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De la survie pour deux, de l'espoir pour mille

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Sarah Sheppard
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Sarah Sheppard

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Message De la survie pour deux, de l'espoir pour mille Empty (#) Mar 1 Oct - 16:54



Tout est si désert et creux. Il ne reste que rouille et désolation, les restes d’une civilisation qui est destinée à l’errance et à la survie. C’est comme si tout ce que j’avais imaginé ne cessait de s’écrouler, château de cartes branlant. « Terres dévastées » - ça porte si bien son nom. Je nous croyais seuls, comme mon père voulait me le faire entendre, mais je dois me rendre à l’évidence – la réalité est bien pire. Car l’espoir de voir l’humanité renaître dans un souffle commun, un combat pour recommencer à zéro et balayer toutes nos erreurs est bien vain. L’Homme est devenu bien pire, livré à lui-même, et la nature a été défigurée par nos expériences et nos fautes. A tel point que l’on pourrait imaginé que rien ne pourrait être sauvé. Rien.

Je lève les yeux sur cette immense armature rouillée perdue au milieu de ce désert blanc. Des rails parcourent la carrière de haut en bas, menant dans un dédale de tours et de flancs abrupts taillés dans le calcaire, menant à des crevasses et cavités remplis d’obscurité. J’humecte mes lèvres sèches, aveuglée par le soleil qui embrase le ciel et qui fait miroiter cet environnement si blême. Je me sens pas au meilleur de ma forme, et pour cause, Alfie est détraqué et n’arrive plus à filtrer l’atmosphère pour créer de l’eau purifiée. Depuis combien de temps ? Un jour ? Je ne sais plus combien de temps ça fait que nous sommes sorties de l’abri, que nous avons rencontré cette caravane. Je suis stupide, on aurait du les suivre jusqu’à l’abri 32. Non, il a fallu que je refuse parce que j’ai en horreur ce genre de boîtes dans lesquelles on nous enferme. On y a vécu vingt ans, et ma mère y est morte. Je préfère tenter ma chance en retrouvant l’avant poste de Denver plutôt que d’y retourner. On a le ventre vide et la gorge sèche, mais ici, peut-être que l’on pourra trouver de quoi réparer Alfie. Il faut que je me concentre. J’ai les paupières qui frissonnent d’épuisement et je finis par me pincer pour m’extirper de cette contemplation évasive.

« Mary… Mary. » – Ses sens sont endoloris et je claque des doigts pour attire son attention. Elle est au bord de l’évanouissement, il faut que je trouve une solution – très vite, avant de ne plus en être capable. Des jours qu’on marche, qu’on bouffe des pilules mais rien de consistant pour nous aider à survivre. Ses joues sont cramoisies par le soleil, d’ailleurs, je ne sens même plus son contact sur notre peau. Et pourtant, je me rappelle de l’effet que ça faisait lorsqu’on a mis le nez dehors pour la première fois… « Suis-moi. Ne t’endors pas. Je vais trouver des outils… J’vais réparer Alfie, je te le promets. »

Mes doigts poussiéreux viennent lui saisir le menton pour lui relever la tête, mais elle fixe ses pieds et ne dit plus rien depuis quelques heures déjà. Et ses yeux se refusent à me regarder, comme si elle était dans un autre monde. Une larme pourrait couler le long de ma joue si toutefois je pouvais encore pleurer.

« Reste là. Fais attention, crie si tu vois quelque chose. » – Je me résigne à la laisser seule, me doutant que rien ne pourra changer son comportement. Elle a besoin de dormir et de manger – elle a besoin que son organisme récupère. L’on n’a jamais été habituée à ça.

Je traîne des pieds dans la poussière, les semelles de mes godasses quasi réduites à néant. Suivie de prés par Alfie qui ronronne, celui-ci finit par dire avec son enthousiasme typiquement british :

« Loué soit le créateur ! Peut-être que miss Sarah pourra me réparer. Il le faut, je ne peux vous laisser mourir. Mon protocole me l’interdit. »

Je lui jette un regard de biais, bien trop épuisée pour lui répondre. J’espère ne croiser personne dans cette infrastructure, car la vie est bien dérisoire et peut-être synonyme de danger dans un endroit pareil. Je m’approche d’un poste à la porte éventrée au sol et j’y pénètre, cherchant du regard le moindre outil qui pourrait m’être utile. Y a pas mal de trucs qui traînent parterre, et je me sers d’un petit bout de tôle allongée pour dévoiler les circuits d’Alfie.

« Met-toi en veille. J’vais essayer de faire quelque chose. » – L’informé-je dans un murmure avant qu’il ne s’exécute.

Je me tapote les joues pour réveiller toute ma concentration, expédiée au fin fond de mon inconscient, puis je tente de dégager les fils et voir ce qui cloche chez mon Mr Handy.

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Message De la survie pour deux, de l'espoir pour mille Empty (#) Mer 2 Oct - 11:20

La carrière, ça c’était un bon plan. Laissé à l’abandon depuis la chute des bombes et souvent plus peuplé de lézards venue se réchauffer au soleil que de prospecteur venue exploité le filon, et pourtant, il y en avait des choses à récupérer dans le coin. Une véritable mine d’or, des outils et divers morceaux de ferrailles par-ci par là, pour la plupart tous rouillé mais nombres était encore en plutôt bon état.

La silhouette noire du récupérateur en armure devenait peu à peu plus distincte, sortit de nulle part comme un mirage. Ou peut-être en était-il un ? Après tout le temps s’y prêtait parfaitement, comme tant de jours dans le Colorado et quasiment la totalité des États-Unis depuis le jour du feu. La démarche de l’inconnu n’avait rien de classieuse, il dandinait presque à vrai dire.

Le sable, le sable et encore le sable. Une étendue vide et plate, pas un seul petit rocher pour se prouver qu'on ne fait pas du surplace. Au milieu des Terres désolées pouvait se voir une traîner irrégulière et zigzagante à travers les dunes de sable et au bout de celle-là une forme qui avançait lentement et difficilement.

La Goule avait chaud sous sa panoplie sombre qui attirait les rayons du soleil, cela faisait un moment déjà qu'il avait enlevé son casque de NRC pour le caché dans son sac à dos qui lui semblait peser une tonne si ce n'est plus. Et sur son visage décharné pouvait se voir des coulées de sueur malodorante qui rafraichissait sa peau craquelée et parcheminée, à chaque pas ses bottes s’enfoncer dans le sable chaud qui lui avait brûlé les pieds il y a peu quand il essaya de les enlever pour ne pas cuir littéralement à l’intérieur. La veste ouverte, laissant visible son corps anorexique et verdâtre et toutes les craquelures qui allait avec, mais rien n'y faisait, il avait beaucoup trop chaud, et le sac sur son dos n’arrangeait rien, lui donnant une désagréable démangeaison.

C’était la dernière fois qu’il croyait cette vielle goule toute rouillée à Boulder, cette vielle harpie lui avait dit que la Carrière n’était pas loin et qu’il y avait un sacret paquet de matériel à revendre, alors si en plus il n’y avait rien, elle allait le sentir passer quand il reviendrait en ville.

Enfin des rochers, la Carrière était-là.  Les tunnels hostiles qui s’enfonçaient dans les tréfonds de la terre, la grande étendue rocheuse et les installations minières. Ce serait une bonne idée de remettre sur pied une petite entreprise de récup et de minage ici se dit-il. De là où il se trouvait pour entrer dans la Carrière il fallait descendre une pente verticale avec quelques prises, une descente pas très sûre en perceptive. Le Nomade s’installa juste au bord, assis les pieds dans le vide et sortit une bouteille d’eau plus ou moins irradiées pour en boire une gorgée.

Il parcourut le vaste désert de pierre du regard à la recherche d’une éventuelle menace, ou d’un quelque chose d’intéressant. Il fronça les sourcils en apercevant une vague silhouette non-loin, juste en face d’un poste. Bien entendu ! Il fallait que le jour où il se décide à venir, il y ait déjà du monde, agressif ou pas ? Tel était la question.  

Bien décidé à vite élucider ce mystère, avec quelques questions ou du plomb, peu importe, Il se remit en marche vers l’inconnue, usant de toute la discrétion qu’il pouvait. Plus il s’approchait plus la silhouette difforme devenait humaine, encore plus près, cela ne faisait aucun doute c’était bien humanoïde, et une femme à première vue, en plutôt mauvais état… Celle-ci était diminuée, fatiguée. Elle était assis sur le sol, épuisée, un peu dans les nuages, si bien qu’aussi proche qu’il était elle ne l’avait pas encore remarqué. Une Errante, peut-être une rescapée de caravane, ou une prisonnière abandonnée.
Il prit son fusil à canon scié et la mit en joue sans faire un bruit, jetant un œil dans le poste en face d’elle. Elle n’était pas seule, il y en avait une autre… Et en train de farfouiller dans un robot en bon état ?

« Oh merde ! Pourquoi c’est jamais moi qui tombe sur les robots ? »Dit-il asses fort pour que tout le monde l’entendent.

La jeune fille toute proche poussa un cri de surprise, et voila, c’était la panique.

« Oh ! Oh ! On ne bouge pas ou je tire ! »
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Message De la survie pour deux, de l'espoir pour mille Empty (#) Jeu 3 Oct - 20:20

Le filtre à air est endommagé – ces quelques jours passés à errer n’ont pas fait du bien à Alfie. Je soupire longuement, les épaules affaissées en signe de lassitude. La chaleur est oppressante, mais curieusement, je frissonne de plus belle. Chaleur glaciale, comme si la mort rôdait dans le coin. Je passe le tissu de ma chemise pour enlever le gros du sable qui traîne entre les rouages et circuits de mon Mr Handy. Si seulement j’avais un peu plus de matériel…
J’essuie les quelques gouttes de sueur qui perlent à mon front d’un revers de main avant de resserrer le filtre à air avec les moyens du bord. Mon souffle régulier et les grincements d’Alfie sont les seuls bruits que j’entends, mis à part les quelques bruissements provoqués par le vent s’insinuant dans les détritus abandonnés là. Y a comme un quelque chose de serein qui me fait oublier toutes les emmerdes dans lesquelles on s’est fourrées. Il n’empêche que j’adore bricoler – j’espère simplement que j’arriverai à nous sortir de là pour le faire à nouveau.

Puis, j’entends une voix, grave, masculine, loin derrière moi. Je fronce les sourcils de perplexité avant de m’incliner légèrement tout en redressant mon avant bras pour discerner au-delà du soleil brûlant. Mary crie et une violente poussée d’adrénaline me fait me redresser sur mes jambes, les yeux braqués sur la silhouette qui se tient aux côtés de ma sœur.

« Mary ?! Mary ?! » – Que je lâche tout en me détachant d’Alfie, la main à la ceinture pour y décrocher l’arme à feu.

Quelqu’un ? Ici ? Comment c’est possible ?! Et ça parle en plus ? Je m’approche à grandes foulées, manquant de me prendre les pieds dans la roche calcaire qui parsème le sol. L’individu est armé et Mary est au sol, son cri s’étant bloqué dans sa gorge alors qu’elle fixe l’inconnu de ses yeux effarés. Moi, je n’ai vu qu’elle, avant de relever le regard sur la personne qui tient une arme en main et menace de sa voix gutturale. Ma mâchoire se décroche petit à petit, mais ma poigne se fait plus ferme sur le petit revolver que je tiens. A part le gros calibre que tient le type, son apparence m’apparait comme une sorte de divagation due à la chaleur et à la déshydratation. Hallucination collective ? Possible, ma sœur et moi sommes aussi mal en point l’une que l’autre. Je cligne des yeux, sourcils froncés d’un air agacé. J’essaie de chasser cette vision de ma persistance rétinienne mais rien n’y fait, cette créature est toujours là. Un mort, ça ressemble à un mort – peut-être que c’est ce fichu traumatisme du à cette image de ma mère morte que j’ai en tête. Je sais pas, mais j’aime pas ça. Je secoue la tête, les yeux plissés, puis je me décide à articuler quelque chose à l’intention de ma sœur.

« Mary… Est-ce que tu vois ça ? Je divague hein ? » – Je laisse mon bras armé retomber le long de ma hanche, la respiration affolée. « Merde, je crois qu’on est en train de crever. »

Mais plus je regarde cette silhouette vêtue de sombre, et plus je m’attarde sur le réalisme déconcertant de sa carnation, plus le doute se fait sentir. J’ai l’estomac noué, puis d’un coup, alors que ma sœur se recule, cul dans la poussière en fixant toujours l’individu – c’est là que je réalise.

« Mon dieu… Qui êtes-vous ? Vous n’êtes pas le fruit de mon imagination n’est-ce pas ? »

Sans m’en rendre vraiment compte, mon arme se dérobe sous mes doigts. J’ai tout un tas de pensées fulgurantes qui traversent mon esprit sans crier gare. Si je parviens à garder mon sang froid, dans une sorte de catatonie observatrice, ce n’est pas le cas de Mary qui se met à gesticuler en gémissant de frayeur. Craignant brutalement que le type mette sa menace à exécution, je lève les bras en l’air, paumes de main vers lui.

« Ne lui faites pas d’mal ! Elle n’est pas armée. Pourquoi vous nous menacez comme ça ?! » – Une certaine agressivité gronde dans le ton de ma voix. Un comportement somme toute incohérent, qui correspond plus ou moins à mon état du moment. Peut-être que je ferais mieux de m’évanouir ?

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Message De la survie pour deux, de l'espoir pour mille Empty (#) Lun 7 Oct - 17:01

Elles faisaient peine à voir, vraiment, totalement désorientée et incapable de faire la différence entre lui et une hallucination. Il esquissa un grand sourire, dévoilant ses dents jaunes en comprenant la situation. Il agita sa main non armée lentement comme pour imiter les longs draps d’un fantôme

« Oui, je suis le fruit de votre imagination ! Ne faite pas attention au méchant monsieur qui va récupérer le robot »


Le monstre décharné fait un pas en avant, toujours avec un sourire aux lèvres, le canon toujours pointé vers la jeune fille au sol. Elle se met à gémir à nouveau, elle tente de reculer anarchiquement sous le regard impassible de Karl mais voila que l’autre fille, qui trifouillait dans le robot, les mains en l’air se met à lui donner ce qui ressemble à des ordres. Il la regarde avec un air tous sauf sympathique, c’est que même sans arme elle mordrait la petite pense-t-il avec un petit sourire sur son visage décrépit. Il inspecte rapidement celle au sol puis, ce qui semble être sa sœur, à la recherche d'une éventuelle arme cachée… Après tous les traquenards sont courants de nos jours, c’est le coup à baisser sa garde et se retrouver avec une dizaine de sauvage, et leurs haches dans le crâne aussi au passage. Son sourire moqueur se mue rapidement en une expression plus que neutre pendant qu’il range son arme.

« Rah, désolé les filles. De nos jours faut d’abord montrer son flingue si on veut rester en vie »

Il leva les mains au niveau de ses épaules pour bien montrer qu’il n’était pas –trop- hostile « Vous l’avez appris à vos dépens, non ? » ajouta-t-il. Pas difficile d’imaginer que ses deux petites choses presque mortes avaient été victimes d’on ne sait quelle preuve du potentiel barbare de l’homme. Elles avaient l’air tellement perdues, tellement… horrifiées, et ce n'était pas pour mettre Karl à l’aise, lui qui avait vraiment du mal avec le fait d’être ainsi mis de côté par les humains.

Il recula de quelques pas pour rassurer un peu plus les deux survivantes inconnues, gardant tous de même la main prête à saisir à nouveau son arme. Un petit coup de vent s’engouffra dans la carrière, emportant son lot de sables et faisant virevolter le manteau de la goule. Il ouvrit la bouche pour dire quelque chose… Non vraiment, elles le dévisageaient, c’était insupportable.

« Bon sang, vous allez arrêter de me fixer comme ça. Me dîtes pas que je suis votre première goule? »

Il les fixait toujours, l’une après l’autre, à la recherche d’autre chose que de l’effroi. Son attention revint alors sur le robot derrière celle qui lui avait adressé la parole, ce tas de ferraille se vendrait une petite fortune, et encore plus si c’était en pièces détachées. Il pensa un petit moment à ressortir son arme, les tuer et récupérer la machine en plus des affaires qu’elles devaient avoir sur elles, après tous pourquoi pas ? Il s’était promis de ne pas faire trop de vague, quand on tue encore et encore on à une réputation qui se propage dans les environs, Ont à les chasseurs de primes au cul, les régulateurs qui empêchent l’accès à Jericho, et même sa race à Boulder serait capable de le jeter dehors… Toute son affaire s’en retrouverait mise à mal, sans oublier que d'autres pillards viendraient se mesurer à lui, les exterminateurs de goule aussi seraient intéressés sans oublier… La légion…

La légion de César. Karl aimait s’imaginer qu’il n’avait pas peur, qu’il avait seulement l’instinct de survie et que jamais il ne s’affolait vraiment, mais rien que ce nom le faisait frissonner… Depuis qu’avec des déserteurs de la Nouvelle République de Californie il avait traversé les déserts sauvages de l’Utah pour finalement finir tous crucifié et mourir de déshydratation sous le soleil de plomb… Ou encore sous les coups de bec des oiseaux venus les dévorés avant même qu’ils ne meurent.

Non, vraiment il ne fallait pas les tuer. Peut-être marchander.


Dernière édition par Karl Kroenen le Mar 8 Oct - 13:38, édité 1 fois
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Message De la survie pour deux, de l'espoir pour mille Empty (#) Lun 7 Oct - 19:03

Est-ce que sont ces les vapeurs libérées par le sable brûlant qui déforme la vision que j’ai de cet homme, de cette chose ? Sa peau part en miettes comme s’il s’était fait brûler, et son nez inexistant et la déformation de sa boîte crânienne me plonge dans une contemplation presque extatique. D’effroi. Au lieu de disparaître, le type parle, et rien dans sa voix ne laisse penser à une lointaine évocation. Non, son timbre est moqueur, assuré – je crois que je ne rêve pas. Peut-être est-il malade ? Frappé par une sorte de lèpre qui l’a ravagé et rongé de jour en jour. Son cas me turlupine, mais les visages qui me sont familiers sont bien rares, alors je ne suis pas tant choquée par le sien. Lorsque l’individu évoque le robot, j’incline ma tête en direction d’Alfie qui est toujours en pause. Merde, il est le seul à vraiment pouvoir nous protéger – mais je suis trop loin de lui maintenant pour l’activer. Est-ce possible qu’il soit un pillard ? Si toutefois il est bel et bien réel ?
Je baisse les yeux sur mon arme à feu qui a le nez dans le sable puis j’observe l’étrange inconnu qui semble jauger la situation. Puis il range son arme, et je me sens bien incapable de cesser de le dévisager avec insistance. D’abord montrer son flingue si on veut rester en vie ? Sur quoi je suis tombée ?! On pourrait se croire dans un western. L’individu adopte une posture qui ne semble pas aussi agressive qu’au départ, mais c’est pas pour autant que je vais manquer de vigilance. Je me rapproche lentement, manière de préciser ma vue comme de garder un œil sur ma sœur qui se trouve à proximité de lui. Je le détaille finalement de la tête aux pieds, remarquant son étrange attirail. Mary grimace en le voyant d’aussi prés, et j’ose croire qu’il ne s’en rendra pas compte. Je sais que c’est pas poli de dévisager, mais je peux décidément pas m’en empêcher ! On dirait qu’il est mort et purulent !
Lorsqu’il nous interpelle d’agacement, précisant qu’il n’est quand même pas notre « première goule », ma mâchoire se décroche lentement. J’ai lu des bouquins comme ça, ou les morts se relèvent, sentiment d’épouvante et huis clos éprouvant. Mon dieu, serait-ce ça, l’enfer sur terre ? Les morts cohabitant avec les vivants ? Dévorant nos cervelles pour se repaître de nos âmes ?

« Une goule ? » – Que je répète, à bout de souffle. « Comme un mort-vivant ? … Non, ce n’est pas possible. Vous avez une maladie, c’est même à peine croyable que vous soyez debout dans cet état… Les morts-vivants, ça ne parle pas, et ça ne porte pas d’arme. Les morts-vivants n’existent pas. »

Je frémis de la tête aux pieds, sentant la chair de poule me taquiner l’épiderme. Je ne lâche pas des yeux, comment je pourrais ?!

« Vous êtes comme tous ces gens, vous voulez nous voler ? Je n’ai pas peur de vous. Je ne vous laisserai pas faire. Ce robot, c’est tout ce qui nous reste. C’est mon robot, et je ne vous laisserais pas le prendre. » – Etrangement, mon ton est déterminé, comme si j’avais en face de moi un simple criminel dans toute sa banalité.

Réfléchis Sarah. Une maladie, des radiations, la face du monde s’en trouve changée – pourquoi s’étonner de rencontrer un homme à l’allure cadavérique ? J’ai bien vu des mouches de la taille d’un aigle, alors pourquoi est-ce que ce serait si étonnant d’avoir affaire à un mort-vivant ?

« Je m’appelle Sarah. Et elle c’est Mary. On a vécu toute notre vie dans un abri, et je commence à comprendre pourquoi notre père nous a menti durant tout ce temps sur ce qu’il y avait là-dehors. Plus personne qu’il disait… » – Je laisse échapper un petit rire cinglant. « Des morts qui marchent, des criminels en liberté, c’est tout ce qu’il reste de l’humanité, vraiment ? »

Mon interrogation se réverbère dans l’immense carrière qui laisse filtrer des bourrasques de vent poussiéreuses. J’ai mal au crâne et je dois divaguer. Parler à un mort, c’est pas le début de la fin ça ?


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Message De la survie pour deux, de l'espoir pour mille Empty (#) Mar 8 Oct - 14:55

« Et si les morts-vivants n’existent pas comment peux-tu être si certaine de ce qu’ils ne peuvent pas faire ? » Rétorqua-t-il instantanément, s’arrêtant de parler pour la laisser continuer de dire ce qu’elle avait à dire.

Des menaces, pas très convaincantes mais qui stimulèrent l’instinct de pillard de la goule. Comment ne pas répondre à des provocations comme celles-ci ? Mais les deux errantes étaient intéressantes, elles n’avaient jamais vu une goule, n’avait plus qu’un robot comme bien matériel et semblait étrangères à ce monde. Pas le temps de se poser des questions que celle-ci lui expliquait déjà tout, de leurs noms à leur vie dans un abri.

« Karl »
dit-il simplement « Vous sortez de quel abri ? L’abri 32 ? Un Abri de Vault-tec?»

Il ouvrit sa veste pour y récupérer, lentement pour ne pas effrayer ses interlocutrices, un paquet de cigarettes. Et mince, il était vide, c’était toujours pareil quand on voyage, on fume et on se rend pas compte qu’on les aligne les unes après les autres. Il souffla de lassitude en jetant son paquet au sol avant de l’écraser comme un insecte.

Il quitta sa position immobile pour faire quelques pas en direction d’un amas de tous et n’importe quoi, il avait beau avoir fait une rencontre intéressante il n’oubliait pas pour autant la raison de sa venue : récupéré du bon matériel. Il avait des acheteurs qui avaient acceptés de passer réservation, et Dieu sait qu’il est difficile de trouver des gars assez sûrs d’eux pour faire des réservations, et il comptait bien honorer sa part du marché… Surtout parce que dans le contrat, il aurait l’argent uniquement quand les gars auraient le matos en mains.

Il posa sa sacoche au sol pour avoir une plus grande liberté de mouvement et y mettre plus rapidement ce qui avait un certain intérêt. « Désolé de pas discuter face à face mais je suis là pour affaire » dit-il avant de continuer. Il était risquer de tourner ainsi le dos à deux inconnues, mais à première vu elles n'avaient rien de réellement dangereux, presque immobilisé seulement par sa vue, cette histoire d'abri c'était pas du faux pour l'amadouer.

« Donc vous n'avez jamais entendu parler de Goule. Vous devez vous demander si y a pas un sorcier vaudou dans le coin ou si Frankenstein refait pas des siennes. » Il ricana, fier de cette référence au monde d’autrefois, fier de cette référence à la littérature, univers que beaucoup avaient oublié.

« Les radiations, les saloperies de radiation ! Je soupçonne le virus des mutants d’être dans le coup aussi mais je ne suis pas chercheur. Une maladie ? Peut-être, une nouvelle espèce ? Qui sait… On ne sait même pas nous-même. »

Il ouvrit sa sacoche et en sortit la bouteille d’eau en se retournant vers les deux jeunes survivantes. Il lui vint à l’esprit un petit moment de marchander la bouteille contre au moins un bras du robot, mais Karl n’était pas un monstre. Oui il avait pillé, oui il avait tué mais c’était pour survivre et non par plaisir, et c’était surtout une sorte d’échappatoire à sa condition d’être soi-disant inférieur. Celles-ci n’avaient jamais vu d’être comme lui, elle n’avait pas encore la notion de race supérieure et inférieure et rien que pour ça il se sentait d’humeur charitable, comme un relent de sa vie d’avant-guerre où c’était le gentil garçon de service.

Il fit rouler la bouteille vers elles avant de retourner à ses recherches « Cadeau, j’en ai encore deux. Vous aurez certainement mal au ventre si c’est votre première fois avec de l’eau de la surface » Il jeta un petit coup d’œil aux deux survivantes avant d’ajouter seulement « Récupère ton arme, le sable c’est mauvais »
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Message De la survie pour deux, de l'espoir pour mille Empty (#) Jeu 10 Oct - 16:36

La petite remarque provocatrice qu’il me renvoie me fait froncer les sourcils, entre amertume et semblant d’approbation. C’est sûr que j’en sais rien ! Moi j’ai lu des livres, et je ne peux que me fier à ce que je connais, c'est-à-dire… Que dalle. J’hausse les épaules avec nonchalance, lui jetant un regard de biais. Suite à mon petit discours révélateur quant à notre identité, l’homme étrange se présente. Karl – quel drôle de nom, pour quelqu’un tout aussi bizarre. Je le surveille toujours d’un regard concentré, guettant le moindre de ses faits et gestes. Peut-être qu’il va essayer de nous rouler – faut pas que je baisse ma vigilance. Voilà la deuxième fois qu’on nous cause de cet abri 32, à croire que c’est le seul dans le coin ! Rien que l’évocation du nom me fait tiquer. Je baisse le visage, alpaguée par mon lot de pensées, avant de daigner secouer la tête de droite à gauche pour répondre à sa question.

« Non, pas l’abri 32. Un autre, bien planqué j’imagine. » – Que je souffle d’un ton lointain. Je suis en train de causer à un mort-vivant, ça a de quoi bousculer…

Je le suis des yeux, désespérément immobile. De toute manière, tout mon corps est transi, de torpeur ou de fascination, dur à dire. Je le vois qui farfouille dans tout un tas de trucs qui traînent à même le sol. L’homme précisa sa pensée sur sa venue dans les parages – pour des affaires ? Sûrement qu’il prospecte, comme cette caravane marchande qu’on a croisé quelques jours plus tôt. Jetant un voile d’indifférence sur moi et ma sœur, je me contente de la regarder d’un air un peu hébété. Le dénommé Karl ne joue plus la carte de la menace, mais c’est pas pour autant que je suis rassurée, surtout avec ce soleil qui me tape sans cesse sur le crâne. Je cligne des paupières à plusieurs reprises.

« Quoi… ? De goule ? J’ai lu des choses… Dans des bouquins – sur les morts-vivants, mais on a jamais rien entendu de tel sur notre monde là. En même temps, nos parents nous ont même pas parlé d’humains survivants à l’exception de nous, alors j’imagine que les goules ça devait être un sujet encore plus tabou pour eux. » – Je parle beaucoup, et j’ai la bouche sèche. Je réprime une grimace traduisant mon malaise puis fixe mes yeux clairs sur mon interlocuteur. Frankenstein ? De quoi parle-t-il ?! « Vous… Vous êtes plusieurs dans ce cas… ? Avec cette maladie ? »

Tout un tas de questions me bouscule, sur le monde d’aujourd’hui, sur ce qui s’est réellement passé, sur ce qu’il est lui et comment il est tombé malade. C’est son éclat de rire qui m’extirpe de mes pensées – je suis bien trop paumée pour relever quoi que ce soit. Voilà qu’il me parle des radiations qui pourraient être la cause de son état, voire un virus mutant, comme une maladie.

« Des chercheurs ? Il y a encore des chercheurs ? » – Une étincelle d’espoir, un brin d’enthousiasme me serre la voix. J’ai cru comprendre qu’il  n’y a plus d’autorité, plus de gouvernement, que le monde est livré à lui-même et que les humains s’entredéchirent pour survivre. La civilisation, les villes comme je les ai vus dans les bouquins – c’est un peu mon rêve de les voir.

Je rejoins ma sœur d’un pas traînant, ressentant avec difficulté le supplice de mon corps meurtri. Je m’abaisse à son niveau, détournant pour la première fois le regard de la goule pour m’attarder vers elle. Je passe ma main sur sa joue pour cerner son état d’esprit à cet instant même. Elle est lasse, toute aussi fatiguée que moi, et la déshydratation se ressent bien plus chez elle. Je m’incline légèrement vers le prospecteur, hasardant un regard dans sa direction lorsqu’il m’adresse la parole. La bouteille d’eau qui roule au sol me trouble – je cherche d’abord le piège, avant de guetter l’expression faciale de l’individu pour m’assurer qu’il dit vrai. Que ce n’est pas une sordide manière pour se débarrasser de nous. De l’eau irradiée ? Je pourrais boire n’importe quoi, sans la moindre hésitation, et tant pis si une tentacule me pousse au milieu du front !  
J’hésite avant de récupérer mon arme comme il le préconise. Il ne veut pas nous voler ? Ou exigera-t-il quelque chose en échange ? Je coince l’arme à feu à ma ceinture puis je me dirige vers la bouteille d’eau, la saisissant entre mes doigts pour la serrer contre moi avant de demander :

« Hmm… Et vous voulez quoi en échange ? J’ai bien compris que le monde d’aujourd’hui n’est pas basé sur l’équité et la charité. » – Une conscience plutôt aiguisée de ce qu’il se passe là dehors dont je suis plutôt fière au final. Je préfère la méfiance à la naïveté, c’est à ça que je devrai sûrement ma survie – et celle de ma sœur.
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Message De la survie pour deux, de l'espoir pour mille Empty (#) Ven 11 Oct - 9:07

Ainsi les deux survivantes, ou plutôt sous vivante vue leur état actuel venaient d’un autre abri. Un autre abri dans le coin, c’est fort intéressant. Karl n’était pas natif de la région, loin de là, Los Angeles même, alors même s'il était là depuis un certain temps il n’avait entendu parler que de l’abri 32, faut dire aussi que ça ne l’intéresser pas trop.

Mais à présent qu’il se penche plus sur la question, un abri, certainement déserté à l’heure qu’il est et en plus bien planqué. Ce serait parfait, tous un tas de circuits, d'objets divers et variés, matériel médical… Tout ça gratuitement, en plus de lui fournir une planque lorsqu’il serait dans les parages. Jackpot ! Comme on dit à New Vegas.

« Les morts vivants qui sont décrits dans tes livres c’est des conneries. On n’est pas sous le contrôle d’un mage noir, on ne mange pas la cervelle des innocents et on peut nous tuer autrement que par une balle dans la tête. »
Dit-il avec un léger énervement, c’était en partie à cause des conneries d’avant-guerre comme celles-là que lui et son –espèce- avait la vie dure depuis quasiment trois cent ans. « Oui, on est nombreux. Il y a même une ville spécialement à nous … » il ouvrit les guillemets avec ses doigts « pas loin » pour ensuite les refermer.

Cela faisait longtemps qu’on ne l’avait pas considéré comme un malade plutôt que comme une goule, un dégénéré, un monstre. Et même si, comme sur tous visages humains, on pouvait lire un léger soupçon d’horreur, voir d’incrédulité elle semblait ne pas le haïr viscéralement. Ça faisait chaud au cœur, s’il en avait encore un. Eh oui, il lui en fallait peu pour tirer sur les Goulophobe mais il en fallait peu aussi pour éprouver une certaine sympathie pour ceux qui ne lui crache pas dessus. Mais il tous de mêmes sur ses gardes, il suffirait que quelque chose ne leur plaît pas et voila qu’elles deviennent des tueuses de mutants.

La dénommée Sarah semble bien intéresser par les chercheurs, la simple évocation de leurs noms  lui redonne vie. Une scientifique dans l’âme surement, ou alors lui a t’ont appris que c’est les sauvages amazoniens qui ont créé la bombe atomique et que ce sont les gentils boutonneux à lunettes qui ont subi le courroux des dieux, qu’ils se sont sacrifié pour permettre au peuple de se cacher dans les souterrains qu’ils avaient creusés… Connerie. Il se retourna totalement vers eux avec une gestuelle théâtrale, montrant le ciel du doigt comme s’il parlait pour Dieu en personne

« ERGP, les États Restaurées des Grandes Plaines. Le retour des valeurs d’avant-guerre, les bonnes idées comme les immenses conneries » dit-il non sans une touche très décelable de sarcasme. « À Denver » finit-il par dire avant de retourner à ses occupations.

Il n’avait jamais réellement utilisé Dog City comme nom pour ce tas de ruines, une habitude de sa vie d’autrefois, il y a des choses que l’ont changé difficilement dans l’esprit d’un fantôme du passé. Pour lui Los Angeles était Los Angeles, Denver était Denver, New York était New York. Seule exception à la règle : New Vegas était New Vegas, pourquoi ? Parce que là au moins il y avait un grand panneau pour nous le rappeler.

Oh, on a des talents de marchande, on parle déjà affaire avant même d’avoir goûté à son eau si gentiment offerte. Elle avait bien raison en décrivant le nouveau monde comme étant égoïste et barbare, vivre dans un tel enfer ça change un homme, elle l’apprendra bien assez vite. Lui était autrefois le gars timide, qui ne parlait quasiment pas, gêné par la présence de plus d’une personne aux alentours et incapable de faire du mal à une mouche. Et qu’était-il devenu ? Il avait pillé, tuer, rejoins divers gangs, et même une sorte de secte de stupide adorateur de serpent, il avait été un fléau lors de son passage dans le Mojave. À présent il cherchait à se racheter, sans pour autant devenir un ange, cela va de soi, quand le mal vous touche il ne vous lâche plus.
Elle n’aurait pas posé la question surement qu’il n’aurait rien demandé, ou en tout cas il n’en avait pas l’idée à ce moment mais maintenant…

« J’imagine que tu n’as pas fait attention à l’emplacement de ton abri ? »

Jackpot ou pas Jackpot?
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Message De la survie pour deux, de l'espoir pour mille Empty (#) Mar 15 Oct - 21:28

Je ne sais pas vraiment à quoi m’attendre avec cet homme à la peau qui part en lambeaux. D’accord, il cause et ne pousse pas de gémissements gutturaux les bras tendus d ans ma direction, mais il pourrait très bien profiter que j’aie le dos tourné pour m’y planter un poignard et me laisser pour morte. Je peux pas m’empêcher de le scruter d’un air mutin, mais je réalise quand même que malgré les apparences, il me semble presque « sympathique ». Son petit commentaire quant aux préjugés mort-vivant me fait un brin réfléchir, et m’arrache même un petit sourire fatigué. Je ne peux pas nier que tout ce que j’ai appris, je le tiens des livres, alors pour sûr que ce n’est pas une garantie sur ce qui m’attendait dehors. C’est là que la réalité revient brusquement à moi – on a besoin d’aide où on s’en sortira pas.

« Une ville, pour vous ? » – Que je répète, chassant le bref instant de désespoir qui s’est emparé de mon expression faciale. « Pourquoi… Pourquoi les gens ne se mêlent pas à vous si vous n’êtes pas des morts vivants… Cette maladie, ou cette mutation n’est pas contagieuse n’est ce pas ? »

Curiosité teintée d’inquiétude – je ne peux résolument pas le cacher. Il n’empêche que je suis complètement paumée, comprenant à peine les propos de mon interlocuteur. Je passe le revers d’une main contre mon front fiévreux pour y éponger les gouttes de sueur.

« L’ERGP, c’est eux qu’on doit trouver ! » – Le nom mentionné par la caravane de marchands qu’elles avaient rencontrés la veille. « Denver, oui, vous savez si c’est encore loin d’ici ? »

Je déteste ce ton suppliant qui s’échappe de ma bouche lorsque je demande. Merde, je suis désespérée, et qu’est ce que je veux pas crever ici. J’ai la tête qui tourne, mais je tente de me concentrer sur Karl malgré tout – le seul allié qui pourrait éventuellement nous sortir de là.  Alors que je mets le doigt sur l’évidence même que peut-être qu’il s’agirait peut-être d’un échange plutôt que d’un geste de charité, la goule me questionne sur l’abri. L’évoquer me renfrogne – la dépouille de nos parents doit toujours s’y trouver d’ailleurs… Quant à nos agresseurs, j’ose espérer qu’ils se soient fait bouffer par les bestioles du coin. Je déglutis difficilement en repensant à la confrontation, mais je réfrène le peu de larmes qui souhaiteraient se bousculer au bord de mes yeux.

« On a fui. On s’est perdues. Alors j’en sais rien. » – Peut-être que mon ton lui semblera sec, mais j’ai pas envie de m’étaler sur le sujet. J’ai bien compris que notre abri représente un atout de poids, et tout ce qui s’y trouvait était sûrement source de richesses devenues rares en cette sombre époque. « Les pillards ont du allègrement se servir dedans d’toute manière. »

Je baisse mes yeux sur la bouteille d’eau que je tiens dans la paume de main. Je m’assois auprès de Mary et je lui fais boire quelques gorgées de manière précautionneuse, évitant autant que possible le gaspillage. Il faut aussi économiser si on veut pouvoir tenir la journée. A mon tour, je bois un peu, à la fois frustrée par le fait de devoir me limiter et trop soulagée par l’effet contre mon palais. Je me redresse finalement, reportant mon attention sur l’individu du nom de Karl, et je m’approche de lui lentement.

« Je suis désolée pour l’abri. Je suis incapable de m’rappeler. Je ne connais pas cet environnement. » – Je suis reconnaissante, et j’entretiens désespérément l’espoir que ce type puisse nous aider. « Où allez-vous ? On peut peut-être vous aider… Peut-être qu’on pourrait vous accompagner, et je pourrais payer ma dette envers vous ? »

Je me mordille la lèvre inférieure, éprise d’hésitation. C’est que je sais pas où tout ça va nous mener mais ça sera toujours mieux que de crever ici.
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Message De la survie pour deux, de l'espoir pour mille Empty (#) Mar 29 Oct - 15:33

Contagieux, les goules ? C’était vraiment la plus grosse connerie qu’il ait entendu de toute sa vie, et en deux cent quarante huit ans on en a entendu des choses pas croyables ! Quoi que, y avait bien cette histoire à dormir debout de dinosaure irradié qui vivrait dans le Lac Mead pas loin de New Vegas, ou encore celle des hommes à trois jambes dans les égouts de San Bernardo.

Il pouffa de rire mais redevint aussitôt sérieux en pensant tous à coup qu’il était certains que des personnes peuvent penser de telles choses.

« Contagieux ? Nooooon. C’est juste que beaucoup n’aime pas avoir un cadavre ambulant à moins de 10 kilomètres d’eux, et l’odeur quand il fait chaud ce n’est pas le meilleur des parfums. »

Elles ne mentaient pas quand elles disaient ne rien savoir du monde d'après-guerre, mais comment croire réellement qu’ailleurs il n’y a rien ? C’est si vivant, même après une guerre nucléaire, le virus mutant à certainement aider la chose en boostant l’évolution sans oublier les radiations qui, ont le savait déjà avant le jour du feu, peut donner naissance à des bestioles vraiment étranges.

Plus la discussion avançait plus le profil des deux jeunes femmes se faisait plus précis, si elles avaient quitté leurs abris c’était certainement pas pour vivre la grande aventure sans limites et surtout sans lois, l’anarchie. À peine sortit du dédale d’acier qu’elles partaient déjà pour payer les impôts d’un régime qui n’avait rien à faire d’elles et ne pensais qu’à étendre le territoire.

« Denver, c’est loin oui. Et une fois arrivé là-bas faudra passer les psychopathes qui vivent dans les ruines du stade. »

Karl garda son attention posée sur Sarah encore un petit moment, il lui fallait une réponse sur la question de l’abri. C’était primordial, du moins pour lui, cet abri était synonyme de richesse pour Karl et même d’un nouveau départ. Lui qui dès le moment où il avait posé cette question s'était imaginé à la tête d’un nouvel empire commercial digne d’être un adversaire de la crimson Caravan et des Gun Runner, et voila qu’elle lui répondait sèchement qu’elle ne savait plus où il se trouvait à présent.

Elle s’approche de lui, la main de la goule s’approche de son arme sans la saisir pour autant, Il n’est pas le plus social des hommes du Colorado et encore moins face à une humaine, inconnue et totalement perdue, quand on est perdu on peut rapidement devenir fou. Il en savait quelque chose, il repensa brièvement à l’époque où il c’était cloitrer dans les sous-terrains pour échapper aux retombées radioactives, lorsqu’il commençait à devenir un monstre et qu’il avait presque sombré dans le même délire que beaucoup d’autres goules.

L’eau ne lui suffisait pas, il fallait qu’il les accompagne jusqu’au prochain point civilisé. Elle croyait vraiment au père Noël. D’ailleurs à quoi pouvait ressembler le pôle nord de nos jours. Peu importe. Il était assez sympathique pour ne pas insister sur une contrepartie pour la bouteille, mais à présent c’était tout autre chose, on parlait d’une escorte jusqu’à on-ne sait où.

« Je vais à Boulder. La ville des mutants. » Il jeta un œil aux alentours, suspicieux, l’impression d’être observé fixement par quelqu’un qu’on n’avait pas invité. « Au nord. Si vous me suivez-vous vous éloigner de Denver, mais c’est l’endroit civilisé le plus proche… Pas sûr qu’ont vos accueils à bras ouverts aussi. Je peux vous accompagner jusqu’à la 93, la route je veux dire ne vous n'aurez qu’à aller plus au sud pour rejoindre plus vite l’ERGP"

Il se retourna à nouveau vers le tas d’ordures et donna un coup de pied dedans dans l’espoir de révéler un trésor inestimable, ou en tout cas qui valait plus de dix capsules, en dessous. "De toute façon comment tu pourrais payer une dette dans ton état?"
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Message De la survie pour deux, de l'espoir pour mille Empty (#) Mer 30 Oct - 18:10

Ma question teintée de crédulité semble l’amuser. Et pourtant, j’ne vois pas ce qu’il y a de drôle. Après tout, son apparence pestiférée pourrait laisser croire à une maladie infectieuse. Je me surprends à fixer ce faciès sans ossature nasale qui se tord sous de multiples expressions. C’est vraiment bizarre, voire dérangeant. Lorsqu’il m’explique en reprenant un tant soit peu son sérieux que ce n’est pas contagieux mais que les cadavres ont la fâcheuse tendance à rendre les gens mal à l’aise, surtout l’odeur, j’hoche imperceptiblement la tête. Je fronce le nez mais j’suis bien trop épuisée pour m’effaroucher à ce sujet. Puis, c’est que je voudrais pas le vexer, et il m’évoque un sentiment que j’aimerais éviter de ressentir. De la pitié. Je caresse machinalement la tête de Mary, comme si ce geste pouvait la rassurer – mais la situation me semble pourtant bien cocasse ! A deux doigts de crever, mais en drôle de compagnie.
Une pensée stupide me traverse d’ailleurs l’esprit – et s’il n’était qu’une illusion ? Une image de la mort qui vient de ce pas nous faucher ?
Je le scrute, les yeux plissés, murée dans mes pensées avant d’en revenir à notre échange. Surtout que Karl est en train de me parler de psychopathes qui ont élus domicile dans le stade de Denver. Mon expression se décompose entre inquiétude et désespoir. Je ferme brièvement les paupières, chassant ce sentiment désagréable puis je pose mes yeux sur la goule, le faciès fermé dans une certaine détermination.

« Des psychopathes ? Vous voulez parler des raiders ? » – Que je l’interroge d’une voix lasse. « Pourquoi l’ERGP n’a encore rien fait contre eux ? »

Car, si j’ai bien compris, ce sont eux les cow-boys dans les terres dévastées. Le brin de stabilité et d’humanité dans ce monde chaotique. Est-ce que ce sont les raiders qui nous ont attaqué qui vivent au stade ? Rien que d’y penser, j’ai l’estomac noué. Je referme mes doigts, les phalanges raides en repensant à ce que je ferai si j’avais de nouveau affaire à cette enflure qui a tué ma mère. La douleur momentanée dans ma mâchoire serrée me rappelle à l’instant présent, chassant le visage de celui que je pourrais étriper sans vergogne.

Je me concentre sur Karl, osant même m’approcher malgré son apparence et l’odeur nauséabonde qu’il dégage. Il est notre seul espoir à l’heure actuelle – faut dire qu’ayant vécu vingt ans dans un abri de 80m², forcément que j’ai un sens de l’orientation qui laisse à désirer. C’est si… Immense dehors. Lorsqu’il me fait part de sa destination, à savoir Boulder, une ville manifestement réservée aux mutants, mes épaules s’affaissent de nouveau. Une ville de goules ? Même si celui-là est plutôt sympathique, j’ai de faibles chances de m’en sortir s’ils ont les humains en horreur. Sa proposition de nous accompagner jusqu’à la route qui nous mènerait jusqu’au poste de l’ERGP ne tombe pas dans l’oreille d’une sourde. Un éclair d’enthousiasme passe sur mon visage et je ne peux m’empêcher d’exprimer ma reconnaissance.

« Oh merci, ce serait bien que vous nous accompagniez jusqu’à cette route. » – Il se détourne pour s’intéresser à tout un tas de détritus, s’exprimant sur un ton résigné. Il n’a pas tord – on est dans un état pitoyable, et je vois pas trop comment on pourrait lui rendre service à l’heure actuelle. Je baisse la tête, une moue dubitative étirant mes lèvres. « J’aimerais vous remercier, mais… Je ne peux pas vous donner Alfie. Il est endommagé et on a besoin de lui. Ça fait si longtemps qu’il est avec nous, vous comprenez… »

Mes mains parviennent à mes poches que je tâte brièvement avant de remonter à mon cou où pendouille un bijou offert par ma mère. J’ai aucune idée de combien ça vaut – c’est peut-être bien de la camelote, et même si ça représente beaucoup pour moi, je suis prête à m’en détacher pour gratifier cet homme de son geste. Je m’avance alors sans crainte, pour me poster à un mètre de lui, et je tends ma main dans sa direction, la boucle d’argent cerclant la pierre brune, offerte à sa vue dans le creux de ma main.

« Tenez… Je ne sais pas ce que ça peut valoir, mais c’est tout ce que j’ai. On aurait pu vous aider à récupérer des trucs… Mais je comprends que vous n’ayez pas envie d’vous encombrer de deux pauvres filles comme nous. » – Que je lâche dans un soupir, m’étonnant des yeux clairs de mon interlocuteur. J’me demande bien à quoi il pouvait ressembler avant de devenir comme ça.
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Message De la survie pour deux, de l'espoir pour mille Empty (#) Jeu 31 Oct - 18:10

Karl ne répondit pas immédiatement à la question de Sarah sur l’inactivité des républicains par rapport à leurs proches voisins, il n’avait pas la réponse. Il était peut-être au courant de quelques trucs mais il ne s’intéressait pas aux affaires des envahisseurs du Kansas, pas qu’on n’entend pas parler, au contraire, de nos jours les discutions tournes tout le temps autour de l’ERGP et de la Légion, c’est juste qu’il n’en a vraiment rien à faire. Il n’avait vu la fin d’un monde… et de Jessica, pour que des gars qu’il n’a jamais vus ne lui rappel tout ça, il avait trop souffert autrefois pour voir un quelconque espoir dans les valeurs de l’ancien monde.

« Personne ne sait vraiment, sauf eux. Ils ont peut-être peur, ou alors ils sont trop occupés à surveiller la Légion. »

Il frissonna vraiment cette fois, et son visage se crispa rien qu’en disant ce nom, un signe de mauvais augure. Si Karl aurait été superstitieux il y aurait réfléchi à deux fois avant de le prononcer, de crainte de les attirer, ne dit n'ont pas que quand on parle du loup on en voit la queue ?

« Tu connais pas la Légion bien entendu. Tant mieux pour toi, prie pour que ça reste ainsi. Il y a juste à savoir que c’est des esclavagistes. »

Karl observe les détritus éparpiller sur le sol d’un air détaché, non franchement il n’y a rien de bon à récupérer dans le coin et pas question de revivre la même, et très désagréable, expérience avec les marchands qu’avec l’Asiatique de Jericho. Peut-être faudrait-il fouiller en plusieurs profondeur ? Dans les cabanes, les machines toutes cabossées ou encore dans les tunnels creusés à la dynamite .

Mais serait-il vraiment judicieux de s’y aventurer ainsi sans réelle préparation et seul ?... Ou même accompagné de deux jeunes filles totalement étrangère à ce monde et les dangers qui y rôdent, qui sait si en trébuchant dans un tunnel elles n’iraient pas réveiller un Radscorpion où on ne sait quelle araignée mutante avec des pinces de crabe et une paire de tentacules.

Celle qui parle, l’autre semble trop épuisée, ou écœuré ou peut-être muette pour dire un seul mot, semble intéresser par la deuxième solution. Une escorte jusqu’à la 93, parfait cela ne change rien à son trajet vu que de toute façon il était plus judicieux de passer par les routes –ou ce qui en reste- que de couper à travers le désert et tomber sur une meute de coyote en chasse. Mais encore faut-il qu’elles soient capables de payer.

Lorsqu’il entend le mot « tenez » il se retourne aussitôt, d’ailleurs à ce moment il se demande Sil il n’a pas l’air d’une girouette à tantôt les fixer, tantôt fouiner dans la direction opposée. Il se saisit avec précaution de l’objet, un pendentif. De l’argent, à première vue. Impossible de vendre ça à un survivant, mais qui sait, un amoureux transi ? Un colon hautain de l’ERGP qui veut prouver à sa femme qu’il l’aime toujours alors que deux heures après il ira rendre visite à la voisine ? Il y aurait de quoi extorquer une bonne somme à des gars comme ça, pas une fortune pour autant. Mais contre un voyage comme celui-ci et de toute manière déjà prévue, ça pourrait bien aller. Rah, tu devrais être plus dur en affaire Karl, tu devrais insister et demander le robot et rien d’autre.

Il ouvre sa sacoche et y glisse méticuleusement l’objet en faisant à un grand sourire, ressemblant certainement plus à une grimace qu’à autre chose. Cela signifie bien une chose…

«J’imagine que je peux pas m’attendre à mieux. Marché conclu. »

Il se décala de quelques pas en ouvrant grand les bras pour tenter de chasser toute trace de méfiance ayant persisté, il jeta un œil au robot tous derrière… Rien qu’avec ça il aurait un bon paquet de capsule, saloperie, il fallait qu’il ait choisi le Colorado comme terre de pénitence !

« Occupe-toi du robot, je jette un dernier coup d’œil aux alentours en attendant et on s’en va »

Quel gâchis cet endroit, il reviendrait c’est sûr, et maintenant qu’il avait vu à quoi ressembler le terrain il pourrait organiser une bonne grosse expédition pour tous quadrillés.
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Message De la survie pour deux, de l'espoir pour mille Empty (#) Ven 1 Nov - 17:42



Apparemment, ils étaient nombreux ceux qui se disputaient les territoires. Si j’avais seulement entendu parler des raiders et de l’ERGP, il semblait qu’il existe encore d’autres groupuscules dont il fallait craindre l’existence. J’ai du mal à faire la part des choses, à comprendre les vraies raisons de ces luttes viscérales. A l’évocation de la Légion par mon interlocuteur, je passe une main sur mon visage d’un air désemparé. Rien que le nom, c’est loin d’être rassurant.

« La Légion ? Qu’est ce que c’est ? » – Le ton de ma voix est un peu désemparé. Faut dire que je m’attends au pire, surtout en vue de l’expression de Karl. Ça se pourrait que ça lui fasse terriblement peur ? Inquiétant donc. Je fronce les sourcils, vaguement intriguée dans une terreur latente, et lorsque la goule se montre plus bavarde, je laisse échapper un soupir. « De l’esclavage ? »

Après le vol et les pillages, voilà l’asservissement humain… Pourquoi je ne suis pas vraiment étonnée ? Quel monde de merde. Je respire profondément, les yeux fixés sur le sol poussiéreux. Ma sœur vient de serrer les genoux contre son buste, les yeux éteints.

« Au final, on était pas si mal dans notre abri… » – Lâche-t-elle d’une petite voix.

Je plisse les yeux, pas forcément d’accord avec elle. Vivre désespérée et solitaire, ou vivre dans un danger permanent, faire des bonnes ou mauvaises rencontres ? Mary ne le pense pas. Je suis sûre qu’elle aurait fini par réussir à se suicider dans l’abri. Et ni moi, ni nos parents auraient pu l’en empêcher. Karl semble à mille lieux de nos interrogations et doutes. Il semble bien plus concentré sur ce qui nous entoure. Sûrement espère-t-il se faire quelques capsules ? On devrait en faire autant.

Une fois que je lui tends la seule compensation que je puisse trouver sur moi, la goule daigne m’adresser son attention et jauge le pendentif d’un dur regard. Il pourrait très bien nous voler Alfie… De toute manière, je n’aurais sûrement pas la force de l’en empêcher. Mais non, faut croire que ce Karl est un type bien. Je m’en rappellerai. J’ai une pointe au cœur lorsqu’il s’empare du bijou et l’enfouit dans sa sacoche. Je me demande bien où est-ce qu’il va finir… Dans quelles mains crasseuses ?
Même si j’me sens attristée, comme si on m’avait dépossédé de quelque chose qui m’était cher, Karl reprend la parole avec un semblant… D’enthousiasme douteux. J’acquiesce pourtant, attrapant ma sœur par les poignets pour l’aider à se redresser. Je m’assure qu’elle va bien d’un regard convenu et je m’en retourne vers Alfie pour replacer les fils qui s’échappe de son abdomen et referme le clapet. Je l’active, et le bip singulier de démarrage se fait entendre.

« Bonjour, miss Sarah. Je suis heureux de vous voir. »

J’esquisse un sourire. Poli en toutes circonstances… Je lui fais signe de me suivre et je reviens en direction de la goule, l’air vaguement soucieux.

« Au fait Karl, je peux vous poser une question ? » – Une interrogation qui me vient comme ça. Parce qu’il est difficile de me faire une idée de ce genre de choses, tellement j’ai eu peu de contact dans ma vie. « Vous avez quel âge ? »

Et parce que c’est pas évident de s’en faire une idée chez une goule. Je fais signe à ma sœur de nous emboîter le pas et j’approche de Karl, m’inclinant dans sa direction pour lui causer.

« Racontez-moi… Les symptômes ont mis long à apparaître ? Avez-vous pu faire des analyses médicales ? » – Quitte à craindre un peu la moquerie de la réponse, ça m’intrigue vraiment.

Un souffle chaud me balaie la figure, paupières closes sous l’assaut du sable fin. Je grimace brièvement avant de jeter un œil autour de moi. Je ne sais pas, une mauvaise intuition, comme permanente vu que tout ça est nouveau pour moi.[/color][/b][/color][/b]
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Message De la survie pour deux, de l'espoir pour mille Empty (#) Mar 5 Nov - 15:49

Sarah trifouilla dans la machine inerte et voila qu’elle reprenait vie, bon sang en plus elle était en état de marche, salua sa maitresse et la suivi lorsque cette dernière se dirigea à nouveau vers Karl.

Pourquoi ne pas avoir fait sauter la cervelle des deux humaines quand il aurait pu le faire - en fait il pouvait toujours le faire, mais un contrat avait été « signé » et on tient parole chez les Kroenen- pour tous prendre ? Le pendentif et le robot. Combien il aurait gagné en revendant tous ça… le jackpot, de quoi rattraper le faux espoir de l’abri abandonné, pourquoi être aussi bon.

Il quitta ses pensées, se disant qu’il ne servait à rien de se lamenter ainsi et qu’une autre grande occasion de faire fortune se présenterait bien un jour ou l’autre, lorsqu’elle lui demanda son âge.

« Tu demandes ça à cause des rides ? » dit-il avec un sourire moquer « Je me demande si un gars compte toujours les années, ça ne sert plus à rien de nos jours. En tout cas j’étais là avant tout ça, avant la guerre. J’ai dépassé les deux cents ans. »

Il mit la main devant ses yeux en voyant arriver une rafale de vent et tout le sable qu’elle transportait.

« De mémoire je dirais que ça a été rapide. Quand tous à exploser la plupart de ceux qui ont survécu sans avoir payé le ticket d’entrée des abris ont dû se cacher dans les égouts ou le métro pour ce protégé des radiations et des retombées, je me souviens même d’une époque… il y a un peu moins de cent ans peut-être, où la pluie était parfois luisante. »

Il leva les yeux vers le soleil déclinant pour savoir vers où se trouvait l’Est et se mit en marche vers celui-ci, vers la route encore invisible à leurs yeux et continua sa petite histoire de mutation.

« Je n’avais pas de miroir dans le métro, je n’avais pas grand-chose. Alors je pourrais pas dire à quel moment ça a réellement commencé mais ma peau s'est desséchée, puis elle s'est écaillé,  je m’en suis pas vraiment inquiété mais quand mes cheveux ont commencé à tomber… » Il passa sa main dans ce qui lui restait de chevelure « D’ailleurs Dieu merci ceux-là ne sont pas décidés à se faire la malle… Et j’ai paniqué quand mon nez a commencé à tomber en morceaux. La première fois que j’ai croisé mon reflet j’avais l’impression de ne plus existé, que je n’étais pas moi. Je suis presque devenu fou. »

Il ricana « Je crois que je le suis devenu en réalité. Et tu te doutes bien que dans le métro il y a pas moyens de faire des analyses médicales »

Il ouvrit sa sacoche et en sortit son casque noir pour le mettre sur sa tête, la chaleur avait sensiblement baissé ou peut-être que c’était une impression à cause du vent et il jugea bon de le remettre pour éviter le sable dans le visage ou survivre à un tir dans la tête par un snipeur embusqué.  

« À moi de poser une question maintenant. Pourquoi rejoindre l’ERGP ? C’est vrai quoi, t’as tant envie que ça de payer des impôts et pour ça trouver un travail, un travail pour lequel rien ne t’a préparé dans ta petite vie d’habitante d’abri classique? » dit-il avec une voix à présenté filtrer par le masque, donnant un drôle d'air à celle-ci déjà bien étrange à la base.

C’est sûr, Karl n’avait pas une très haute estime des républicains ignares qui ne savent du monde d’avant que ce qu’ils ont lu dans des livres et sur des affiches bourrées de propagande. Et c’était la même chose pour la NRC à l’Ouest. Pour ce qui est de la Légion, il avait asse de souvenir de sa vie d’avant pour savoir que c’était une plutôt bonne idée –selon lui- à la base de récréer une civilisation dans le style Rome antique mais sa condition de non humain l’obligeait à la fuir comme la peste… Oui, il n’avait rien contre le fait qu’ils pratiquent l’esclavage après tous, tous les grands empires en ont, ils les appellent justes par un autre nom… Prisonnier dans un camp de travail par exemple, ou concierge avant la guerre.

En fait Karl aimait ce nouveau monde, c’était dur et dangereux mais il appréciait de vivre dans un monde avec pas ou peu de lois, avec aucun impôt, avec la liberté avec un L majuscule. Les communautés que Karl pourrait à la limite appréciée dans le Colorado seraient Jericho et Boulder. Les raiders pouvaient aller se faire foutre, il savait qu’une vie de meurtre, de drogue et de vol était une bonne vie mais à présent qu’il avait quitté les rangs il les voyait juste comme des vermines… n’étaient-il pas lui-même en quelque sorte une vermine ? Une vermine sur la voie de la rédemption en tout cas.
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Message De la survie pour deux, de l'espoir pour mille Empty (#) Mer 6 Nov - 20:32

Même si ça m’est douloureux de faire le moindre mouvement, on peut dire que la gorgée d’eau m’a ressaisit. On est toutes les deux épuisées, mais l’on ne fermera pas l’œil sans avoir un semblant de sécurité – et trouver un coin tranquille, c’est pas bien facile en ce moment. C’est déjà un miracle qu’on ait pu croiser la route de Karl, et qu’il accepte de nous aider. Sa plaisanterie sur ma question m’étire une moue dubitative. Je ne voudrai pas le vexer, mais de toute manière, les goules doivent toutes y être habituées. A ce que l’on leur pose des questions sur leur âge, et sur l’avant. Je lui jette un regard de biais et ma mâchoire se décroche d’elle-même lorsqu’il me dit qu’il a plus de deux cents ans et qu’il a connu l’Avant-Guerre. Je cligne des paupières, laissant échapper un petit rire sec comme si c’était une simple plaisanterie. Mais au sérieux de sa remarque, je finis par déglutir, sourcils froncés.

« Waou… Est-ce que ça veut dire que vous êtes… Immortel ? » – Fantastique ! La mutation n’a donc pas seulement altéré ses cellules, mais les a amélioré dans un sens. Je fixe un instant mes pieds, figée dans mes pensées, avant de lever les yeux vers lui. J’ose à peine imaginer quel cataclysme ça a du être. Les populations affolées tandis que les Géants étaient bien abrités dans leurs abris hors de prix. « Mon dieu… ça a du être terrible. Est-ce que vous étiez seul ? »

Cela doit être si horrible de voir tous ceux que l’on aime disparaître. Et j’imagine que s’il a deux cent ans, il a du en voir du monde défiler. Je comprends cette méfiance exigüe, et ce détachement instinctif. Qui voudrait s’attacher à quiconque dans ces termes ? Karl était parvenu à survivre en se cachant dans le métro et j’imagine qu’en vue des conditions de vie, ça n’a pas du être simple pour lui de se rendre compte de ce qui lui arrivait. Son histoire est poignante et je me rends compte d’ô combien on doit lui sembler inutiles. Plus de deux cent ans de vie, ça a de quoi vous rendre parano, égoïste et ça doit être sacrément usant aussi. J’humecte mes lèvres, sur le point de poser une question qui me taraude.

« Vous n’avez jamais été… Fatigué de cette vie ? Vous n’avez jamais eu peur de la solitude que ces mutations vous ont imposée ? » – Je peine à me mettre à sa place. Comment le pourrais-je ? Ayant vécu vingt ans dans un abri, ne connaissant rien de ce monde dans lequel j’évolue maintenant, comment pouvoir imaginer ce qu’il a pu endurer ?

On marche lentement et prudemment. Enfin, surtout parce que notre état ne nous permettra pas de faire mieux. J’observe Karl se munir de son casque qu’il enfile sans plus tarder. Que craint-il ? Je l’ignore, et je ne peux m’empêcher de le fixer d’un air sceptique. Il me pose alors une question – une question à laquelle je ne m’attendais pas vraiment. Pourquoi vouloir rejoindre l’ERGP ? Karl me décrit un train-train ennuyeux et une vie rangée – un quelque chose qui ressemble à une prison. Je n’y ai pas vraiment songé et j’ai surtout réfléchi en fonction du danger perpétuel des terres dévastées. Sourcils froncés, mine songeuse, je prends le temps de réfléchir avant de répondre.

« Qu’est ce qu’il y a pour nous là-dehors ? Penses-tu que ce que ça peut nous offrir conviendrait mieux qu’un boulot pour lequel on n’est pas préparé ? » – Que je lui demande dans un chuchotement. « Des criminels, des animaux dangereux, est-ce que ce train de vie te convient ? Un monde sans règle, ça me fait peur, car c’est l’ouverture à tous les vices et à la cruauté. »

Je me pince les lèvres, éprise d’hésitation.

« J’aimerais bien en apprendre plus sur ce monde. Sur sa faune et sa flore. Sur les mutations. J’suis pas bête tu sais. Juste… Ignorante, pour le moment. Mais j’aimerais beaucoup… Me rendre utile. A part l’ERGP ? Quel choix on a ? » – Je plisse les yeux, concentrée sur l’expression faciale de mon interlocuteur. « Et est-ce que ta vie de prospecteur solitaire te convient ? »

Je masse mes phalanges meurtries, un long soupir s’échappant d’entre mes lèvres.

« Tu as une famille ? Est-ce que tu sais ce que ça fait d’avoir l’intime conviction de devoir t’occuper de quelqu’un et de le protéger ? »

J’ignore s’il en a une ou non, de famille. J’imagine que c’est un peu compliqué pour les goules.


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Message De la survie pour deux, de l'espoir pour mille Empty (#) Sam 9 Nov - 13:30

« Immortel ? » il cherche au plus profond de sa mémoire, à ce qu’il en sache il n’a entendu que des rumeurs sur l’espérance de vie des goules, la plupart ne savent pas eux-mêmes quand ils quitteront ce monde et s'il est possible qu’ils en finissent autrement qu’en se faisant trouer la carcasse. C’est une sombre époque, une époque d’ignorance. « Franchement… Je sais absolument pas si on peut mourir de vieillesse. »

En y réfléchissant plus sérieusement il avait déjà rencontré des confrères, conscient ou sauvage, qui perdaient des membres où souffrir d’arthrite voire même être à présent totalement incapable de se déplacer mais mourir… Il espérait bien qu’un jour la mort vienne le prendre, il n’avait absolument pas envie de finir en légume immobile dans les ruelles de Boulder à attendre un autre fin du monde.

Il repensa à sa famille, et à Jessica lorsque Sarah lui demanda s’il était seul lors du grand cataclysme. Il aurait dû l’emmener avec lui plutôt que de la laisser à Los Angeles, sans même lui dire où il allait, mais c’était le chaos, les malades hurlaient et des quartiers entiers étaient sous quarantaine.

« On n'était jamais seul avant la Guerre »

Il expira bruyamment, pour chasser la nostalgie qui c’est emparer de lui quelques instants. Il regarde l’horizon en écoutant la prochaine question, il est normal d’être aussi curieuse quand on est face à un individu plus vieux même que le monde qui nous entoure, lui-même aurait voulu avoir quelqu’un pour répondre à toutes ses interrogations plutôt que de découvrir douloureusement au fur et à mesure, durant des années à errer dans but depuis la Californie. Oh oui il en avait vu des choses, les premières mutations de la faune et de la flore, l’époque où la NRC n’était qu’un petit village de paysans et où les Super Mutants n’étaient qu’une légende la côte Ouest.

« Je n'ai jamais eu une vie très heureuse, alors la solitude et moi on est de vieux amis. »

Cette discussion lui rappelait définitivement toutes les étapes de sa longue vie, ça devait être ainsi avec toutes les goules cela-dit, comment ne pas ressasser sans arrêt les vieux souvenirs –quand on en a encore- quand notre tête en est remplie. S'il n’avait que des images floues de l’époque où tous n’étaient pas encore en train de partir en couille, il savait qu’il était rejeté par les autres, renfermé et haineux.

Il reste silencieux, dans les brumes du passé lorsqu’elle répond à sa question sur l’ERPG. Ne réagissant qu’à la partie sur les vices et la cruauté par un simple regard, le bien et le mal, des vieilleries qui ne sont plus d’actualité. On sent bien que celles-ci ont vécu coupé du monde, c’est comme si elles avaient voyagé dans le temps.

C’est vrai que si on veut vivre une vie tranquille, proche de celle d’autrefois c’est le meilleur choix, mais rejoindre une nation au bord de la guerre est rarement une bonne idée, c’est comme se mettre une étiquette sur le front « dommage collatéral »

« Je pense arrêter la prospection, je suis trop… vieux. Et ça m’a jamais apporté asses d’argent. »

Il n'avait aucune idée de se qu'il ferait si il arrêtait vraiment la prospection, mais ça restait toujours dans un coin de sa tête... Il y avait bien cette entreprise de récupération mais mettre ça en place à partir de rien?

Une famille… Même dans le nouveau monde il avait eu ce qui pouvait le plus ressembler à une famille, même s'il avait tué les parents de la petite il l’avait élevé comme sa propre fille.

« Oui je sais ce que ça fait. Et je m’en suis vite débarrassé »

Il exagérait un peu, s'il l’avait laissé aux soins des fanatiques de Jericho c’était pour le bien de la petite. Il avait déjà du mal à survivre, et à l’époque il était hors de question de vivre dans une cabane en ville à gagné sa vie en… en mendiant. En revendant la bouffe avariée que laissaient tomber les passants.

« J’espère qu’elle va bien. »
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Message De la survie pour deux, de l'espoir pour mille Empty (#) Mer 13 Nov - 17:59

Ça me parait dingue, qu’un tel mystère subsiste encore. Les goules finissent-elles par mourir de manière naturelle ? L’altération de leurs tissus leur permet-elle tout de même de rester en vie après tant d’années ? Des centaines d’années ? Ça me semble si improbable, et de ce fait, tellement intrigant ! Sourcils froncés, mine perplexe, je lui jette un regard de biais tout en songeant à cette découverte. Concernant l’Avant-Guerre, je peine à imaginer que la population fusse nombreuse à tel point de ne plus savoir où se mettre. Tous ces grands espaces, s’ils étaient remplis de personnes, je ne sais pas si je me sentirai à l’aise. Je ne suis déjà pas franchement habituée à avoir de la compagnie, alors imaginez être serrée dans une foule.

« Ca doit te faire drôle… » – Je le tutoie, sans vraiment me rendre compte que ma curiosité m’a rendu familière avec lui. Lorsqu’il mentionne que la solitude est une de ses vieilles amies, je ne peux m’empêcher de sourire, amusée par la formulation.

J’éponge les quelques gouttes de sueur qui perlent à mon front, fermant un œil sous l’assaut du soleil. Tout est très étrange, amplifié par l’éreintement de notre calvaire.

« Tu arrives à te rappeler de tout ? Plus de deux cent ans de souvenirs, ça ne doit pas être simple à retenir… Surtout avec ce que l’humanité a connu. » – Petit commentaire somme toute inutile mais pertinent. Sans aucun doute, Karl doit avoir son lot de folie pour avoir vécu tout ça, et je serai bien incapable de lui en vouloir pour ça.

J’ignore bien si mes paroles le touchent. Après tout, les expressions de sa figure sont quelques peu indéchiffrables. Qui aurait pensé que l’arrête d’un nez aidait tant à la tâche ? Le fait est que ma discussion avec lui me couve dans le doute. Que faire ? Comment survivre ? Beaucoup de questions, auxquelles je n’ai aucune réponse.
Quand Karl me dit qu’il pense arrêter la prospection, ça m’arrache une nouvelle incompréhension. J’ai cru comprendre que c’était ça le pilier de ce monde. Pour survivre, il faut avoir de quoi troquer, et pour ainsi faire, il faut bien faire de la récupération. J’ignore encore quel genre de métier l’on peut trouver dans les terres dévastées. Et je doute pouvoir trouver un conseiller d’orientation dans le coin.

Je flatte l’avant bras de ma sœur, m’assurant qu’elle ne va pas faire de syncope sans crier gare. Elle m’adresse un sourire fatigué, la vue de ses joues creuses et crasseuses me heurtant de plus belle. On doit vraiment pas être jolies à voir. D’ailleurs, je tâte ma joue de l’index et j’en ressens une forte douleur. Je crois qu’on appelle ça des coups de soleil. C’est… Douloureux.

Karl évoque une personne dont il a du s’occuper, feignant une indifférence que je devine mensongère. Sûrement même qu’il était foutument attaché à la personne en question. Son petit commentaire un peu plus sincère m’arrache un nouveau sourire.

« Tu ne l’as pas revu depuis combien de temps ? » – Je jette un œil à ma sœur, tout en posant la question à la goule. Je me sentirai incapable de laisser ma sœur. On a toujours été ensemble – c’est une question de famille et il est impensable pour moi d’essayer de m’en « débarrasser » comme il dit si bien. « J’aurais bien aimé voir Boulder City. J’imagine la connaissance que vous détenez – ces centaines d’années, ça fait de vous des puits de savoir. J’dois te paraître stupide, mais pour quelqu’un comme moi, tout ça est fascinant. »

« Plongée dans les rares livres qu’on avait. » – Commente Mary, m’arrachant un sourire. C’est la première fois qu’elle parle depuis des lustres – chose qui est en soi plutôt rassurante.

Après quelques secondes, mon visage se fait plus grave. J’étire une moue dubitative, hésitante, avant de reprendre la parole.

« Dis, vu qu’on débarque un peu. Les raiders, on connait, la Légion, je crois deviner à quoi ça peut ressembler. Y a autre chose à savoir sur les terres dévastées ? »

Espérons que monsieur potin délie sa langue.

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Message De la survie pour deux, de l'espoir pour mille Empty (#) Sam 30 Nov - 10:33

La goule regarde droit devant, pour être plus précis dans la direction où ils se dirigent sans oublier de jeter de temps à autre quelques regards aux alentours, fixant de manière suspicieuse la moindre déformation due à la chaleur ou sable s’envolant au grès du vent.

« Je me rappelle… De pas grand-chose avant la guerre. Tu te souviens parfaitement de ta petite enfance . Bah moi c’est pareil, c’est très flou, quelques moments marquants. Quelques visages lointains. Je commence même à oublier les premières années du nouveau monde, dans quelque temps j’aurais oublié ma famille et mon histoire. »

Karl, un brin défaitiste ? Non. Il aime se dire réaliste. C’est vrai, à quoi bon s’accrocher à une histoire et à des souvenirs alors qu’ils n’ont aucune importance de nos jours, ont vous tir dessus sans même vous demander votre nom, ont vous haï pour votre propre nature. Certaines goules disent que les souvenirs c’est la clé, c’est en se souvenant qu’on reste conscient et que renié son passé nous entraîne lentement vers les tréfonds de la folie, vous devenez sauvage à force de vivre uniquement dans le moment présent. Mais lui, il a remplacé le passé par l’avenir.

Il a peur, le prospecteur en armure noir est un chasseur solitaire, un suicidaire en quelque sorte, un vagabond sans foi-ni-loi pour certains ou un protecteur des droits des mutants pour d’autres. Il ne craint pas la mort tant que ça, mais il a peur des hommes et de la folie. Il refuse de croire que lui peut sombrer, qu’il peut disparaître à tous jamais et ne laisser qu’un mort-vivant cannibale derrière lui.

Il lui est déjà arrivé de faire la conversation avec un frère sauvage, et même si les réponses étaient juste des gargouillis ou des paroles sans queue ni tête il avait compati.

Il tourna la tête vers Sarah quand celle-ci lui demande depuis combien de temps il n’à pas vu sa protégée. Il n’à jamais compté les jours, pour lui demain c’est la même chose qu’hier et avant-hier, comme un animal qui se contente de survivre sans se soucier du monde extérieur.

« Trois ans ? Peut-être quatre. » Il était près à replonger dans un moment de nostalgie, certainement un des moments les plus triste qu’il a connu avec l’abandon de Jessica et la mort de sa famille en quelques fractions de secondes mais la jeune humaine enchaîna tous de suite avec d’autres paroles.

Il ricane, de toute évidence Karl est un individu moqueur, il se découvre chaque jour un peu plus, il faut dire qu’il à rarement l’occasion et l’envie d’avoir une longue discutions avec quelqu’un.

« A Boulder les seuls gars qui savent encore réfléchir c’est les gars du labo. Les autres c’est comme des vieux centenaires. Ce qu’ils sont en faite. Tu sais se que ça fait la vieillesse ? Non, j’imagine que chez-toi y en avait pas où que vos magnifiques machine les gardait en état. Ils sont timbrés, ils sont en total décalage avec le monde actuel. Il y en à certains qui regarde encore les rares journées d’avant-guerre pour trouver un travail à New-York. Ahah »

Il jette un autre regard aux alentours, et derrière eux aussi. La menace est partout, surtout pour un voyageur solitaire… ou un voyageur solitaire accompagné de deux jeunes filles inapte au combat. Elles avaient payés pour une escorte, mais le prospecteur était loin d’être un chevalier servant, un paladin des terres désolées et si elles se retrouvaient avec un monstre les plaquant à terre avec des crocs acéré près à leurs lacéré le visage il se ferait pas prier pour profiter de la situation et filer. Une piètre escorte vous dite ? Oui mais une escorte tous de même.

« Héhé, je parle tellement que j’en donne l’impression d’être le guide officiel des terres dévastés ? Bah, je pense avoir dit le plus important. Le jour il fait chaud, c’est long et fatiguant mais faut éviter de trop bouger la nuit, c’est là que la plupart des grosses créatures quittent les cavernes et les ruines pour chasser. Hum… Je ne sais pas, j’ai jamais été du genre à conseillé les gens. »
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Message De la survie pour deux, de l'espoir pour mille Empty (#) Ven 6 Déc - 9:57

Je me sens un peu bête à lui poser toutes ces questions. Bien sûr que si j’avais plus de deux cent ans, j’aurais sûrement du mal à me rappeler du début de ma vie. C’est triste d’imaginer qu’il aura vite fait de tout oublier, de ne plus même savoir qui il est. Lui résister à la folie, depuis tout ce temps, c’est déjà un vrai miracle. Mary est muette, sûrement parce que Karl ne lui inspire pas franchement confiance. En scrutant le visage de mon interlocuteur, je devine qu’il reste attaché à cette jeune fille, même s’il tente de se montrer indifférent. La carapace qu’il a appris à se forger depuis ces deux derniers siècles doit être sacrément tenace, mais je suis rassurée de voir que même après tout ce qu’il a vécu, il n’en reste pas moins humain.

« Ca doit sûrement être douloureux de perdre tous ses proches, mais c’est encore ça qui vous préserve de la folie. Les relations humaines. » – Pure supposition. Je ne vais pas lui dire comment gérer sa vie. Quand il me parle de Boulder et de la population décrépie qui s’y trouve, mentionnant que je ne dois pas franchement connaître la vieillesse, je fronce les sourcils avec circonspection. « Chez moi, y avait que mon père, ma mère et ma sœur. Donc non, je ne connais pas la vieillesse mais je peux me douter des symptômes. »

Symptômes. J’en parle comme d’une maladie tant ça ne m’est pas familier. Karl a l’air de croire que j’ai vécu jusqu’à maintenant comme une petite princesse, enfermée dans mon abri en toute sécurité. Y a un peu de ça, mais il ne s’imagine même pas à quel point la solitude était tenace là aussi.

« Bien sûr, je peux pas comprendre la moitié des choses que t’as vécu. Mais ce que je sais, c’est que rester cloitré entre quatre murs, en s’entendant rabâcher que tu seras vouée à jamais voir l’extérieur, que tout est mort. Que tu ne tomberas jamais amoureuse, que tu n’auras probablement pas d’enfant, et que t’es pire qu’un robot à devoir faire les mêmes tâches tous les jours parce que tu n’as rien d’autres à faire. Ben, ce lot de solitude, même sur vingt ans, ça laisse des séquelles. » – Je suis même persuadée que ma sœur aurait mis fin à ses jours sans que je ne puisse l’empêcher. Elle avait tout le loisir d’y songer à longueur de journée.

J’inspire longuement, profitant d’une brise qui rafraichit l’atmosphère. En fait, je suis plutôt contente d’être sortie de l’abri. Même si l’on essaie de survivre et que pour l’instant, on s’est heurté à bon nombre de péripéties – au moins on vit.
Je coule un regard à ma sœur, constatant qu’elle semble bien plus énergique que précédemment. La goule est aux aguets, et j’essaie de l’imiter malgré la fatigue. Le conseil qu’il me donne n’est pas tant nouveau – se cacher de nuit pour éviter les prédateurs, marcher de jour pour en croiser le moins possible. Lorsqu’il m’assure qu’il n’a jamais été habitué à conseiller les gens, je me fends d’un sourire.

« Vous avez l’droit d’être bourru, mais je ne pensais pas que ça se perdait avec l’âge, la sociabilité. »

Un nuage de poussière se soulève devant nous, et un bruissement suspect est audible, même pour les moins attentifs d’entre nous.

Citation :
Le membre 'Sarah Sheppard' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'PNJ en extérieur' :
De la survie pour deux, de l'espoir pour mille 266199Raidersolitaire

En observant les aspérités du terrain, je distingue une silhouette décoiffée qui se redresse. Il s'agit d'un homme, le visage marqué par le soleil, une énorme cicatrice lui barrant la moitié du visage. En nous voyant, il esquisse un rictus en dégainant son flingue.

« Tiens tiens, on s'est perdu ? » - Raille-t-il.

Instinctivement, je range Mary derrière moi, glissant ma main dans le bas de mon dos pour attraper l'arme à feu que j'ai coincé à ma ceinture. Avec la fatigue, il est clair que je vois pas grand chose et que je suis à peu prés sûre de ne pas être efficace.




Dernière édition par Sarah Sheppard le Ven 6 Déc - 9:58, édité 1 fois
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