible de les voir arriver de loin, à ce qu'on m'il parait, les voir c'est sourire à sa mort. a moins d'être un excellent athlète. Ça pour le coup petite, j'ai jamais cherché à m'en approcher de près ou de loin, ma curiosité étant largement surpassée par mon instinct de conservation. Certains Griffemorts ont des griffes longues comme ton torse! Alors pour sûr ça t'empale son homme aisément, très peu pour moi! Bon, certains disent qu'en fait s'ils peuvent se rapprocher si facilement pour fondre sur leurs proies c'est parce qu'ils sont des sortes de caméléons mutés, mais t'y crois toi? Pour sûr, ça doit être des bobards inventés par certains imprudents fanfarons pour justifier leur débâcle, ou par d'autres pour justifier les déboires de feu leur chasseur le plus expérimenté. Parait aussi que certains d'entre eux chassent de manière intelligente, alors bon, tu vois jusqu'où les rumeurs peuvent aller..."

Je continue également sur les autres sujets qui ont attiré sont attention, mais là j'aurais plus de mal à lui apporter des détails concrets supplémentaires:

"Hum, la Grippe Bleue, ou Nouvelle Peste. Une épidémie cataclysmique du vingt et unième siècle, qui commençait par un syndrome grippal anodin, mais a fait énormément de morts. On ne sait pas trop ce que c'était vraiment, certains des survivants ont été transformés en goules, mais entre le bombardements et les tremblements de terre qui n'auront pas manqué de fissurer certains réacteurs nucléaires, difficile de faire la part des choses... Et ceux qu'on appelle couramment les supermutants sont d'énormes humanoïdes génétiquement modifiés de sept-huit pieds de hauts, extrêmement, forts, résistants, violents, et généralement d'un intellect plus que limité. Vraisemblablement des expérimentations, peut-être un vieux projet de super-soldat ou je ne sais quoi qui a mal tourné..."

La jeune femme me fait part de leurs projets de route, ce qui me semble plutôt une bonne idée.

"Ouep, Jéricho c'est sans doute le mieux à faire pour l'instant. Par contre mieux vaut que vous évitiez Dog City le plus possible, que vous la contourniez bien, parce que ça pullule de raiders là bas. Hum, en gros si jamais vous voyez un vieux panneau qui indique Denver, faites un détour. Et surtout, surtout, évitez le stade. Quelqu'un m'a donné ce conseil il y a quelques temps, et je vous le retransmets, parce qu'il me paraît plus qu'avisé. Ce serait con de finir un pâtée pour chien, ou pire... J'connais pas trop l'Avant-Poste, de toute façon, donc j'peux pas vous dire à quel point ça vaut l'coup. C'est juste que la Conf d'Oz, ça commence à faire un moment que ça existe, donc ils sont plutôt stables, pour ce que j'en sais."

L'évocation du lointain passé de la planète semble avoir un attrait certain pour Sarah, qui a même quelques connaissances sur le sujet.

"Les pays, libres? engoncés dans un carcan de lois plus ou moins absurdes, et variant d'une entité à l'autre. Le tout saupoudré d'interactions aux tenants et aboutissants plus ou moins obscurs. Bon, après, pour parler plus clairement, il faut considérer qu'à l'époque l'Amérique du Nord était principalement une colonie anglaise, avec des descendants d'anglais, et donc citoyens anglais. D'un point de vue anglais, et sans tenir compte de tout le côté économique, tu trouverais normal que tes petits-enfants décident d'un coup de ne plus faire partie de votre grande famille -et de ne plus payer impôts et taxes, certes-? Bref, c'était bien complexe à l'époque."

Sur ce, Sarah jette un œil prudent à l'extérieur, évaluant la situation, puis se décide à ouvrir une des portes donnant sur l'extérieur, avant d'appeler quelqu'un. Ou quelque chose. La réaction ne se fait d'ailleurs pas attendre, puisque quelques instants plus tard, un souffle de réacteurs portatifs et un vrombissement de servomoteurs accompagnent l'arrivée d'une véritable pièce de collection. Je ne peux m'empêcher de lâcher un sifflement admiratif avant de jurer.

" Par les balloches du Grand Cornu, ça par exemple! Un authentique Mr Handy, si j'm'attendais! Et en parfait état de marche! Oh, merci de m'avoir clairement identifié pour son protocole de désignation de cibles, ça me fait chaud au cœur de pas avoir à me planquer dans la seconde." Petite courbette à l'ancienne en direction de la machine. "Enchanté, Alfie, je serais curieux de savoir dans quelle mesure tu as des fonctionnalités intégrées dérivées d'un Mister Orderly dans ta base de données, que je puisse compléter la mienne, parce qu'elle commence à dater." Je me retourne vers les deux sœurs. "En tout cas il a l'air reprogrammé un chouilla, pour pas être trop protocolaire. Tant mieux, ils étaient d'un chiant, ceux-là, à l'époque!" Je marque une pause. "D'ailleurs, qui l'a reprogrammé? Et pour l'entretien vous allez faire comment?" Oui, en plus de jacasser comme un pie, je m'en pose des questions. Alors je les pose, aussi simple que ça, aujourd'hui.
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Un puits de savoir intarissable qu’une goule ayant foulé les Terres Dévastées. Ayant connu les évènements historiques d’Avant Guerre… En espérant qu’il ait pu garder toute sa tête aussi, et qu’il ne brode pas un tissu de fausses informations inventé par un vieux sénile. A la description qu’il nous offre des Griffemorts, je blêmis. Je biaise un regard en direction de Mary qui semble voguer entre circonspection et effroi. « Des griffes longues comme… Des caméléons mutés ? » – Que je répète, d’une voix légèrement éraillée. Un long frémissement me parcourt l’échine mais je laisse échapper un petit rire sec, crispé, histoire d’essayer de me détendre. Concernant la contamination à l’origine de la nature des goules, Gabriel essaie de m’expliquer qu’il s’agirait peut-être du virus appelé la Grippe Bleue ou Nouvelle Peste. Et ce qu’il appelle les Supermutants seraient des sortes d’expériences qui auraient mal tournées. Je reste sans voix devant toutes ces énonciations. Il en a d’autres des surprises du genre le monde ?

« On s’croirait dans un de ces vieux films… Sarah, j’ai envie de vomir. » Souffle Mary en pliant l’échine et en s’appuyant sur ses genoux.
« Respire. T’en fais pas va. Y a pas de raisons qu’on croise toutes ces créatures… » Piètre tentative de la rassurer. Je coule un regard perplexe à la goule qui se tient devant nous. Ma sœur inspire bruyamment et je m’appuie contre la table, une main plaquée contre mon front avec anxiété.

Gabriel nous conseille d’éviter Denver, étant donné que la ville est manifestement aux mains des raiders. Ce qui ne nous arrange pas. Contourner, ça prend du temps, et j’aimerais qu’on rejoigne le plus rapidement possible Jericho, de peur qu’on se perde ou qu’on fasse davantage de mauvaises rencontres. Éviter le stade, dans tous les cas. J’acquiesce du chef, songeant à ce duo de raiders avec ce chien qui ont attaqué à notre abri. Serait-ce possible qu’ils y soient ?
Quelques destinations s’offrent à nous, mais encore faut-il choisir et y parvenir sans souci ? ca ne va pas être de la tarte.

Gabriel aborde le sujet de l’histoire de l’Amérique, précisant que les colonies anglaises ont voulu prendre leur indépendance, d’où tous les conflits qui ont pu avoir lieu avant qu’il n’y ait la guerre. Au final, dans l’adversité, il n’y a plus qu’un seul peuple. Celui des survivants de la Terre Dévastée – peut-être que ça n’est pas si mal. « J’imagine… Et l’ERGP essaie de faire la même chose ? Etablir une communauté qui prospère. A côté de ça, les raiders représentent l’anarchie. » Même combat, donc.

Je suis contente de voir qu’Alfie va bien et que les animaux sauvages et irradiés n’ont aucun intérêt pour les boîtes de conserve. La goule semble impressionnée de voir un Mr Handy et j’étire un sourire quand Alfie le remercie à sa façon. « Monsieur est bien trop aimable. » Face à la curiosité inquisitrice de Gabriel, il reprend néanmoins « Quant à mes fonctionnalités, je crains que l’on ne se connaisse trop peu pour entretenir une telle intimité. Et pour répondre à sa question, ajoute « C’est miss Sarah ici présente qui a le droit de tripatouiller mes circuits. »

Je pouffe, amusée par la formulation et je me retourne vers Gabriel pour lui répondre.
« C’est mon père qui nous l’a ramené et qui l’a reprogrammé. J’ai pu assister à toutes les maintenances donc je sais à peu prés comment ça marche. Y a juste que le matos se fait rare dans les terres dévastées, et le sable lui pose quelques difficultés. J’espère pouvoir croiser des marchands avec quelques composants. Et encore faut-il que je sois capable de les payer. » Je soupire longuement. « D’où la nécessité de la prospection. »

L’enthousiasme de la goule est une bouffée d’air frais à l’heure actuelle. A tel point que j’ai du mal à imaginer que nos routes vont devoir se séparer. C’est ainsi fait dans les terres dévastées – on y fait des rencontres étonnantes mais rien ne dure. Ça renforce la certitude que savoir se débrouiller seule est indispensable. Je m’éclaircis la voix, songeuse.
« Vous n’avez rien trouvé ici ? Je pense qu’on va aller y faire un tour – vous pouvez nous accompagner. » Je l’interroge du regard. J’espère que ma jambe ne sera pas un handicap si on en vient à devoir courir… Encore.

Je fais signe à ma sœur et elle m’aide, glissant un bras autour de ma taille pour m’aider à avancer dans les couloirs de l’école. Alfie est devant et joue le rôle d’éclaireur. Une bifurcation, et voilà que l’obscurité de l’endroit nous enveloppe comme s’il faisait nuit noire. De ce côté-là de l’aile, toutes les fenêtres sont recouvertes de planches de bois vieillies, laissant seulement quelques rayons de lumière filtrer.

Dé de rencontre = Protectron

Un ronronnement se rapproche, et l'on se transit de stupéfaction. J'approche instinctivement la main de mon arme sans pour autant m'en saisir. Un robot émerge au détour d'un couloir et s'avance vers nous.



Dernière édition par Sarah Sheppard le Dim 19 Jan - 14:21, édité 1 fois
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Message L'école, ce haut lieu d'instruction Empty (#) Lun 27 Jan - 22:17

Hum. Semblerait qu'j'ai effrayé la petite. Manquerait plus qu'elle nous fasse une crise d'hyperventilation en paniquant comme ça. Je tente une diversion pour essayer de lui changer les idées.

"Boarf, tu sais, finalement en faisant attention et en relevant les traces, les signes, ont peut facilement éviter les animaux, la plupart du temps. Le tout c'est de savoir mettre un pied devant l'autre, pas être manche, et savoir appuyer sur la gâchette quand le besoin s'en ressent, mais surtout être capable de sentir le vent tourner et tourner les talons si nécessaire, tu piges?"

J'ai fait exprès d'employer bon nombre d'expression pour amuser l'enfant, reste à savoir ce qu'il en résultera. Oh, et puis pour faire bonne mesure, j'en rajoute une couche, tiens.

"Et puis on sait jamais, y'a quand même des rencontres moins dangereuses, genre les goules barrées avec une araignée dans le ciboulot!"

Ce disant, je roule des yeux en entrouvrant légèrement la bouche pour laisser échapper un filet de bave. Puis je me reprends aussitôt, ne gardant la pose que quelques secondes. Après tout, j'vais pas non plus me ridiculiser éternellement pour des peaudouces, elles ont beau être sympathiques et un peu paumées, c'pas moi leur gardien, c'est le Handy qui s'est pointé. Handy qui répond à mes questions par des pirouettes, d'ailleurs, c'est amusant. Et le décalage dans son vocabulaire n'est absolument pas protocolaire, et donc particulièrement raffraîchissant. L'explication de Sarah concernant la réparation initiale en dit long sur les compétences de feu le paternel. Un bon bidouilleur, en somme.

Je hoche la tête d'un air compatissant -oui, une goule peut prendre un air compatissant, c'est pas parce que la peau de ma gueule part en lambeaux que les muscles en dessous ne fonctionnent plus, hein- en l'écoutant parler du problème de l'entretien.

"Ah bah ça, le sable, c'est plus facile à trouver que du chiendent, pour sûr!" Après une petite seconde d'hésitation, je précise. "Une mauvaise herbe, ce truc. Pas sûr que ça existe encore remarque. Par contre, je pense à un truc tout con, mais vous avez pas essayé de le recouvrir en partie d'une toile, en laissant ses capteurs et ses bras à l'air? genre pour limiter l'incrustation de la poussière dans le noyau, ou autour de la pile à fission? J'dis ça, mais j'y connais pas grand chose... "

La grande sœur m'interroge sur mes recherches, et me propose de leur tenir compagnie au cours des leurs. Très aimable à elle, je note.

"Et bien, j'ai surtout fouillé l'infirmerie, parce que je recherche certains trucs assez spécifiques. Donc du coup il reste peut-être des babioles ou autres qui ont leur intérêt dans le coin, pour ce que j'en sais. J'ai pas non plus passé la bâtisse au peigne fin, c'est pas mon objectif. Sinon j'peux vous accompagner pour un bout, le temps qu'vous fassiez le tour. Mais après je repartirai vers le nord, vers Boulder. Dans la mesure où c'est pas aujourd'hui que je trouverai de précieux médocs d'avant-guerre oubliés de tous, j'ai plus vraiment de raison de m'éterniser dans le coin. A part la meute de chiens errants qui traînait dans le coin tout à l'heure, mais pas sûr qu'il en reste tant que ça maintenant."

Je leur emboîte donc le pas, jetant un œil sur la boiterie de Sarah. Ça n'a pas l'air trop sérieux, elle peut s'appuyer dessus un minimum, c'est déjà ça. Le tournant que nous prenons est d'un coup beaucoup plus sombre que la partie dans laquelle nous étions restés pour l'instant, aussi lancé-je pour tenter de rassurer les deux demoiselles:

"Ah, c'est qu'y f'rait presque sombre, dans l'coin! Heureusement qu'les goules brillent dans le noir, ça a son côté pratique!" Je me marre quelques instants. "Bon, en fait, pas toutes, mais certaines oui. Et celles-là, vaut mieux pas pour vous que vous les approchiez, d'ailleurs. Parce que c'est pas en ayant avalé une pile à fission qu'elles se sont mises à briller. Et votre Geiger aimerait pas trop ça. Mais elles sont rares, heureusement."

Un bruit mécanique, une sorte de petit moteur en fait, se fait entendre, puis à l'intersection apparait un antique Protectron en parfait état de marche.

"Ouah, z'étaient friqués dans c't'école, pour avoir leur sécurité robotique. La classe. Décidément, c'est la journée des tas de ferraille ambulants! enfin, je dis pas ça pour toi, Alfie. Toi, tu voles." Ouep, ça m'a toujours épaté, les carcasses métalliques en suspension dans les airs.

Je réfléchis quelques instants.

"Ce sera sans doute pas le genre à être trop agressif à la base, surtout en ayant été affecté à une école, avec un paquet de garnements qui auront tenté de lui jouer des tours. Mais mieux vaut rester prudent, suffit qu'il y ait eu un bug dans son programme, et à force..." Oui, je me pose en parfait expert, alors qu'au final je n'y connais quasiment rien, et qu'il ne s'agit que de simples déductions. M'enfin, ça peut pas être si éloigné de la vérité, si? "Au fait, vous aviez pas besoin de pièces?" La grande question, ce serait plutôt comment les récupérer en toute sécurité, en fait...
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Message L'école, ce haut lieu d'instruction Empty (#) Lun 10 Fév - 12:44

J’apprécie les bons conseils de Gabriel. Mary a déjà assez de mal à s’adapter à notre nouveau mode de vie, alors lui avouer de but en blanc qu’il est peuplé par tout un tas de créatures dangereuses, ça complique les choses. A vrai dire, moi-même je ne sais pas comment réagir. J’esquisse un sourire crispé, guettant la réaction de ma sœur. Ouais, je m’en doutais. Son air mi-figue mi-raisin est lourd de sens. La petite blague le concernant arrive à me faire rire, surtout vu la mimique qu’il nous offre. « Vous êtes quelqu’un de bien. » – Sur quoi je me base pour dire ça ? Son comportement attachant je pense. Il pourrait bien essayer de nous tirer une balle dans le dos que j’me dirai que l’on se serait bien fait avoir. Non, je suis persuadée que Gabriel est vraiment une goule sympathique.
Lorsque je lui explique les difficultés auxquelles est confronté mon Handy, il semble se murer dans quelques réflexions assidues avant de nous offrir une idée judicieuse. Je réfléchis durant quelques secondes en essayant d’imaginer Alfie portant une sorte de vêtement qui rendrait ses escapades dans le désert bien plus agréables. « C’est pas bête. Et au moins, il ne fera pas des reflets au soleil. » – Ce qui je dois l’avouer, n’est pas top niveau discrétion. « Jusqu’à maintenant, on a réussi à récupérer quelques fringues pour nous. Je vais me pencher sur la question. »
J’adore ce genre d’idées ! Celles qui amélioreront notre mode de vie. Je me sens d’un coup aussi enthousiaste que la petite fille que j’étais lorsque mon père me faisait entrer dans son laboratoire pour m’enseigner des choses.

Quand je m’intéresse au butin recherché par la goule, celle-ci m’explique qu’il est venu dans le but de chercher des produits pharmaceutiques. Il accepte gentiment de nous accompagner dans le bâtiment – ce qui me rassure clairement. Faut dire qu’avec ma jambe en moins, y a moyen qu’on soit des proies faciles. Mais je sais aussi que c’est à la dure que l’on apprend vite. Va bien falloir qu’on se retrouve un coin tranquille après notre escapade. J’espère juste que l’on ne va plus croiser de bêtes sanguinaires ou irradiées.

Alors qu’on se dirige vers l’un des boyaux obscurs de l’aile, l’angoisse est légèrement palpable. Je garde une main sur mon arme tout en essayant de faire le moins de bruits possibles dans mes déplacements. A la plaisanterie de Gabriel, je tourne la tête dans sa direction, surprise.

« Vraiment ? » – Mais à peine j’me dis que lui ne brille pas et donc, que c’est une blague, qu’il précise que ce sont des sortes de méchantes goules qu’il vaut mieux éviter. « Oh… Les radiations j’imagine. »

Décidément, j’aimerai consulter une sorte d’encyclopédie des terres dévastées pour voir ce qui existe et ce dont il faut se méfier. M’est d’avis qu’y a un sacré paquet de trucs !
Quand un roulement mécanique se fait entendre à proximité, je m’arrête et je fais passer Mary derrière moi. Je me concentre sur ce qui se trame en avant et Alfie se porte devant tout le monde dans un grand geste de bravoure. C’est un robot qui émerge de l’obscurité. Il semble inoffensif mais je me doute qu’il doit quand même cacher des armes. Première fois que je rencontre un Protectron. J’oscille entre enthousiasme et méfiance. Gabriel nous explique à quoi s’attendre et je laisse échapper un petit soupir impressionné.

« C’est fou. D’autres robots. Différents d’Alfie. » – Je tourne d’ailleurs la tête dans sa direction pour guetter sa réaction.

« Tas de ferrailles, tas de ferrailles… » Maugréé-t-il en réponse à la boutade de la goule. « Je suis bien plus élaboré que ça ! » Vous ne volerez jamais la fierté d’un Handy reprogrammé ! Alfie s’avance jusqu’à son comparse et l’interpelle. « Salutations ! Nous sommes à la recherche de quelques vivres. Savez-vous où nous pouvons en trouver ? »

Et voilà qu’on se heurte au silence le plus total de l’énergumène mécanique. On échange un regard et je devine que le Protectron doit être quelque peu hermétique à nos questions. Pas sûr par contre qu’il soit réellement inoffensif.
« Des pièces ? On ne va pas lui prendre ses pièces quand même ? » Que je m’étonne avec angoisse. Bah oui, pour moi les robots sont comme des animaux. On s’y attache et on ne leur fait pas de mauvais coup. Bon, après c’est sûr qu’ils ne sont pas tous comme Alfie, je le conçois. « Ce pauvre robot mérite aussi le droit de vivre. Même si c’est pour être seul… Et muet. »
Je le dépasse, ne manquant pas de lui offrir un regard quelque peu méfiant puis je jette un œil dans la première pièce adjacente. Une salle de cours, poussiéreuse, avec ses quelques meubles et des choses et d’autres trainant à même le sol.

#Jet de dés : Je farfouille et trouve un objet qui peut m’intéresser.
Réussite : Le Protectron ne bronche pas et ne dit rien.
Echec : Le Protectron défaillant prend ça pour une menace et sort les armes.

En farfouillant dans les meubles, je trouve quelques objets d'avant-guerre. Rien de bien folichon mais qui me fascine néanmoins, moi qui adore collectionner ce genre de trucs. Je fourre quelques cahiers qui trainent dans ma besace ainsi que certains bouquins.

« C'est sûr que les objets qui peuvent se vendre dans les terres dévastées doivent être rares dans ce genre d'établissement. Mais ça a son charme ! » Intriguée, je reprends sur un ton interrogateur. « Vous faites un stock de médicaments ? Vous êtes docteur en fait non ? C'est une bonne manière de pouvoir gagner quelques capsules dans un monde comme celui là. » Ce genre de nomination est un peu obsolète en cette époque, mais bon, tout laisse à croire que Gabriel est un médecin des temps modernes.



Dernière édition par Sarah Sheppard le Lun 10 Fév - 12:51, édité 3 fois
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Quelqu'un de bien. Ça m'en tirerait presque une larme à l'œil, tiens. Une discussion civilisée avec d'aussi innocentes âmes, c'est pas tous les jours. Et quand je pense à tout ce qu'elles vont devoir traverser... Bref, pas la peine de trop leur démolir le moral non plus, elles auront bien le temps de se rendre compte de ce qui les attend au fur et à mesure. Mais ça donnerait presque envie de les aider toujours un peu plus, pour les préserver. J'vous jure, la pensée de la vieille école, ça serait presque tentant parfois. Mais ça donne dans le degré zéro de survie, pour elles comme pour moi. Faut qu'elles apprennent à s'en sortir, et faut que je sauve ma vieille peau si nécessaire. Tant que tout va bien c'est simple de tendre la main, mais en temps de crise faut quand même garder un minimum d'instinct de conservation. Heureusement nous n'en sommes pas encore là.

Héhé. Mon idée de poncho pour pour le robot a l'air de lui plaire, c'était p't-être pas si stupide que ça alors. D'un autre côté, ça reste tout de même fonctionnel comme idée, c'est pas comme si j'avais proposé de l'entourer de papier aluminium. Et ma blague sur la goule fluo fait son effet, même si à retardement. C'est toujours ça de gagné.

"Ouep, les rads. Elles ont bon dos, les rads, mais faut dire qu'elles entraînent tellement de choses, qu'à force on n'a pas tort en le disant. Et là c'est le cas, c'est sûr, sinon j'vois pas pourquoi ça toucherait que des goules."

Je souris lorsqu'Alfie tente d'établir le contact avec le vieux protectron. Peine perdue, mais les efforts sont louables, ce que je ne peux m'empêcher de souligner.

"Tu sais mon vieux, c'est comme si tu parlais à un grille-pain, c'est rare les grille-pains qui s'expriment! Mais t'inquiète pas, t'en trouveras de plus locaces, un de ces jours, c'est sûr."

Je secoue la tête quand Sarah refuse de se servir sur le robot, un peu dépité. C'est toujours dommage de dédaigner une source d'approvisionnement de choix, mais c'est ça décision, moi j'en ai pas spécialement besoin de tout ce bardas. Alors oui j'aurais prendre les pièces pour les revendre, mais si elle me donne pas un coup de main je risquerais de m'y prendre comme un manche et déclencher l'hostilité du protectron, très peu pour moi. Et puis bon, la p'tiote a dû pas mal s'attacher à Alfie depuis le temps, et ça doit être une histoire de compensation, ce genre de trucs. Une personnalisation j'crois que ça s'appelle, mais d'un autre côté avec les robots c'est toujours dur de savoir sur quel pied danser, ça me fait toujours penser à cette histoire de création de la vie artificielle, Frankenstein, là, à partir de quand on pourrait prêter une conscience à une intelligence artificielle? Je me gausse à l'évocation mentale du monstre de Mary Shelley, en me disant que finalement c'est moi qui lui ressemble le plus. "Ouep, j'étais un vrai doc, un vrai de vrai. Maintenant j'suis un peu tout et rien, en fonction de la situation, mais mes compétences restent quand même assez appréciées en général." Je réfléchis un peu plus pendant qu'elle fouille une nouvelle salle de classe, puis lui expose ma nouvelle idée.

"Si y'a un robot ici, ils devaient bien l'entretenir avant, du coup y'a pt'être une salle de maintenance dans le coin, ou dans le sous-sol, ou que sais-je? Avec des pièces de rechange..."

Je fais un clin d'oeil appuyé aux deux filles, puis décide de détendre un peu l'atmosphère puisque le protectron semble ne pas avoir trop déraillé depuis le temps. Je m'approche donc d'une porte au hasard dans le couloir, et en saisit la poignée.

"D'ailleurs, mon instinct de goule me fait dire que c'est...là!"

#Jet de dés 1 : Je tourne la poignée et tente de l'ouvrir.
Réussite : La porte s'ouvre, et dévoile la salle derrière.
Echec : La porte est fermée à clé.

#Jet de dés 2 Si réussite du lancer 1: Je regarde le contenu de la salle découverte.
Réussite : Bingo, la salle de maintenance!
Echec : Génial, un placard à balais!


Mon attitude a son petit effet, et j'ai le bonheur de voir la porte s'ouvrir à la suite de mon geste, je désigne donc théâtralement la pièce avec un sourire éclatant, proposant à mes compagnes d'aventure d'entrer dans le... placard à balais. Hum. Contrariant, ça. C'est tout de suite moins crédible. Je prends une attitude gênée et hausse les épaules, en rajoutant encore un peu au comique de la situation. Après tout si on ne rit pas maintenant, face au loufoque engendré, on ne rira jamais!

"Après vous mes p'tites!"


Dernière édition par Gabriel Engelhart le Mar 11 Fév - 14:17, édité 2 fois
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Alors que je fais signe à Mary de m’aider à farfouiller pour voir si elle trouve quelque chose d’intéressant, Gabriel nous soumet une idée pas bête. Une salle de maintenance ? Ce serait logique vu qu’un robot se trimballe dans le coin, mais comment savoir où elle peut se trouver ? Et surtout, comment savoir si on ne va pas tomber sur quelque chose de terrifiant en arpentant le reste du bâtiment ?
Je me fais violence pour être bien plus courageuse que ça. Après tout, ne venons-nous pas de fuir une bande de coyotes enragés ?
On croise le regard convaincu de la goule et je me contente d’hausser les épaules avec nonchalance.
« On pourrait essayer de visiter le bâtiment. Il n’a pas l’air si grand que ça après tout, mais je n’aimerais pas vous faire perdre votre temps. » Regard tout aussi candide qui vient appuyer cette déclaration. Je suis persuadée que Gabriel ne voudra pas nous laisser faire ça seules. Et j’espère, surtout.
Gabriel parle de son instinct qui lui dicte que c’est derrière cette porte que nous allons trouver ce que nous cherchons et j’échange un regard circonspect avec Mary. C’est qu’parfois, on dirait vraiment qu’il a un grain, quand il adopte ces mimiques étranges.
Il ouvre la porte et nous dévoile alors une pièce trop étriquée pour que l’on puisse y rentrer, même à deux. Je fronce les sourcils, détaillant vaguement ce qui se trouve à l’intérieur. Vieux balai poussière accumulée par paquet. Mary ne peut s’empêcher de glousser, amusée par le comportement de notre guide.
« Berk ! J’mets pas un pied là-dedans moi ! » Lâche-t-elle en grimaçant de dégout.
Je décoche un petit sourire à mon interlocuteur avant de me retourner, mains sur les hanches tout en réfléchissant aux opportunités que nous avons. C’est là que je perçois un bout de papier encadré au mur. Je me rapproche et j’essuie la pellicule de poussière qui macule le verre pour mieux distinguer ce qui se cache dessous. « Mais… On dirait un plan ! » Frappée par l’évidence même, une étincelle de lucidité anime mon regard. J’essaie de nous repérer en promenant mon index sur les différentes pièces numérotées et nommées. « Regardez, il y a un local technique juste ici. » Ou autrement dit, à l’autre extrémité. Je donne un coup de coude pour briser la vitre du cadre et je m’empare du plan pour pouvoir nous guider.
La situation prend une drôle de tournure, comme si c’était un jeu ou une chasse au trésor. Mary a retrouvé le sourire et c’est bien grâce à Gabriel qui tâche de détendre l’atmosphère au mieux. C’est que je regretterai qu’on se sépare. Mais c’est ainsi dans les terres dévastées.

Je prends les devants et j’essaie de nous guider au mieux dans les dédales obscurs de l’école. Sans vie, cette endroit reste sacrément macabre. On oblique, on enjambe, on écoute attentivement, puis finalement je commence à deviner de quel bon couloir il s’agit. Je désigne l’endroit du bout du doigt et voilà qu’on se heurte à une porte qui semble verrouillée par un code. « Décidément, c’est que ça deviendrait presque compliqué ! J’ignorais qu’une école pouvait être aussi bien protégée ! » Je trouve le boitier électrique non loin de la porte en question et je l’ouvre pour essayer d’en bidouiller l’intérieur.

# Jet de dés : Je bidouille pour essayer d'ouvrir la porte.
Réussite : ça s'ouvre sans problème.
Échec : une alarme venue d'on ne sait où se met à retentit et le Protectron rapplique sans plus tarder en mode agressif.

Alors que j'essaie de faire court jus entre deux fils, une sonnerie se met à retentir dans tout l'établissement, me frappant ainsi de stupeur. Je me crispe de la tête aux pieds et je lance un regard confus à Gabriel. « Oups. » Cela dit, ça pique ma curiosité. Que peut-il bien y avoir dans cette pièce qui puisse mériter une telle alarme ? J'ai pas le temps d'y songer qu'une voix nous parvient de derrière nous.

« Intrus ! Intrus ! Vous n'avez aucune autorisation, je vais devoir faire feu. » Le Protectron est planté et s'apprête à nous tirer dessus.


Dernière édition par Sarah Sheppard le Jeu 13 Fév - 22:09, édité 4 fois
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Message L'école, ce haut lieu d'instruction Empty (#) Mer 19 Fév - 23:13

Alors comme ça y'avait un plan pendant tout ce temps dans la bâtisse et j'l'avais pas remarqué? Cruche que je suis parfois, c'est bien un truc que j'aurais dû chercher plutôt que de me taper la fouille pièce par pièce lorsque je cherchais l'infirmerie tout à l'heure. Ledit plan confirme l'existence d'une salle de maintenance, ce qui est une bonne nouvelle. A défaut d'avoir trouvé des médocs, quelques pièces d'électronique en rab à troquer ne feraient pas de mal. Je laisse donc Sarah prendre les devants, après tout l'école a déjà été fouillée en bonne partie et la plupart des pièces et couloirs est donc plutôt sûre, sans nid de fourmis géantes ou autres saloperies grouillant dans les Terres Dévastées.

Lorsque nous arrivons à l'emplacement indiqué par la carte, au bout de quelques minutes -au cours desquelles je sors une ou deux inepties supplémentaires, on ne se refait pas, mais je vous les épargnerai cette fois ci-, nous trouvons face à nous une porte solidement verrouillée, couplée à un digicode en état de marche. Impressionnant de voir ce bordel encore fonctionner correctement après tout ce temps. Je hoche la tête devant le constat de la jeune femme.

"Faut croire que c'était une école de haut standing, dans le temps. En même temps, avec un Protectron attitré, bon, pas forcément très étonnant. Le bureau du Proviseur pourrait être intéressant aussi à visiter, d'ailleurs, tiens."

Je la laisse bidouiller tranquillement tandis qu'elle s'en donne à cœur joie avec le système électronique, sifflotant un vieil air d'Avant Guerre pour passer le temps. Ma magnifique prestation est cependant soudain interrompue par une stridente sirène d'alarme, aussi brutale que désagréable.

"Arf, on dirait qu't'as pas coupé l'bon. Comme quoi y'a encore un paquet de trucs qui marchent ici, bien plus que ce qu'on aurait pu croire en arrivant. Bah si ça s'entend pas de trop loin, on devrait pas avoir trop de problème. D'autant que ce genre de bruit aigu, ça aura tendance à éloigner les coyotes, c'qu'est pas un mal!"

Une voix métallique se fait alors entendre à quelque distance de là, et tournant la tête j'aperçois l'antique tas de ferraille affilié au bâtiment se rapprocher en tenant des propos loin d'être rassurants.

"Tiens, il parle finalement, celui-là." Je baisse la tête de Sarah alors que le robot pointe son arme vers nous. "Oublie la serrure, nos têtes passent avant. dans ce genre de situation, la seule solution viable, à défaut d'être chanceux , c'est la fuite." Je la pousse légèrement par l'épaule en direction de sa soeur. "Prends-là et éloigne-là d'ici, c'pas une place pour des gamines, j'vais vous faire gagner un peu de temps. On se retrouve dehors." Ouais, je sais, ça peut faire un peu ridicule de se la jouer chevaleresque et vieille école, mais j'les aime bien, ces petites, ce serait con qu'il leur arrive une tuile dans une situation aussi bête. J'avise une porte à moitié défoncée à quelques mètres d'ici, puis m'élance dans sa direction tout en sortant mon Colt, et visant hâtivement en direction du Protectron. ça devrait permettre de redéfinir l'indice de menace des différentes cibles et le faire venir vers moi, non? Visant à peine, je tire dans sa direction puis m'engouffre dans l'embrasure de la salle, tentant d'éviter le tir de riposte que la machine ne manquera sans doute pas de déclencher en réponse à mon hostilité manifeste.

#Jet de dés 1 : Je tire sur le Protectron.
Réussite : La balle touche le robot.
Echec : Le tir manque sa cible.

#Jet de dés 2 Si réussite du lancer 1: Localisation du tir.
Réussite : un tir chanceux dans les capteurs, le robot est aveuglé!
Echec : le tir pénètre à peine le blindage du droïde, ne causant que des dégâts minimes.

Retombant lourdement au sol, tout en gardant un bras autour de ma sacoche pour éviter d'en abîmer le contenu autant que possible, je me palpe rapidement pour vérifier que je n'ai pas été touché, remerciant quiconque aura contribué à ma sauvegarde là-haut, puis entend un crépitement en provenance du couloir.

"Senseurs HS, bzzt, nécessités de réparations, veuillez contacter la maintenance. Bzzzt."

C'est franchement une bonne nouvelle, et ça va simplifier la tâche. Je m'approche doucement de l'encadrement de la porte, et fais signe aux deux filles de ne plus bouger. Ce n'est pas le moment de faire du bruit, il faut encore se débarrasser définitivement de la menace. Mais pour le coup, je me demande si Sarah serait capable de le désactiver? Je lui fais quelques mimiques et gestes pour tenter de lui faire comprendre mon intention, puis décide d'interpeler ce tas de ferraille ambulant pour le faire se diriger vers la classe dans laquelle je me suis réfugié. Après tout, avec un peu de chance supplémentaire, ça pourrait marcher.


Dernière édition par Gabriel Engelhart le Mer 19 Fév - 23:21, édité 2 fois
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HJ:

Je me mordille la lèvre, saisie par la culpabilité d’avoir loupé mon coup. Je coule un regard confus en direction de Gabriel avant d’écouter sa remarque. C’est qu’il est du genre à tout prendre calmement et à ne pas s’alarmer pour si peu – ironique quand on y pense.
C’est alors que j’affiche une expression effarée, constatant que notre raffut a attiré le Protectron qui semble prompt à nous faire entendre sa voix métallique. Je rentre instinctivement la tête dans mes épaules, angoissée, alors que ma main vient serrer celle de ma sœur. « Et merde, merde, merde… »
Le conseil de la goule ne tombe pas dans l’oreille d’une sourde. A peine m’a-t-il intimé de fuir que je le regarde dans une expression mi-figue mi-raisin. Mais qu’est ce qu’il va faire lui ? Apparemment, il compte essayer de ralentir le Protectron pour qu’on puisse s’enfuir, mais c’est bien la première fois qu’on risque sciemment sa vie pour nous et c’est pas le genre de choses qui met à l’aise. « Non, Gabriel. J’peux pas vous laisser faire ça… ? »
Mais est-ce qu’on a vraiment le choix ? Il semble convaincu de devoir régler ça tout seul pour nous permettre de rester indemne. Je sens ma gorge se tenailler d’angoisse et pourtant, je me fais violence pour entraîner ma sœur dans les couloirs du bâtiment – loin de l’altercation qui se prépare. En jetant un bref coup d’œil par-dessus mon épaule, je constate rapidement que Gabriel a héroïquement dégainé son arme à feu pour attirer le Protectron en son sens.
« Sarah ! On peut pas le laisser ! » Me lance ma sœur, de l’angoisse dans le ton de la voix.
Après quelques détours, je me rends vite compte qu’Alfie ne nous a pas suivis. Sûrement que celui-ci est resté auprès de la goule pour l’aider à réparer ma connerie. Je sens la nervosité me faire tressaillir de la tête aux pieds et j’entreprends finalement de tourner les talons pour faire chemin inverse. Si on y passe, je pourrais que m’en prendre à moi-même ! Parfois, je me sens rattrapée par le désespoir d’être qu’une gamine à peine sortie d’un abri ! Je plonge littéralement en attirant ma sœur dans la salle ouverte à proximité de Gabriel et je le vois nous rejoindre, entendant par la même occasion le grésillement électronique du Protectron à quelques pas dans le couloir.
« Laissez-moi faire noble goule ! » – S’écrie finalement Alfie qui a mûrement hésité avant de tenter quoi que ce soit.
Alors que Gabriel s’était mis à interpeller le robot pour le mener dans leur direction, je lâche la main de ma sœur, lui intimant par un simple regard de rester cacher derrière le mobilier. Je me rapproche rapidement de mes deux comparses et j’offre un regard circonspect à mon Handy qui dégaine sa scie électrique et qui se place en confrontation directe face à notre adversaire.

#Jet de dés 1 : Alfie tente de l’entamer avec sa scie.
Réussite : Il y parvient et le Protectron est gravement endommagé, voire HS.
Echec : Il se loupe et le Protectron parvient à le dépasser pour s’attaquer à eux.

Aveuglé par la première attaque de Gabriel, le Protectron ne se rend pas compte de l’arrivée impromptue d’Alfie qui lui scie littéralement le poitrail de haut en bas. Le robot retombe dans un entrechoc métallique bruyant et la voix métallique se meurt dans un grésillement jusqu’au silence le plus total. J’émets un long soupir, rassurée par la situation de nouveau calme, puis je tourne la tête vers Gabriel pour la gratifier d’un sourire.
« Waou… Vous avez pris tous ces risques pour nous. » Je remets en ordre ma chevelure emmêlée, avant de reprendre sans me départir d’un sourire. « Merci beaucoup Gabriel. On ne vous oubliera jamais, vous pouvez en être sûr ! »
Mary acquiesce à mes dires et fond en direction de notre interlocuteur pour l’enlacer avec affection. Ça a de quoi surprendre mais je me dis que c’est là la meilleure preuve de notre attachement envers cette goule qui nous a prouvé une grande valeur. « Oui merci. On ne vous oubliera jamais. » Que lui lâche innocemment Mary avant de daigner le relâcher.
Je m’approche de la fenêtre et je frotte la vitre crasseuse pour jeter un œil vers l’extérieur. « Va falloir qu’on retourne à notre planque. La nuit arrive toujours à nous surprendre depuis qu’on est sorti de notre abri. C’est qu’n’on a jamais été trop habituée. »
L’heure des adieux ? Je déteste ça. Ça me donne toujours l’impression que nous sommes vouées à rester seules – à se démerder dans ce monde chaotique. Et pourtant, Gabriel vient de nous prouver une chose. Qu’il n’y a pas que des gens égoïstes et sans cœur qui peuplent les terres désolées. Que les plus affectés par le rejet social, sont ceux qui sont capables des plus beaux gestes.







Dernière édition par Sarah Sheppard le Dim 16 Mar - 9:46, édité 1 fois
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Message L'école, ce haut lieu d'instruction Empty (#) Sam 22 Mar - 12:18

Alors que j’apprécie avec une grande satisfaction le fait d’avoir fait mouche –en grande partie par le fait d’avoir le cul bordé de nouilles à cet instant, je dois l’avouer–, je suis surpris de voir dans le même temps les deux gamines faire demi-tour –et finalement finir dans la même pièce que moi alors que je voulais les éloigner du tas de ferraille berserker-, et d’entendre la voix métallique du Mr Handy m’indiquer qu’il se charge de tout.

Jetant un œil prudent par l’embrasure de la porte, j’ai le temps d’apercevoir la gerbe d’étincelles que crée la scie circulaire d’Alfy alors qu’il porte un coup fatal au protectron aveuglé. Brrr, je n’aurais pas aimé me retrouver du mauvais côté de la scie, pour sûr. Enfin au moins cela démontre que les deux sœurs ne sont pas sans défense dans les terres hostiles qui nous entourent, et disposent d’un garde alerte vingt-quatre heures sur vingt-quatre.

Sarah commence à me remercier, et je hoche simplement la tête, ne voyant pas pour une fois quoi ajouter de plus. Oui, il arrive que je n’inonde pas mon interlocuteur d’un flot de paroles incessants, mais comme vous pouvez le voir dans ce cas je le reporte sur vous, pauvres hères tombant sur cet holodisque par hasard –pas sur mon cadavre néanmoins je l’espère, sinon ça veut dire que j’ai passé l’arme à gauche, et je ne suis pas vraiment pressé de le faire–. La plus jeune se jette alors sur moi, semblant même mettre de côté la répulsion qu’elle pourrait avoir pour mon apparence, la scène est très touchante, et je pose quelques instants ma main gantée sur sa tête avant de la saisir par les épaules tout en me baissant à sa hauteur.

« Tu sais Mary, va falloir bien suivre ce que te dira ta sœur, parce que ça risque de pas être facile tous les jours ici, comme tu t’en es sans doute déjà rendue compte. Donc faudra bien veiller l’une sur l’autre, avec Sieur Alfy pour se charger de la sécurité. Il sait faire preuve d’une grande efficacité lorsque nécessaire, mais il ne faudra pas que cela vous rende imprudentes pour autant, on ne sait jamais ce qui peut se passer. »


Je hoche à nouveau la tête en réponse aux dires de Sarah, ajoutant jusque quelques mots pour conclure.

« T’as bien raison d’être prudente, mais si tu peux essaie au moins de récupérer la pile à fission du protectron ou une partie de son électronique, ça te fera pas de mal d’avoir un peu de rechange pour requinquer Alfy à l’occasion. Mais traînez pas trop, non, des fois que les coyotes se repointent un peu plus tard. »

Je me relève, puis d’un bref signe de la main je leur signifie mon départ, accompagnant le tout d’une dernière tirade avant de m’éclipser au détour du couloir et quitter les lieux.

« Et n’oubliez pas, tant que vous resterez dans la région ce ne sera jamais qu’un au revoir, take care. »

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