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Une agression qui tourne mal.

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Message Une agression qui tourne mal.   Empty (#) Lun 11 Nov - 22:25

Le vent soufflait, murmurait et prévenait Aaron dans une langue mystérieuse et milliaire qu'il ne pouvait comprendre. Des terres dévastés, il n'a jamais rien voulu apprendre ! Ainsi il ne pouvait pas appréhender ce doux langage, ce magnifique chant du souffle qui lui disait de retourner chez lui. Un danger allait frapper cette terre et un plus grand encore allait frapper le Gormogon. Avec tendresse le vent annonçait la venu d'une tempête de sable, mais seul les initiés pouvaient deviner cela dans le ballet du sable dansant aux rythmes de ses mots.

Seulement, fous et ignorants n'en prenaient pas garde, trop soucieux de suivre à la trace l'appât du gain. Sourd du danger qui grondait, Aaron continuait son chemin. Il n'aurait pu dire quelle journée on était, cela n'avait pas d'importance, c'était l'après-midi et il faisait beau et chaud. Les ombres étaient bienvenues et naissaient seulement derrière les ruines de l'anciens temps qui s'élevaient misérablement vers les cieux. Le sable brûlant réverbérait le jour ce qui éblouissait Aaron. Il connaissait le chemin jusqu'au supermarché et c'était la première fois depuis son retour qu'il y retournait. Il espérait que le lieu allait être plus accueillant, et plus garnis.

Il n'était pas rare que des voyageurs se réfugient dans un abri tel que le supermarché. Souvent, maladies, attaques, famines et radiations achevaient les aventuriers. Aaron espérait retrouver les bien abandonnés des morts ou quelques nourritures de l'avant-guerre qui auraient survécu aux fouilles minutieuses des gens comme lui ! Il s'était mis dans l'idée de faire le tour des ruines de Denver, un long, très long tour !

Aaron portait un manteau usé en cuir marron, où sous son cuir se trouvait son arme à feu à la droite de son cœur. Il était habillé d'un jean bleu troué, de chaussures autrefois grises et maintenant bruni par le sable, d'un sac à dos contenant seulement une petite réserve d'eau. Autrement dit, une gourde. Enfin, à sa ceinture se ballottait son coupe-coupe. Plus de la moitié de son visage était caché par un sombre cache-nez rapiécé. Sa barbe de trois jours était aussi propre que sa chevelure brune. Ses yeux éclatants traduisaient toute la volonté qui animait son âme, telles les fenêtres de son esprit.

Espérant trouver des ombres bienveillantes, il ne progressait pas sur les routes et il coupait par les ruines. C'était plus long, mais plus agréable et plus sûr. Il pensait que sur les chemins dégagés on était vu de loin, c'était une précaution inutile. Il marcha un petit moment avant de voir apparaître la silhouette de la bâtisse tant désiré. Tout à coup, il crut entendre un bruit étrange, un bruit mystérieux né loin derrière lui, mais ceci était étouffé par le vent. Aaron ne pouvait l'identifier malgré ses sens acérés. Il ne chercha pas plus en avant, de toute façon, s'il était  suivi par quelques diables cela fait longtemps qu'ils auraient dû l'attaquer.

Le supermarché est de ces lieux clos et sombre où le nombre compte moins que dans les grands espaces. S'il doit régler quelques désirs malfaisants, il le ferait à l'abri des lumières révélatrices du soleil, il le fera avec l'aide des ténèbres et en usera telle une cape. Sans se retourner, il pressa le pas, pas d'un coup, non, mais en crescendo pour ne pas alerter des yeux pernicieux qui pourraient se poser avec envies sur lui. Il dut subir un moment les rayons brûlants de l'astre ardent puisque les ruines se faisait de plus en plus rare jusqu'à disparaître complètement. Sans trop tarder, il traversa un parking inutile et se retrouva nez à nez face au supermarché. Autour, c'était le désert sur quelques centaines de mètres

Il pénétra à l'intérieur en poussant une plaque de tôle escamotable à l'une des trois entrées (c'était celle qui se trouvait le plus à droite). En effet, les entrés étaient condamnées par des plaques d'un métal quelconque. Il fit bien attention de remettre la tôle comme il avait trouvé après son passage. Il prit même la peine de poser en équilibre sur la plaque trois boites de conserves vides qui jonchaient le sol.

Inquiétante, c'est l'atmosphère ressenti par tous les saints d'esprits qui pouvaient traverser ce vaste lieu. Toujours les cinq sens en alertes il analysa en un instant les entrailles du supermarché. Face à lui, se trouvaient une série de caisses enregistreuses qui faisaient barrages, on y trouvait bien des débris qui ornaient ces caisses, comme formant ensemble une barricade inefficace. Derrière, se trouvait d'innombrables rayons hauts d'un mètre soixante dont on ne voyait pas la moitié de leurs longueurs. Innombrable, à cause des ténèbres, les seigneurs de ce miteux château plat : En vérités le peu de fenêtres, qui se trouvaient au plafond surélevé, étaient assombries par la crasse et le sable accumulés aux fils des années.

Il est déjà annoncé que l'on trouvait par terre plusieurs boites de conserves, mais pas que, bout de bois pourries, morceaux de métaux rouillés et d'anciennes traces de sangs se partageaient de manière chaotique le sol détruit. Du sang, il ne pouvait le voir, mais il était certain de découvrir dans ses recherches un ou deux cadavres pourrissants. Le parfum immonde de la mort l'en convainquit. Lorsqu'il passa entre deux caisses enregistreuses, sa main droite en caressa une par mégarde, il sentit sous sa peau une quantité incroyable de poussières. Il se déplaçait silencieusement et attendait d'entendre l'avertissement des boites de conserves : leurs chutes signifiaient qu'une personne rentrait. Il rejoignit les rayons, ses prunelles aux aguets

L'ambiance était pesante, Aaron, trop grand, dû courber le dos pour ne pas que l'on voit son crâne des autres rayons. Ses pas légers ne faisaient aucun bruit, Loyd respectait par nécessité le silence qui régnait en ce lieu. Un calme éphémère car, bientôt le sang allait la violer et tandis qu'il disparaissait  dans les noirceurs du bâtiment : son destin se mettait en branle.
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Message Une agression qui tourne mal.   Empty (#) Mer 13 Nov - 17:52

Bouc émissaire

   Eddie s'était endormi depuis déjà quelques heures, sous l'effet de l'alcool. Rose en avait profité pour faire un tour non loin de leur habitation, accompagnée d'Ote. Ce faucon, elle l'aimait et lui, était fidèle. Il s'avérait être de plus un très bon éclaireur. Elle était assise sur une pierre, Ote perché à ses côtés.
Ote lui venait de son père, cela avait été son cadeau pour ses dix-huit ans. Parfois elle s'en remémorait, tout comme parfois elle essayait de se rappeler qui était Rose à l'âge de l'enfance et de l'innocence. Cette petite fille bien élevée et bienveillante. Aimée et aimante. Elle se souvenait également des premières bêtises commises avec ses amis. Jamais elle n'aurait pu se douter qu'elle finirait dans une petite bande de raider et que ses amis mourraient par sa faute. Ou bien même que Walter ne se trouverait être qu'un sale fils de pute qui décéderait les couilles arrachées. Non, jamais.
   Elle fit une moue de dégoût. Et alors qu'elle s'apprêtait à rentrer retrouver Eddie et l'imiter dans son sommeil, elle aperçut une silhouette au loin. Un homme, seul. C'est tout ce qu'elle pouvait voir à cette distance. Parfait ! Cela serait le moyen de se remplir les poches et de relâcher sa colère sur quelqu'un.


« Eddie ! Cria-t-elle en entrant en trombe dans leur maison. Bouge ton cul mon vieux y'a un péquenaud isolé qui s'est pointé.»
L'assoupi se réveilla en sursaut et mit du temps à assimiler les mots de son amie. Après coup, il se leva alors en vitesse et se prépara.
« Si fait, j'suis paré. Dit-il d'un ton plutôt jovial.
-J'y compte bien. Je me prends un remontant et, en route. »
Elle ouvrit alors un des tiroirs du buffet et en sortit de quoi se faire un shoot de psycho. De quoi bien se préparer.
« La même pour toi, mon vieil ami ? »
« Si fait, ça me réveillera. » répondit-il alors qu'un peu d'alcool coulait encore dans ses veines.


    Une fois leur action terminée, ils sortirent, attendant qu'Ote trouve la direction de leur future cible. Leurs lunettes de soleil montées sur le nez, ils suivirent alors leur allié fidèle. Pendant la durée du trajet, Rose s'imaginait les douleurs et les supplices qu'elle ferait subir à leur proie pour se défouler. Cela l'avait remplis d'une grande impatience. Mais alors qu'ils tentaient de rester plutôt discrets dans leur chasse, un chacal affamé vint les prendre par surprise. Pendant que celui-ci sautait sur Rose, Eddie lui décocha un superbe coup de pied réflexe en plein vol. La bête émit un cri perçant avant que Rose ne l'achève de son gantelet à lames.
« Il a vraiment mal choisi son moment, lui. » grogna-t-elle.


    Suivant toujours Ote sans avoir un visuel précis de leur cible, ils se retrouvèrent devant un bâtiment, sans aucune trace de celle-ci. Le Super Duper Mart. Un ancien magasin que le Bouquet s'était bien gardé d'attaquer, de façon à ne pas s'attirer les foudres d'autres groupes de Raiders. Mais d'après les cercles que décrivait le faucon dans le ciel, le voyageur y était entré. Raider ou simple récupérateur ? Peu importait, l'heure n'était pas aux conjectures, elle s'en servirait de défouloir, quoi qu'il soit.
« Eddie, t'entre par la porte du milieu là-bas, j'prends celle de droite, commanda-t-elle.
-Et pas de conneries pour l'instant, Rose. Pour s'aventurer là-dedans, il doit être armé, si fait. »
Elle acquiesça d'un hochement de tête, sans pour autant être sûre d'y parvenir. Elle attendit alors qu'Eddie soit devant son entrée avant d'ouvrir la porte... et de faire tomber les boites de converses vides.
« Eh bien mon goujat, t'as pris tes précautions » siffla-t-elle.
Elle entra.
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Une agression qui tourne mal.

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